Le Sommet de Londres au sujet de l’Ukraine

Publié le 4 mars 2025 | Temps de lecture : 9 minutes

Une réunion convoquée dans l’urgence

À la suite de la décision de Washington de cesser de financer la guerre en Ukraine, le gouvernement britannique a décidé de convoquer un Sommet destiné à créer une coalition de pays désireux de ‘défendre la paix’ (sic).

Puisqu’on ne peut pas défendre ce qui n’existe pas, cette coalition visait plutôt à trouver le moyen de prolonger la guerre.

Étaient présents hier à Londres : le secrétaire général de l’Otan, la présidente de la Commission européenne, le premier ministre du Canada et les chefs d’État de quinze pays membres de l’Union européenne, de même que Volodymyr Zelensky.

Le résultat du Sommet

À l’issue de la rencontre, le premier ministre britannique a déclaré que les participants avaient décidé :
• de concevoir un plan de paix destiné à être soumis à Washington,
• de réclamer la présence de l’Ukraine à la table des négociations,
• de maintenir leur aide militaire à l’Ukraine, et
• poursuivre cette fourniture au-delà d’un accord de paix afin de dissuader la Russie d’envahir de nouveau ce pays.

Dans le cas de la Grande-Bretagne, celle-ci a accordé un crédit équivalent à deux-milliards de dollars américains pour permettre à l’Ukraine d’acquérir cinq-mille missiles britanniques.

De son côté, au cours d’une entrevue au Figaro, le président français a fait savoir qu’il aimerait que soit décrétée unilatéralement une trêve destinée à tester la bonne foi de la Russie.

Pour le démontrer, la Russie renoncerait à ce qui fait sa force (les bombardements de missiles sol-sol), tandis que cette trêve n’interdirait pas les combats rapprochés entre les belligérants ni les attaques de drones.

À l’issue de cette trêve, si la Russie se comporte correctement aux yeux de la France, cette dernière souhaite le déploiement d’une force d’interposition, à la manière des Casques bleus de l’Onu.

Les Casques bleu blanc rouge

En 1957, le diplomate Lester-B. Pearson (qui deviendra premier ministre canadien de 1963 à 1968) recevrait le prix Nobel pour avoir convaincu l’Onu de créer une force d’interposition lors de la crise du canal de Suez.

Depuis, chaque fois que l’Onu a déployé des Casques bleus, c’est avec l’assentiment des belligérants, las de guerroyer. Autre condition essentielle : que ces soldats proviennent de pays neutres dans le conflit.

La suggestion d’Emmanuel Macron, c’est que des pays ennemis de la Russie envoient des soldats pour séparer Russes et Ukrainiens.

Jusqu’ici, ces pays ont expédié des quantités colossales d’armement à l’Ukraine. Évidemment, le but était qu’elle s’en serve. Et qu’elle s’en serve comment ? Concrètement, en ‘tuant du Russe’.

La diplomatie française espère donc que l’armée russe accueillera les soldats d’un pays ennemi en faisant pleuvoir sur eux des pétales de roses et en faisant danser autour d’eux des nymphes en déshabillé vaporeux.

Comme c’est charmant…

Mais sérieusement, que fera-t-on après que la Russie aura décimé le premier lot de soldats français ? Eh bien, on enverra un deuxième lot, évidemment plus nombreux. Et s’ils sont éliminés eux aussi ? On en enverra encore davantage.

La Russie ne veut pas de l’Otan en Ukraine. Il ne faut pas être grand clerc pour deviner qu’elle ne veut pas non plus qu’on amasse des milliers de soldats de l’Otan à 500 km de Moscou.

Pour protéger l’Ukraine, ces soldats devront être déployés non seulement à l’Est, mais également au Nord de ce pays. Et la frontière nord de l’Ukraine est à 500 km de Moscou.

Bref, la suggestion d’Emmanuel Macron mène tout droit à la Troisième Guerre mondiale. Déjà endettée à 114 % de son PIB, on voit mal comment la France financerait son effort de guerre.

L’aigle occidental à deux têtes

À la suite de la rencontre orageuse entre Trump et Zelensky au Bureau ovale, la Haute responsable européenne aux Affaires étrangères déclarait :

Il est maintenant clair que le monde libre a besoin d’un nouveau leadeur. C’est à nous, Européens, de relever ce défi.

On ne sait pas trop à qui Mme Kaja Kallas pense. Mais c’est à Ursula von der Leyen, on doit se rappeler que la présidente de la Commission européenne est simplement désignée par le parlement européen; les peuples d’Europe n’ont jamais coché son nom sur un bulletin de vote. Bref, elle ne possède aucune légitimité populaire.

Si l’Union européenne était à la table des négociations, elle y siègerait avec les États-Unis; la première réclamant la capitulation de la Russie, tandis que les seconds réclamant la capitulation de l’Ukraine.

Quel autre spectacle réjouissant pour la délégation russe…

En réalité, à la table des négociations, l’Occident parlera d’une seule voix. Et cette voix sera celle de Donald Trump. Qu’on le veuille ou non.

Le financement de la guerre en Ukraine

Selon Radio-Canada, les États-Unis ont versé jusqu’ici 140 milliards de dollars US pour aider l’Ukraine, tandis que les pays de l’Union européenne ont versé 145 milliards US. Donc, pour simplifier les choses, disons que c’est moitié-moitié.

Depuis des années, le gouvernement ukrainien est sous le respirateur artificiel occidental. Sans cette aide, l’Ukraine serait incapable de payer la solde de ses soldats, de même que le salaire des enseignants, des fonctionnaires, des policiers, des éboueurs, etc.

Malgré cette aide cumulée de 285 milliards $US, le résultat est que l’Ukraine n’est pas en train de gagner cette guerre. Après trois ans à essayer. En perdant la moitié de ce financement, le ciel s’obscurcit sur l’armée ukrainienne.

On append aujourd’hui, que non seulement l’administration Trump n’entend pas accorder des crédits supplémentaires à l’Ukraine, mais elle interrompt l’expédition des équipements militaires vers l’Ukraine, y compris ceux qui se trouvent tout près, en Pologne, ou qui sont en transit par voie aérienne ou maritime.

De plus, Washington s’apprête à interdire le partage des données de géolocalisation qui sont essentielles pour guider les missiles ukrainiens vers leurs cibles russes.

Si l’Union européenne — devenue la nouvelle ‘leadeuse’ du monde libre — doublait son financement afin de compenser le retrait américain, l’Ukraine ne serait pas plus avancée qu’actuellement.

Fin du conflit ou trêve momentanée ?

Habituellement, une guerre s’arrête lorsque le faible capitule au plus fort.

La suggestion européenne de négocier un cessez-le-feu ne servira qu’à prolonger la guerre. Un cessez-le-feu permet d’évacuer les blessées ou les civils menacés par un assaut imminent. Par ailleurs, une trêve permet aux belligérants de refaire leurs forces et de reprendre plus tard les combats avec une vigueur renouvelée.

Lorsqu’une guerre se termine par la simple suspension des hostilités — comme en Corée — on se retrouve devant un volcan prêt à entrer en éruption au moindre incident de frontière.

Ce n’est pas ce que veut Washington. L’administration Trump veut pacifier définitivement l’Europe et se tourner vers le Pacifique.

Il est donc hors de question de laisser les Européens alimenter cette guerre.

La fabrication du consentement

Pour que les pays occidentaux se rangent derrière Washington et cessent eux aussi de fournir des armes à l’Ukraine, l’argument-choc viendra sans doute de la révélation d’un secret de Polichinelle.

Ce secret, c’est qu’une partie de l’aide militaire envoyée en Ukraine — le deuxième pays le plus corrompu d’Europe — ne s’est jamais rendue au front et a été détournée par des mains criminelles.

La plupart des gens ignorent que cela se produit dans toutes les guerres depuis des siècles.

Cette fois-ci, ce qui pourrait frapper l’imagination populaire, c’est la taille colossale de cette fraude; des dizaines de milliards de dollars (avec ou sans exagération) détournés par des gens qui ont vu dans ce conflit un moyen d’enrichissement personnel.

Dès ce scandale révélé, l’opinion publique européenne et canadienne deviendra hostile à ce qu’on continue de jeter aveuglément des milliards$ dans ce grand trou noir qu’est l’aide occidentale à l’Ukraine et exigera que les va-t-en-guerre européens procèdent à une reddition de compte au sujet de l’argent dépensé jusqu’ici.

Références :
France suggests partial one-month truce between Russia and Ukraine
Les pays européens se divisent sur l’envoi des troupes en Ukraine
L’Occident ne veut pas payer pour reconstruire l’Ukraine
Non, les États-Unis n’ont pas dépensé 350 milliards $ US en Ukraine
Russia-Ukraine war: What’s a ‘coalition of the willing’, Europe’s new plan?
Sommet européen sur l’Ukraine : les faits saillants
« Vous n’êtes pas seuls » : des dirigeants européens appuient Zelensky face à Trump
Washington met de la pression sur l’Ukraine en suspendant son aide militaire

Pour consulter tous les textes de ce blogue consacrés à la guerre russo-ukrainienne, veuillez cliquer sur ceci.

Un commentaire

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’Occident ne veut pas payer pour reconstruire l’Ukraine

Publié le 9 juillet 2024 | Temps de lecture : 9 minutes


 
La conférence de Londres

Avant le début de l’invasion russe, l’Ukraine était le deuxième pays le plus pauvre d’Europe (devant la Moldavie). Or depuis, plus de 30 % de l’économie ukrainienne a été détruite.

De nos jours, l’État ukrainien vit sous le respirateur artificiel de l’Occident. Sans les sommes qui lui sont versées, Kyiv serait incapable de payer la solde des soldats, les salaires des professeurs, des médecins, des fonctionnaires, de même que la pension des retraités.

Selon Alain Juillet (de 16:45 à 17:50 dans le vidéo à la fin du texte), l’aide américaine serait exclusivement constituée de prêts accordés à l’Ukraine en contrepartie du contrôle américain sur la reconstruction à venir du pays.

À la conférence de Londres, tenu en juin 2023, une soixantaine de pays se sont entendus sur le financement de la reconstruction de l’Ukraine après la guerre. On estime que cette reconstruction coutera entre 410 et 750 milliards$, soit entre 230 % et 419 % de son PIB.

Si l’Ukraine devait assumer seule une telle reconstruction, elle deviendrait, de très loin, le pays le plus endetté au monde. Et les intérêts qu’elle aurait à payer sur sa dette la condamneraient à la ruine perpétuelle.

C’est Anthony Blinken, secrétaire d’État américain (soit l’équivalent de ministre des Affaires étrangères des États-Unis) qui a le mieux résumé le consensus auquel sont parvenus les pays représentés à la Conférence de Londres :

« Soyons clairs : la Russie est à l’origine de la destruction de l’Ukraine. Et la Russie finira par payer le cout de la reconstruction de l’Ukraine.»

Si on lit entre les lignes, cela veut dire « Ce n’est pas à nous, les États-Unis, de payer pour ça.»

En Afghanistan, les Américains n’ont rien dépensé pour la reconstruction du pays. En Irak, la reconstruction promise s’est limitée à réparer les routes et les ponts menant à la ‘zone verte’ (là où étaient stationnés les soldats américains à Bagdad). En Syrie, le pays est toujours en ruine. Quant à la Libye, après avoir renversé le régime de Kadhafi, on livré le pays au chaos et à l’anarchie.

Les États-Unis ont utilisé l’Ukraine pour affaiblir l’armée russe et tester le matériel de guerre américain dans les conditions réelles d’un conflit armé.

Maintenant que la Finlande a rejoint l’Otan, Washington n’a plus besoin de l’Ukraine pour y déployer ses missiles nucléaires au voisinage de la Russie.

Bref, l’Ukraine n’est plus utile aux États-Unis. Si bien qu’un nombre croissant d’experts trouvent que la poursuite de cette guerre n’en vaut pas la peine et qu’on devrait même fermer définitivement la porte de l’Otan à l’Ukraine pour avoir la paix.

Les États-Unis trouvent d’autant plus légitime de se désintéresser militairement de l’Ukraine que se propage en Europe la Nouvelle théorie des dominos.

En vertu de cette théorie, les soldats ukrainiens ne font pas que défendre leur pays attaqué par la Russie; ils se battent pour protéger le monde libre. Si l’Ukraine capitule, l’Europe tout entière tombera à son tour entre les mains de Vladimir Poutine.

En réalité, la Russie peine à faire la conquête d’un pays de 44 millions d’habitants, soit l’Ukraine avant la guerre. On voit mal comment elle pourrait guerroyer avec succès contre l’Occident qui totalise 880 millions d’habitants, soit vingt fois plus.

À preuve, c’est précisément parce que la Russie en a plein les bras en Ukraine qu’elle n’a rien fait, en septembre 2023, pour empêcher l’Azeibaïdjan d’annexer le Haut-Karabagh aux dépends de l’Arménie (son alliée).

La dette ukrainienne

Les pays créditeurs et le Fond monétaire international se sont entendus pour laisser à l’Ukraine jusqu’en 2027 pour payer ce qu’elle leur doit. Toutefois, il en est autrement des créditeurs privés.

On appelle moratorium tout délai accordé par la loi pour s’acquitter d’une dette. Depuis deux ans, l’Ukraine bénéficie d’un moratorium qui vient à échéance le 1er aout prochain.

Ce pays doit 24 milliards $US à des firmes privés d’investissements. Ce qui représente douze pour cent de son PIB.

Évidemment, en pleine guerre, l’Ukraine est incapable de payer cette somme. Elle leur propose une décote de 60 % — c’est-à-dire de les rembourser à hauteur de 40 cents par dollar de dette — alors que ceux-ci ne veulent pas accepter une décote supérieure à 22 cents (c’est-à-dire descendre en dessous de 78 cents par dollar de dette).

À défaut d’une entente, l’Ukraine se retrouverait en défaut de paiement. Ce qui ouvre la porte à des poursuites devant les tribunaux.

Ce qu’on craint, c’est que ces fonds d’investissement vendent leurs bons du Trésor ukrainien à des fonds spéculatifs (hedge funds) qui, tels des chiens pitbulls, s’acharneraient sur ce pays jusqu’au paiement de la totalité de ce qu’elle leur doit.

Le mirage de la confiscation

Depuis des mois, certains pays occidentaux font miroiter la possibilité de confisquer les biens russes détenus en Occident pour aider l’Ukraine à payer ses dettes. Cette idée s’apparente à un bluff.

Déposséder les oligarques russes

Dans les pays occidentaux, le droit de propriété est sacré.

Si quelqu’un a commis un crime, les tribunaux peuvent le condamner à une amende, voire à être dépouillé de ses biens (en partie ou en totalité). Mais être ami avec quelqu’un qu’on déteste ne constitue pas un crime punissable de quoi que ce soit.

Henry Ford était un admirateur d’Hitler. Au moment de son embauche, chaque employé dans les usines Ford en Allemagne recevait une copie de Mein Kampf, écrit par Hitler. De plus à chaque anniversaire du führer, Ford lui versait un cadeau personnel de 50 000$ (ce qui équivaut aujourd’hui à un million de dollars).

À la fin de la guerre, le carrossier General Motor a eu l’audace de poursuivre le gouvernement américain pour les dommages subis à ses installations allemandes, celles qui participaient à l’effort de guerre de l’Allemagne nazie.

En 1967, GM a reçu 33 millions$ de dédommagement de la part du gouvernement américain.

Ce qui prouve bien que le caractère sacré du droit de propriété dans les pays capitalistes.

Conscient de cela, le Canada s’est vanté d’avoir saisi les biens d’oligarques russes, mais est incapable d’en fournir un seul exemple. Probablement parce qu’il sait qu’il n’a aucune base juridique pour ce faire.

S’emparer des réserves monétaires de la Banque de Russie

Reste à savoir si les pays occidentaux peuvent saisir les devises que la Banque centrale de Russie possède à l’Étranger.

En temps de guerre, les pays peuvent geler les avoirs d’un pays ennemi : certains pays peuvent même les confisquer.

La différence entre les deux, c’est que le détenteur d’un bien ne peut en jouir tant que ce bien est gelé. Mais en demeure propriétaire. Dans le deuxième cas, il en perd la propriété.

Ceci est vrai en temps de guerre. Mais officiellement, les pays occidentaux ne sont pas en guerre contre la Russie. Ils nient même être co-belligérants.

Pour les créanciers étatiques de l’Ukraine, le plus grand risque n’est pas la capitulation de l’Ukraine puisqu’en soi, cela ne change rien à ses obligations.

Le risque viendrait d’un changement de statut juridique du pays.

Après la Deuxième Guerre mondiale, la Finlande et l’URSS ont conclu un traité d’amitié en vertu duquel la Finlande s’engageait respecter une stricte neutralité militaire. Ce qui a permis à ces deux voisins de vivre en paix depuis.

Mais après l’effondrement de l’URSS en 1991, la Finlande a estimé ne plus être liée par ce traité puisqu’il a été conclu avec l’URSS (qui n’existe plus) et non avec la Fédération de Russie (qui lui a succédé).

Le corolaire de cette logique (un peu mince, à mon avis) entraine que si l’Ukraine, amputée du cinquième de son territoire, devenait une république membre de la Fédération de Russie, elle échapperait à ses créanciers occidentaux puisqu’ils ont fait affaire avec un pays qui n’existerait plus.

Le meilleur moyen d’éviter ce risque, aussi léger soit-il, est que les États-Unis aient le contrôle des négociations de paix entre l’Ukraine et la Russie. De manière à s’assurer que l’effort de reconstruction repose entre leurs mains.

Pour ce faire, ils devront faire échouer toute tentative de paix qui ne viendrait pas d’eux.

Le résumé de géopolitique concernant l’Ukraine

Veuillez cliquer pour démarrer

Pour terminer, je vous invite à écouter une conférence qu’Alain Juillet prononçait le 17 juin dernier et qui résume assez bien les enjeux géopolitiques qui concernent l’Ukraine.

Références :
Conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine
Conflit au Haut-Karabakh : comment l’Azerbaïdjan a fait plier l’Arménie
Divergences occidentales sur une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN
Ford Motor Company Sued the US Government for Bombing Its Factories in Nazi Germany
General Motors : mark of excellence
Henry Ford
La délicate restructuration de la dette ukrainienne
La nouvelle Théorie des dominos
La saisie fictive des avoirs d’oligarques russes au Canada
Les alliés veulent faire payer la Russie pour la reconstruction
L’Ukraine, sous la menace du défaut de paiement, bataille avec ses créanciers privés
Reconstruire l’Ukraine coûtera au moins 750 milliards de dollars, dit Kiev
The Nato alliance should not invite Ukraine to become a member – Open letter
Ukraine eyes debt deal before deadline, seeks to add GDP warrants, sources say
Ukraine : un détournement de 40 millions de dollars destinés à l’achat d’armes révélé
UK urged to protect Ukraine from legal action over private debt default

Paru depuis : L’agence S&P abaisse la note de l’Ukraine, à un cran désormais du défaut de paiement (2024-08-03)

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