Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14
1re photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 210 mm
2e photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 210 mm
3e photo : 1/500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 115 mm
4e photo : 1/640 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 56 mm
Coryanthes macrantha ‘Jardin botanique de Montréal’ AM/AOS
Parmi les orchidées, le genre Coryanthes comprend une trentaine d’espèces. Et parmi celles-ci, la Coryanthes macrantha — originaire de l’ile de Trinité et d’Amérique du Sud — se présente sous une multitude de variantes dont l’une des plus magnifiques est celle développée par le Jardin botanique de Montréal.
Même en sachant que les orchidées peuvent adopter une grande variété de formes, on est toujours un peu surpris la première fois qu’on se trouve en présence d’une Coryanthes macrantha.
De près
Toutes les parties de la fleur sont mouchetées diversement de taches rouges. Le pétale inférieur (appelé labelle) est invaginé de manière à former un gobelet qui prend parfois l’aspect d’une tasse lorsque les deux autres pétales — repliés vers l’arrière après l’éclosion du bourgeon — prennent temporairement la forme d’une poignée avant de se dessécher.
Liquide accumulé dans le fond du labelle
C’est au creux de la fleur que s’accumule une petite quantité de liquide odorant.
Robinet double du Coryanthes macrantha
Ce liquide est sécrété goutte à goutte par un robinet (semblable au robinet double de certaines machines expresso) situé près du bord de ce gobelet. En réalité, cette sécrétion est de la sève odorante provenant de la tige de l’orchidée (qui sert de réservoir).
Cette sécrétion est précieuse. Afin de maximiser sa production, la fleur est entièrement recouverte d’une peau cireuse (appelée cuticule) qui lui confère un aspect luisant et qui a pour fonction d’éviter l’évaporation.
Mais pourquoi cette sécrétion est-elle si importante pour la plante ?
C’est que l’orchidée est pollinisée par une abeille mâle spécifique dont les pattes ont la propriété de capter cette odeur et de la stocker. On croit qu’il en a besoin pour attirer les femelles.
C’est un des très rares insectes pollinisateurs qui ne soient pas attirés par le nectar ou le pollen d’une fleur, mais plutôt par son odeur.
Drain du Coryanthes macrantha
Et pour éviter que ce parfum ne soit dilué par l’eau de pluie et perde ainsi ses propriétés attractives, ce gobelet est doté d’un drain qui n’est nul autre que les organes reproducteurs de la fleur, situés près du fond du gobelet.
Si de petits insectes se noient souvent dans le liquide au fond de la fleur, se décomposent et servent de nourriture à l’orchidée, l’abeille pollinisatrice est à la fois suffisamment grosse pour ne pas courir ce risque, et suffisamment petite pour pouvoir s’échapper par le biais de l’ouverture crée par les organes reproducteurs de la fleur… et ainsi contribuer à sa pollinisation.
On aura donc compris à quel point cette orchidée est un chef-d’œuvre d’adaptation d’une plante à son environnement.
Bourgeon du Coryanthes macrantha
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14
1re photo : 1/125 sec. — F/4,0 — ISO 250 — 60 mm
2e photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 80 mm
3e photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 400 — 210 mm
4e photo : 1/125 sec. — F/11,0 — ISO 800 — 70 mm
5e photo : 1/400 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 87 mm
6e photo : 1/160 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 56 mm
Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs Lumix 12-35 mm F/2,8 (1re photo), M.Zuiko 60 mm F/2,8 (les 2e, 4e, 5e et 6e photos), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les 3e, 7e et 8e photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 23 mm
2e photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 60 mm
3e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 34 mm
4e photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 60 mm
5e photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm
6e photo : 1/640 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm
7e photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 24 mm
8e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 40 mm
À la suite du message de monsieur Pierre Pinsonnault paru hier, j’ai cru bon vous présenter aujourd’hui quelques orchidées du genre Phalaenopsis.
Ces plantes vivent normalement accrochées aux arbres dans la partie supérieure de la forêt tropicale (ou canopée) qui pousse dans les vallées ou les flancs de montagne de Chine ou d’Océanie.
Mais les Phalaenopsis se rencontrent de plus en plus fréquemment comme plantes d’intérieur.
Cette popularité découle de la facilité de leur culture, de leur petite taille, de leur besoin en lumière moindre que la plupart des autres orchidées, et de leur floraison soutenue (au moins deux mois par année).
Les cinq pétales sont en réalité trois sépales, en triangle pointant vers le haut, situés légèrement en retrait, et deux pétales (proprement dits) situés un peu plus en avant.
Perpendiculairement se dresse un troisième pétale — appelé labelle — habituellement de couleur différente, dont la fonction est d’attirer l’insecte pollinisateur vers le cœur de la fleur et permet même à l’insecte de s’y poser.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Lumix 12-35 mm F/2,8 (les 1re et 3e photos), M.Zuko 60 mm F/2,8 (les 2e et 4e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les deux dernières photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 35 mm
2e photo : 1/125 sec. — F/11 — ISO 2500 — 60 mm
3e photo : 1/60 sec. — F/4,5 — ISO 250 — 35 mm
4e photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 60 mm
5e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 24 mm
6e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
Voici une teinte inhabituelle chez les orchidées : le café au lait…
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Voigtländer 25 mm F/0,95 (1re photo), M.Zuko 12-40 mm F/2,8 (2e photo) et M.Zuiko 60 mm F/2,8 (3e photo)
1re photo : 1/80 sec. — F/? — ISO 100 — 25 mm
2e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 24 mm
3e photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm
Il me fait plaisir de vous présenter cinq orchidées. La première provient du Jardin botanique de Montréal, alors que les autres étaient de passage dans la ville il y a une semaine, à l’occasion d’OrchidExpo 2014.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (la première photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/640 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm
2e photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 40 mm
3e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 24 mm
4e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 24 mm
5e photo : 1/1250 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 40 mm
Kiosque de l’Association des orchidophiles du sud de l’Ontario
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Kiosque des Orchidées Di Ciommo
Arrangement floral de Mme Sanea Ebata
Kiosque des Orchidées J&L
C’est hier et aujourd’hui que se tenait l’OrchidExpo 2014, au CÉGEP Maisonneuve (note aux lecteurs Européens : les CÉGEPs sont l’équivalent québécois des lycées français).
Voici quelques photos rapportées de cet événement.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 31 mm
2e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 15 mm
3e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
4e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 24 mm
5e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 24 mm
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/100 sec. — F/3,2 — ISO 200 — 35 mm
2e photo : 1/80 sec. — F/5,0 — ISO 640 — 35 mm
3e photo : 1/250 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 32 mm
4e photo : 1/160 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 35 mm
5e photo : 1/100 sec. — F/3,2 — ISO 200 — 35 mm
Parallèlement à l’exposition « Pérou : royaume du Soleil et de la Lune » qui se tient jusqu’au 18 juin 2013 au musée des Beaux-Arts de Montréal, ce pays d’Amérique latine a décidé de prêter une orchidée d’une extrême rareté au Jardin botanique durant la durée de cette exposition.
Découverte il y a une décennie à peine — plus précisément en 2002 — Phragmipedium peruvianum se chachait depuis toujours dans la jungle amazonienne du Nord-Est du Pérou.
Magenta et blanche, cette orchidée atteint normalement une envergure de 11 à 15 cm.
Le Jardin botanique de Montréal possède déjà une impressionnante collection d’orchidées du genre Phragmipedium. Mais contrairement aux autres, celle-ci est exposée derrière une paroi vitrée puisqu’il s’agit d’une espèce menacée.
Lors d’une expédition au Pérou en mai 2002, l’explorateur James-Michael Kovach en acheté trois exemplaires d’un vendeur local. Apportée au Jardin botanique de Sarasota, en Floride, la plante fut l’objet dès le mois suivant de deux publications scientifiques qui firent sensation.
Les experts considèrent qu’il s’agit de la plus importante découverte d’orchidée d’Amérique latine depuis un siècle.