Le parc du Mont-Royal (1re partie)

7 septembre 2021

Introduction

Le mont Royal n’est pas un volcan éteint; c’est une colline de magma solidifié, demeurée souterraine pendant des millions d’années, et que l’érosion des glaciers a progressivement révélée.

De nos jours, sa partie visible fait 4 kilomètres d’est en ouest, et 2,5 kilomètres du nord au sud.

Après que le cimetière Notre-Dame-des-Neiges ait été créé à l’ouest du mont Royal (grugeant une partie de son versant ouest), le reste de la montagne fut transformé en parc en 1876 par le paysagiste Frederik Law Olmsted. Celui-là même qui aménagea le Central Park de New-York.

Plusieurs sentiers permettent de gravir ce parc (voir la carte).

Pour les piétons, la manière la plus facile de s’y rendre est de prendre le métro jusqu’à la station Mont-Royal — ou, lorsque l’avenue du Mont-Royal est piétonnière — jusqu’à la station Laurier. Puis de monter à bord de l’autobus no 11 qui gravira pour vous la voie Camillien-Houde qui traverse la montagne d’est en ouest.

En dépit du fait que la partie la plus élevée de cette voie est à l’arrêt Remembrance, cette série présente les attraits du parc du Mont-Royal d’ouest en est.

Notre premier volet concerne le lac aux Castors, situé près de l’arrêt homonyme.

Le lac aux Castors

Pavillon d’accueil

Construit de 1955 à 1958 sous les plans des architectes Hazen-Edward Sise et Guy Desbarats, l’élégant pavillon du Lac-aux-Castors abrite au rez-de-chaussée des vestiaires pour les patineurs en l’hiver et des toilettes publiques tout au long de l’année.

À l’étage, on trouvait le restaurant Le Pavillon. Victime des restrictions dues au Covid-19, il a cédé sa place au Café des Amis. Celui-ci offre des commandes à emporter (qui peuvent être dégustées sur sa terrasse surplombant le lac).

Le côté ouest du lac
Le côté sud du lac
Le côté est du lac

C’est sur le site d’anciens marécages que l’architecte Frederick-Gage Todd, le premier architecte-paysagiste canadien, conçut ce bassin artificiel qu’est le lac aux Castors.

Celui-ci tire son nom de la découverte d’anciens barrages de castors lors des travaux d’aménagement.

Long d’environ 200 m sur 150 m, le lac possède une profondeur maximale de six mètres. La baignade et la planche à pagaie y sont interdites en raison de la présence d’algues bleues.

Tout autour, des tables sont aménagées pour piqueniquer, dont quelques-uns avec un grill au charbon de bois. Un grand stationnement situé derrière le pavillon permet aux familles d’apporter facilement le nécessaire.

Près du côté ouest du lac, on trouve une petite cascade alimentée artificiellement.

La longue et douce pente du côté sud du lac sert aux glissades hivernales, et aux bains de soleil l’été. Du côté sud, on peut entrevoir au loin la coupole de l’oratoire Saint-Joseph, seul indice de la présence de la ville.

Quant au lac, il se transformait autrefois en immense patinoire l’hiver. Mais à cause des redoux fréquents, on a jugé plus prudent d’aménager un anneau réfrigéré immédiatement à l’ouest du pavillon.

Dans cette série :
Le parc du Mont-Royal — 1re partie (ce texte-ci)
Le parc du Mont-Royal — 2e partie
Le parc du Mont-Royal — 3e partie
Le parc du Mont-Royal — suite et fin

Détails techniques : Panasonic GX1 infrarouge à spectre complet, objectif Lumix 14-45mm + filtre vert jaunâtre Лomo ж3-2* + filtre bleu B+W KB20 + filtre bleu 80A d’Omega
1re photo : 1/60 sec. — F/11,0 — ISO 1000 — 14 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/8,0 — ISO 250 — 24 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/11,0 — ISO 800 — 23 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/8,0 — ISO 1000 — 39 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel