Logo de l’Expo67
La mosaïculture est l’art d’assembler différents matériaux afin de réaliser des sculptures végétales selon un dessin préétabli. Les plantes sont choisies selon la couleur de leurs fleurs ou de leur feuillage, de même que pour le caractère régulier et prévisible de leur croissance.
L’idée d’organiser des Mosaïcultures internationales — comme on organise des expositions universelles — est née à Montréal. Et c’est dans notre ville que fut organisé en 2000 le premier évènement du genre.
Montréal en fut l’hôte de nouveau en 2003 et en 2013. Cette dernière connut un succès retentissant dont témoignent les reportages photographiques publiés sur ce blogue.
Pour célébrer le 25e anniversaires des toutes premières Mosaïcultures internationales (celles de 2000), la ville de Montréal présente jusqu’au 31 octobre deux des trois chefs-d’œuvres qui l’ont représenté jusqu’ici, soit La Terre-Mère et L’Homme qui plantait des arbres.
Seul manque L’Arbre aux oiseaux qui, en 2013, était la plus monumentale mosaïculture réalisée à ce jour.
Début du parcours des mosaïcultures

À noter : la taille des mosaïcultures comparée à celle des humains

L’Homme qui plantait des arbres
La nouvelle homonyme de Jean Giono, publiée en 1953, fut la source d’inspiration du film d’animation que Frédéric Back réalisa 35 ans plus tard et qui fut oscarisé en 1988.
C’est ce dernier qui dessina la mosaïculture ci-dessus. Elle représenta Montréal aux Mosaïcultures internationales d’Hamamatsu, au Japon, en 2009, où elle fut récompensée du Grand Prix d’honneur.



La Terre-mère
Haute de onze mètres, l’œuvre représente la Nature laissant s’écouler de son bras une cascade d’eau, source de toute vie.
Représentant la ville hôte aux Mosaïcultures internationales de 2013, cette sculpture fut récompensée à cette occasion du Grand Prix du public et du prix Frédéric-Back.
Petits détails pour les photographes. Les mosaïcultures demandent beaucoup de soin. En effet, les plantes qui les décorent doivent souvent être remplacées. Or cette tâche s’effectue en début de journée, alors que l’achalandage est moindre.
Pour éviter qu’un bras mécanique et une nacelle apparaissent sur vos photos, il vaut mieux visiter les mosaïcultures en après-midi. Par contre, si vous voulez capter ce rayon de soleil qui éclaire l’arbre que plante Elzéard Bouffier, il vaudra vous présenter tôt le matin.
Comme quoi on ne peut pas tout avoir dans la vie…


Centre d’information
L’exposition comprend également un petit centre d’information.
N’arrivant pas à choisir entre les trois photos ci-dessus, j’ai décidé de les publier toutes. Libre à vous de choisir votre préférée.
Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet + objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + les filtres de l’infrarouge Jaune 3629.
![]()
Pour consulter tous les textes de ce blogue consacrés à l’infrarouge couleur, veuillez cliquer sur ceci.
Écrit par Jean-Pierre Martel