L’abus du qualificatif ‘extrême droite’ par l’AFP

Publié le 1 avril 2025 | Temps de lecture : 5 minutes

Introduction

Pour juger si un gouvernement était de droite ou de gauche, il suffisait autrefois de le regarder agir.

Si ses politiques fiscales avaient pour résultat de prendre l’argent des personnes fortunées et de la redistribuer aux personnes dans le besoin, c’était un parti de gauche.

À l’opposé, si ce parti prenait l’argent des classes moyennes pour financer des baisses d’impôt profitant aux personnes fortunées, c’était un parti de droite.

Sous l’influence du wokisme, cette distinction a volé en éclats.

La redéfinition des extrêmes

De nos jours, sont considérés de gauche les formations politiques, les ONG ou les groupes de réflexion qui militent pour la défense des minorités sexuelles ou des minorités de genre, ou encore qui s’opposent à ce qu’on limite les flux migratoires.

C’est ainsi qu’un parti municipal sera considéré de gauche en fonction de ce critère, malgré ses politiques extrêmement répressives à l’égard des sans-abris et des obstacles administratifs à la construction de logements sociaux (en dépit de ses promesses électorales du contraire).

À l’opposé, sur la scène internationale, on qualifiera d’extrême droite un gouvernement ou un parti politique qui est hostile à l’homosexualité et aux minorités de genre, ou qui veut restreindre sévèrement l’immigration. Et ce, même si ses politiques sociales favorisent la répartition de la richesse au profit des travailleurs et des milieux défavorisés.

Par exemple, il eut un temps où le Parti communiste français (PCF) préconisait un contrôle des flux migratoires afin de protéger les ouvriers de l’immigration incontrôlée. À cette époque, le PCF accusait les grands groupes industriels de vouloir créer des surplus de main d’œuvre afin de maintenir au plus bas les salaires des ouvriers.

Depuis que le PCF a modifié sa position à ce sujet, une partie de sa clientèle électorale a migré vers le Rassemblement national.

L’Agence France-Presse


 
Le mois dernier, un milicien russe coupable de crimes de guerre fut qualifié faussement de ‘néonazi’ par l’Agence France-Presse alors que les agences Reuters et Associated Press l’ont plutôt qualifié de nationaliste ou d’ultranationaliste (ce qui juste).

En réalité, un soldat ou un mercenaire russe qui se dirait néonazi serait immédiatement fusillé en tant que traitre. Prétendre que le néonazisme existe en Russie est une manière pour l’AFP de banaliser l’existence de cette idéologie haineuse en Ukraine.


 
D’autre part, après avoir participé sur le site de Radio-Canada à la discussion relative à l’inéligibilité de Marine Le Pen, j’ai remarqué que le communiqué de l’AFP utilisait cinq fois le qualificatif ‘extrême droite’ pour caractériser le Rassemblement national (RN).

Cette insistance à ancrer dans les esprits le danger de cette formation politique a fait naitre ma suspicion : en supposant que le Front national de Jean-Marie Le Pen était un parti d’extrême droite, est-ce le cas du RN de sa fille ?

L’extrême droite pour vrai

En vue d’un texte que j’écrirai peut-être, je m’intéresse depuis peu à l’extrême droite ukrainienne, et plus précisément aux milices néonazies qui œuvrent depuis des décennies dans l’ouest de ce pays.

Ce que je lis, c’est qu’avant la guerre, ces milices prenaient plaisir à attaquer des campements de Roms (appelés aussi Gitans ou Romanichels) pour en tuer quelques-uns. Qu’ils provoquaient des émeutes lors de défilés de la fierté gaie afin que les autorités municipales les interdisent au nom de la paix sociale. Qu’ils s’invitaient à des conférences au sujet de l’antisémitisme afin rosser le conférencier devant l’assistance horrifiée. Etc.

Est-ce que les partisans du RN leur ressemblent, même de très loin ?

D’autre part, après avoir détruit toutes les parcelles de sol fertile de la bande de Gaza, lorsqu’on instaure un blocus alimentaire total au point que la farine commence à manquer, n’est-ce pas une manière d’obtenir par la famine le même résultat que celui obtenu par l’emploi du Zyklon B dans des chambres à gaz ?

Voilà ce qu’est un gouvernement d’extrême droite. Est-ce que les politiques antimigratoires du RN s’apparentent à cela ?

Conclusion

Jusqu’à tout récemment, l’AFP était partiellement financée par l’USAID, par le biais d’Internews Network.

Qualifier le RN de parti d’extrême droite — alors qu’il n’est qu’un banal parti de droite — est typique de l’alarmisme de l’AFP qui sert à diaboliser les adversaires du pouvoir établi.

Plus précisément, la désinformation de l’AFP sert les intérêts des politiciens pro-européens et des va-t-en-guerre placés au pouvoir à l’époque de l’administration démocrate américaine.

Du fait que les dépêches de l’AFP sont déjà en français, cette agence de presse exerce malheureusement un monopole de facto sur l’information internationale publiée par nos quotidiens et qui façonne les esprits au Québec et en France.

Références :
Fear of famine looms after all Gaza bakeries run out of flour amid month-long Israeli blockade
La corruption de la presse occidentale par Washington
Le mythe du néonazisme russe
Marine Le Pen inéligible cinq ans et condamnée à quatre ans de prison

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les tribunaux, remparts de la Démocratie 
par Jacques Légaré, ph.d. en philosophie politique

Publié le 1 avril 2025 | Temps de lecture : 3 minutes


Préambule : Voici un texte que Jacques Légaré a écrit en réponse au texte ‘L’inéligibilité de Marine Le Pen’. En raison de sa qualité, j’ai choisi d’en faire un billet ‘officiel’ du blogue.

À l’avenir, je n’écarte pas la possibilité de faire de même pour d’autres commentaires de lecteurs.

 
La position de Monsieur Martel, pourtant bien argumentée en droit comparatif, aboutit au pire : l’électorat devient juge.

Or la démocratie grecque, il y a 2500 ans, donnait à l’Ecclésia qui est l’assemblée du peuple en démocratie directe, un pouvoir judiciaire.

Elle fit exécuter sur le champ les généraux, pourtant au retour d’une grande victoire, qui s’étaient présentés devant elle pour recevoir tous les honneurs de la victoire. Accusés de n’avoir pas secouru leurs propres marins naufragés, ils furent exécutés sur le champ.

Très mauvais quand une institution cumule des pouvoirs qui nécessitent leur stricte séparation pour agir en toute cohérence, à défaut de sérénité. Les juges au tribunal sont plus sereins que les élus en assemblée.

Les juges ne sont pas mus par l’intérêt, la passion partisane ou le carriérisme. Uniquement par la vertu de justice et celle qu’ils réussissent à trouver dans les lois qui les encadrent et qu’ils appliquent.

Enfin, l’électeur veut voir sur son bulletin de vote que des gens intègres. Pas de criminels condamnés qui viennent par la bande lui commander une immunité par le suffrage universel.

La célébrité ou la notoriété ne sont pas des chèques en blanc pour l’impunité

Trump a réussi ce coup fumeux et vicieux, très vicieux. Les Canadiens, et même les Américains, ont déjà commencé à en manger les fruits pourris.

Que des mains propres comme candidats. Dehors les arrivistes, les populistes, les fascisants, les fourbes et les ratoureux qui détournent les fonds publics ou mentent comme ils respirent.

Seuls Poutine, Orban et Musk les appuient publiquement, de même que leurs partisans, indignes parce qu’ils sont justement des crapules (dans les faits avérés ou dans l’âme).

Pas beau notre avenir qui s’en vient.

Terminons donc ce texte par les alexandrins suivants :

La Justice est vertu avant d’être appareil.
Qui l’oublie, bien ou mal est devenu pareil.
On ne peut se laver par la célébrité,
Sinon un grand mafieux deviendra député.
En éducation même on aura pédophile
Un élu bien servi en enfants à la file.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’inéligibilité de Marine Le Pen

Publié le 31 mars 2025 | Temps de lecture : 3 minutes

C’est plus tôt aujourd’hui que Marine Le Pen (la cheffe du Rassemblement national) et huit de ses eurodéputés ont été reconnus coupables de détournement de fonds publics.

Madame Le Pen a été condamnée à une peine d’inéligibilité de cinq ans et à une peine d’emprisonnement de quatre ans, dont deux sous bracelet électronique.

La législation québécoise au sujet du financement politique relève du Code civil (québécois) et non du droit criminel (canadien). Or le droit civiliste considère la fraude politique comme un délit et non comme un crime.

Ce qui évite que les tribunaux québécois soient instrumentalisés à des fins politiques, comme ils le sont dans d’autres pays (en Roumanie, par exemple).

Promulguée le 9 décembre 2016, la loi française surnommée Sapin-II stipule à son article 19 que les magistrats ont l’obligation de retirer l’éligibilité des politiciens condamnés pour fraude politique. Le législateur français commettait ainsi une grave erreur en faisant du pouvoir discrétionnaire des procureurs un outil de répression politique.

Après avoir accepté ce cadeau empoisonné, les tribunaux se retrouvent aujourd’hui dans la nécessité d’invoquer le respect de l’État de droit pour faire avaler au peuple français l’érosion de son pouvoir souverain.

Imaginez qu’à la suite du rapport Gomery (au sujet du scandale des commandites), le système judiciaire canadien ait profité de l’élection du gouvernement conservateur de Steven Harper pour faire emprisonner une bonne partie du cabinet libéral de Paul Martin, le Canada aurait passé pour une république de bananes.

Ceci étant dit, personne ne réclame ici l’impunité de Marie Le Pen. Elle a fraudé : eh bien, qu’elle paie.

Toutefois, si les tribunaux français avaient condamné le Rassemblement national à rembourser les 2,9 millions d’euros de la fraude, majorés d’une pénalité importante, ce parti serait en faillite. Et ses dirigeants auraient à rebâtir à neuf une nouvelle formation politique, une corvée dont ils se souviendraient longtemps.

Ce faisant, les tribunaux n’auraient pas privé le peuple français de son droit de choisir ses dirigeants, aussi imparfaits soient-ils.

En confiant aux tribunaux le pouvoir d’empêcher le peuple français de s’exprimer par voie démocratique, ils ne lui laissent que le choix d’imposer sa volonté par des voies qui ne le sont pas, et notamment par la violence (aidé discrètement par l’ami américain).

Références :
Article 19 de la loi Sapin-II
Inéligibilité : que prévoient les lois de 2016 et 2017 ?
La volonté populaire en Europe soumise à la dictature des juges : le cas de la Roumanie
Marine Le Pen inéligible cinq ans et condamnée à quatre ans de prison

Paru depuis : Condamnation de Marine Le Pen : Jean-Luc Mélenchon rejoint les critiques de la droite et de l’extrême droite sur la justice (2025-03-31)

Complément de lecture : Kadhafi a-t-il « investi » dans Sarkozy ? (2025-04-06)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’extraordinaire simplicité du français moderne : l’exemple de ‘Du coup’

Publié le 27 mars 2025 | Temps de lecture : 0 minutes

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| Grammaire et orthographe, Langue française | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Les promesses électorales en l’air et l’indépendance du Québec

Publié le 26 mars 2025 | Temps de lecture : 4 minutes

Introduction

Franco-espagnol, Juan Branco est un diplômé en droit qui s’est fait connaitre par sa défense de Julien Assange (de Wikileaks) et des Gilets jaunes.

Candidat probable à l’élection présidentielle française de 2027,
Juan Branco propose que la France, dotée d’une nouvelle constitution, devienne une démocratie directe où le peuple disposerait — par le biais de mandats impératifs et révocatoires — du pouvoir de démettre des dirigeants politiques sans attendre l’élection qui marque la fin de leur mandat.

L’élection fédérale canadienne de 2025

C’est dimanche dernier que s’est amorcée la campagne électorale fédérale.

Dès le départ, les chefs des deux principaux partis politiques promettent d’importantes réductions d’impôts; 5,9 milliards de dollars (promis par Mark Carney, au nom du Parti libéral du Canada) et 14 milliards de dollars (par Pierre Poilièvre, au nom du Parti Conservateur).

Ces promesses surviennent alors que le déficit d’Ottawa pour l’année fiscale 2023-2024 est déjà de 62 milliards$ (ou 2,1 % du PIB).

De plus, on promet de hausser nos dépenses militaires, les faisant passer de 1,4 % à 2,0 % du PIB, soit une hausse de 18 milliards$ par année. Et ce, malgré le fait que l’Otan répète depuis peu que 2 % du PIB, cela est insuffisant. À 3 % du PIB, il faut dépenser 48 milliards$ de plus par année.

L’un et l’autre promettent la création d’un corridor énergétique qui traversera le Canada sur plusieurs milliers de kilomètres et qui ne sera construit que grâce à de colossales subventions d’Ottawa échelonnées sur plusieurs années.

À vue d’œil, les promesses libérales et conservatrices sont des promesses en l’air, impossibles à réaliser sans creuser de manière importante le déficit que paieront nos descendants ou sans amputer les transferts fédéraux aux provinces, les obligeant à sabrer notre filet de protection sociale.

Comment faire cesser cette malhonnêteté intellectuelle ? En menaçant de destituer pacifiquement les politiciens qui disent n’importe quoi pour se faire élire.

Une démocratie digne du XXIe siècle

Théoriquement, donner au peuple le pouvoir de destituer ses dirigeants pourrait se faire par voie législative.

Mais aucun gouvernement n’adoptera une telle mesure s’il risque d’en être la première victime. Et un gouvernement qui vient d’être élu alors qu’une telle loi est déjà en vigueur n’a qu’à l’abolir pour y échapper.

Voilà pourquoi il est nécessaire que ce pouvoir populaire soit inscrit dans la constitution.

En France, le programme politique de Juan Branco prévoit le renversement de la 5e République et la naissance d’une 6e République.

Sa constitution prévoirait, entre autres, de nouveaux pouvoirs populaires, dont la possibilité d’adopter des mandats impératifs et révocatoires.

Malheureusement, au Canada, cela est impossible. En raison de la lourdeur de son processus d’amendement constitutionnel, la vieille monarchie constitutionnelle du Canada, née au XIXe siècle, est de facto figée dans le béton.

Dans ce contexte, l’indépendance du Québec est la seule manière d’échapper à cette sclérose constitutionnelle et de créer ici la première république au monde qui soit digne du XXIe siècle.

Référence : Élections fédérales : A-t-on les moyens de s’offrir des baisses d’impôts ?

Pour consulter tous les textes de ce blogue consacrés au prix que nous payons pour appartenir au Canada, veuillez cliquer sur ceci.

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| le prix du fédéralisme, Politique canadienne | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


La théorie du genre et l’AFP

Publié le 25 mars 2025 | Temps de lecture : 2 minutes

Après la promotion de l’égalité des sexes, après la lutte contre la ségrégation raciale, après la défense des droits des minorités sexuelles, l’Occident a fait de la défense des ‘minorités de genre’, le combat ultime pour les droits de la personne.

Jusqu’à tout récemment, Washington dépensait des sommes considérables pour faire la promotion mondiale de la théorie du genre grâce à la collaboration des agences de presse occidentales, de même que celle de milliers de médias et de journalistes.

Évidemment, ce n’est pas parce que ces agences de presse ont perdu récemment leur financement américain que les rédacteurs de leurs dépêches ont soudainement changé d’avis à ce sujet.

Voilà pourquoi, plus tôt ce matin, l’Agence France-Presse annonçait faussement que la Fédération internationale d’athlétisme voulait déterminer le ‘genre’ des athlètes grâce à un prélèvement buccal.

En réalité, ce que la Fédération veut savoir, c’est le sexe et non le ‘genre’ des athlètes.

L’analyse chromosomique des cellules récoltées par frottis buccal permet de déterminer le sexe biologique. Celui-ci est un fait objectif et vérifiable, alors qu’il n’y a pas de test de laboratoire qui permet de déterminer le ‘genre’.


 
À l’annonce de cette nouvelle fallacieuse, j’ai posté sur le site de Radio-Canada un premier rectificatif qui a été censuré.

Croyant qu’il l’avait été en raison du reproche final adressé à l’Agence France-Presse, j’ai publié un deuxième rectificatif, purgé de ce reproche. Peine perdue; ce deuxième correctif fut également refusé par Radio-Canada.

En conclusion, la ‘nétiquette’ de Radio-Canada interdit la critique de la théorie du genre parce que cela pourrait offenser ceux qui y croient…

Compléments de lecture :
La dysphorie de genre chez l’enfant
La théorie du genre et ses excès

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Comment empêcher des malfaiteurs de se connecter à un blogue à titre d’administrateur ?

Publié le 21 mars 2025 | Temps de lecture : 5 minutes


 
L’administrateur accède à un blogue par le biais de la page d’accès. Avant de permettre cet accès, cette page exige qu’on lui précise deux choses : son nom d’utilisateur et son mot de passe.

Par défaut, la page d’accès porte le même nom pour tous les blogues sous WordPress.

De plus, au sein d’une entreprise, lorsque plusieurs personnes agissent en qualité d’administrateur, il n’est pas rare qu’on choisisse un nom d’administrateur facile à retenir comme ‘admin’ ou ‘wp-admin’.

Lorsqu’on commet cette imprudence, la seule protection du blogue contre les pirates devient le mot de passe.

Contrairement à une carte de crédit ou à un appareil mobile qui est automatiquement inactivé après trois tentatives d’accès infructueuses, ce n’est pas le cas d’un blogue; un pirate peut essayer un nombre illimité de fois. Avec le danger qu’il finisse par trouver par hasard le mot de passe.

Afin de ne pas se faire remarquer, les pirates font rarement plusieurs tentatives successives. Après un échec, ils choisissent de revenir un autre jour.

Depuis plusieurs années, j’utilise le logiciel d’appoint WP Statistics pour analyser l’audience du blogue. Sans y porter attention, j’avais observé que plusieurs internautes consultaient une page intitulée Stranica za prijavu sans savoir de quoi il s’agissait.

L’éditeur de ce logiciel d’appoint est slovaque. Dans cette langue, Stranica za prijavu désigne la page d’accès.


 
Dans la capture d’écran ci-dessus, on peut voir trois tentatives infructueuses.

Il existe d’autres logiciels d’appoint, plus spécialisés, dont le but est de bloquer temporairement ou définitivement l’accès du blogue aux internautes suspects.

Malheureusement, ils ont deux défauts.

Premièrement, ils sont peu efficaces. Du 1er novembre au 3 décembre dernier, les logiciels que j’ai testés m’ont avisé par courriel au sujet de seulement huit des 222 tentatives de connexion dénombrées par WP Statistics, soit une efficacité de 3,6 %.

Deuxièmement, pour réussir, ces logiciels devraient noter l’adresse IP du visiteur afin de la bannir. Or cela est interdit par les règles de confidentialité de l’Union européenne.

La meilleure solution consiste à faire en sorte que la page d’accès porte un autre nom que celui par défaut sous WordPress. Le logiciel que j’utilise à cette fin est WPS Hide Login.


 
La configuration de WPS Hide Login est simple.

La première boite de saisie permet de préciser le nouveau nom de la page d’accès. Il vous faudra retenir ce nom puisque dès lors, c’est elle qui vous permettra d’accéder à votre propre blogue.

La nouvelle page d’accès sera identique à celle que vous utilisiez auparavant (illustrée au début de ce texte).

Toutefois, ceux qui s’adresseront à l’ancienne page d’accès recevront un message d’erreur selon lequel cette page n’existe plus.

Plutôt que de recourir à cette page d’erreur standard, on peut opter pour un message d’erreur personnalisé. Dans mon cas, j’ai choisi de faire croire aux pirates qu’ils avaient été pris en flagrant délit.

Pour ce faire, il faut créer une page personnalisée.

Parmi tous les documents que peuvent consulter les lecteurs d’un blogue, WordPress distingue entre les ‘pages’ et les ‘articles’. Fondamentalement, c’est la même chose.

Les articles sont des documents qui s’ajoutent à la queue leu leu au fur et à mesure de leur publication. Par contre, les pages sont des documents ‘intemporels’ dans le sens qu’ils ne sont pas liés à une date de publication.


 
Les pages sont créées en cliquant sur ‘Pages’, à gauche dans le menu vertical du Tableau de bord, puis en cliquant sur ‘Ajouter une page’.


 
J’ai choisi d’appeler cette page de redirection ‘Interdit’. Tout ce qu’elle affiche, c’est l’image ci-dessus.

Si vous choisissez de créer une page de redirection, son nom pourrait apparaitre dans la liste des articles les plus consultés. Si vous évitez de lui donner un titre, il y aura une entrée vide dans cette liste (ci-contre).


 
Pour éviter cela, dans le menu latéral du Tableau de bord, il faut cliquer ‘Apparence’, ‘ Widgets ’, choisir le module ‘Pages et Articles Phares’ et décocher la case ‘Pages’.

Une fois toutes ces précautions prises, pour pirater votre blogue, un malfaiteur doit connaitre absolument trois choses : le nom de votre page d’accès, votre nom d’utilisateur et votre mot de passe. C’est beaucoup.

Depuis que j’utilise WPS Hide Login, aucun pirate n’a réussi à accéder à ma page d’accès. Cela signifie que personne n’a réussi à franchir ce premier obstacle.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La volonté populaire en Europe soumise à la dictature des juges : le cas de la Roumanie

Publié le 18 mars 2025 | Temps de lecture : 10 minutes
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Introduction

Le 14 février 2025, à l’occasion de la Conférence de Munich sur la sécurité, le vice-président des États-Unis déclarait :

En décembre dernier, la Roumanie a […] annulé les résultats d’une élection présidentielle sur la base des vagues soupçons d’une agence de renseignement [selon lesquels] la désinformation russe avait infecté les élections roumaines.
[…]
Si votre démocratie peut être détruite avec quelques centaines de milliers de dollars de publicité numérique provenant d’un pays étranger, alors c’est qu’elle n’était pas très solide au départ.

À quoi le vice-président américain faisait-il allusion ?

Călin Georgescu

En Roumanie, le parlement est composé d’une chambre basse (la Chambre des députés) et d’une chambre haute (le Sénat). Députés et sénateurs sont élus au suffrage universel pour quatre ans. Le président est également élu au suffrage universel, mais pour cinq ans.

Le 24 novembre 2024 s’est tenu le premier tour des élections présidentielles roumaines. Un deuxième tour était prévu le 8 décembre.

À ce premier tour, à la surprise générale, un candidat (Călin Georgescu) est arrivé au premier rang.

Le 4 décembre, les services secrets du pays soumettent à la Cour constitutionnelle un rapport de 28 pages qui fait état de soupçons d’ingérence politique russe sur TikTok pour expliquer la popularité surprise de Călin Georgescu.

Le 6 décembre, à deux jours du second tour, la Cour constitutionnelle invalide les résultats du premier tour, annule le second, et reporte le tout en mai prochain.

L’élection présidentielle roumaine devenait ainsi le premier scrutin démocratique majeur en Europe à voir ses résultats annulés sur la base de simples soupçons d’ingérence étrangère.

Le 16 décembre, Călin Georgescu conteste cette annulation auprès de la Cour européenne des droits de la personne.

D’autre part, le 18 décembre, le parlement européen décide de se doter d’un Bouclier européen pour la démocratie. Celui-ci sera constitué de l’ensemble des mesures législatives qui seront destinées à contrer l’ingérence malveillante dans les processus démocratiques européens, notamment la désinformation en ligne.

Le 9 janvier 2025, un mois après sa démission à titre de commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton déclarait au sujet des élections allemandes :

Attendons de voir ce qui va se passer [en Allemagne]. Gardons notre sang-froid et faisons appliquer nos lois […]. On l’a fait en Roumanie et il faudra évidemment le faire si c’est nécessaire en Allemagne.

Le 4 février, le Service français de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères soumet un rapport de 14 pages au sujet de l’élection présidentielle roumaine. Ce rapport fait état des irrégularités survenues au cours de la campagne électorale.

Le 26 février, Călin Georgescu est inculpé sous six chefs d’accusation, notamment pour fausses déclarations sur les sources de financement de sa campagne électorale, incitation à des actions anticonstitutionnelles, communication de fausses informations, organisation de groupe raciste et apologie de crime de guerre. Les procureurs l’accusent d’avoir préparé un plan de déstabilisation du pays après le deuxième tour de la présidentielle.

Dans l’attente de son procès, on lui interdit d’utiliser ses comptes sur les réseaux sociaux.

En Roumanie, les citoyens ont conservé la méfiance qu’ils éprouvaient au cours de l’époque soviétique à l’égard des médias officiels. Dans ce pays, TikTok compte neuf-millions d’utilisateurs sur une population de dix-neuf-millions d’habitants. Ce qui fait que l’immense majorité de la population adulte du pays utilise TikTok comme source principale d’information au sujet de l’actualité.

En lui interdisant de faire campagne sur TikTok, la justice roumaine l’oblige donc à faire campagne par le biais des médias traditionnels, contrôlés par l’élite politico-médiatique du pays.

Le 6 mars, la Cour européenne des droits de la personne rend finalement son jugement dans l’affaire Georgescu. La Cour estime que le droit à des élections libres et démocratiques n’est pas garanti dans le cas d’une élection présidentielle. Et pourquoi donc ? Parce qu’en Roumanie (tout comme en France), la présidence ne fait pas partie du ‘corps législatif’ du pays.

Selon DeepSeek, l’expression ‘corps législatif’ désigne l’ensemble des institutions ou des organes qui ont pour fonction principale de rédiger, de discuter et de voter les lois. Concrètement, il s’agit du parlement lorsque celui-ci se transforme en législateur, c’est-à-dire lorsque les députés et sénateurs adoptent des lois.

Au Québec, seule l’Assemblée nationale fait partie du ‘corps législatif’. À Ottawa, il est constitué de la Chambre des communes et du Sénat.

Le 9 mars, la Commission électorale de Roumanie — dont le rôle est de s’assurer du bon déroulement des élections — plante le dernier clou dans le cercueil de la candidature de Călin Georgescu; il se voit carrément interdire de se porter candidat à l’élection présidentielle. Une décision confirmée deux jours plus tard par la Cour constitutionnelle.

Les principaux pouvoirs présidentiels

Incarnation de l’État roumain, le président est le garant de l’indépendance nationale, de l’unité et de l’intégrité territoriale du pays en vertu de l’article 80 de la Constitution.

Son rôle est de veiller au respect de la Constitution et au bon fonctionnement des autorités publiques.

Comme la Chambre des députés et le Sénat, le président peut intenter des poursuites pénales à l’encontre de ministres pour des faits commis dans l’exercice de leurs fonctions. En pareil cas, le président possède le pouvoir de les suspendre, mais pas de les démettre.

Sur recommandation du Conseil supérieur de la Magistrature, le président nomme les juges et les procureurs du pays. À la Cour constitutionnelle, le président nomme trois juges de son choix sur les neuf que compte ce tribunal.

Avant de promulguer une loi adoptée par le parlement, le président peut demander à la Cour constitutionnelle de se prononcer sur sa constitutionnalité.

Après consultation du parlement, le président peut demander au peuple d’exprimer, par référendum, sa volonté au sujet des problèmes d’intérêt national.

Au nom du pays, le président signe les traités internationaux négociés par le Conseil des ministres et les soumet au parlement pour ratification.

Il est le commandant des forces armées et remplit la fonction de président du Conseil suprême de défense du pays. À ce titre, il promeut les grades de maréchal, de général et d’amiral aux soldats qui le méritent.

En cas d’agression armée dirigée contre le pays, le président prend les mesures nécessaires pour repousser l’agression et en informe immédiatement le parlement (ou le convoque immédiatement s’il n’est pas en session).

Exceptionnellement, le président peut invoquer l’état d’urgence dans tout le pays ou sur une partie de son territoire.

L’article 100 de la Constitution accorde au président le pouvoir d’adopter des décrets qui ont force de loi.

Bref, le président de Roumanie est détenteur de pouvoirs importants.

Conclusion

Pour les fins de la discussion, supposons que Călin Georgescu est coupable de tout ce qu’on lui reproche et qu’effectivement il a bénéficié d’une campagne de soutien de la Russie.

La question fondamentale à se poser est la suivante : est-ce que les résultats du scrutin représentent la volonté du peuple roumain ?

Le reste peut avoir de l’importance. Mais c’est secondaire.

Au Québec, lorsqu’un candidat ou une formation politique enfreint la loi électorale ou la loi concernant le financement des partis politiques, le contrevenant est soumis à l’amende.

Chez nous, le scrutin serait annulé seulement s’il était l’objet d’une fraude massive. Autrement dit, si ses résultats étaient contraires à la volonté populaire. Ce qui n’est jamais arrivé.

En Roumanie, les tribunaux ont le pouvoir d’annuler un scrutin lorsqu’elles estiment que des acteurs étrangers ont eu une ‘mauvaise influence’ sur le peuple. Ce peuple si influençable…

Plus grave encore, dans l’ensemble de l’Union européenne, le droit souverain des peuples à choisir leurs dirigeants — ce qui constitue le fondement même de la Démocratie — n’est pas garanti.

En effet, la justice européenne est dotée du pouvoir absolu de nier aux peuples leur droit à des élections libres et démocratiques. Ce qu’elle n’a pas hésité à faire en Roumanie.

Références :
Algorithmic Influence on Elections: Insights from Romania’s Case Study
Călin Georgescu
Constitution de la Roumanie
Decision: Călin Georgescu against Romania
Décision du Parlement européen sur la constitution, les compétences, la composition numérique et la durée du mandat d’une commission spéciale sur le «bouclier européen de la démocratie»
Décision d’annuler le processus électoral (en roumain)
Digihumanism unveils massive astroturfing on TikTok biaising the Romanian presidential elections
Élection annulée, manifestations : le chaos politique s’intensifie en Roumanie
Élection présidentielle roumaine de 2024
From Underdog to Contender: The Rise of Călin Georgescu in the Polls
La Commission européenne ouvre une procédure formelle à l’encontre de TikTok au titre du règlement sur les services numériques en ce qui concerne les risques liés à l’intégrité des élections
Le Parlement européen approuve la création d’un comité « Bouclier européen pour la démocratie » pour lutter contre la « désinformation » en ligne
L’intégrale du discours de Vance à Munich en anglais et en français !
Manipulation d’algorithmes et instrumentalisation d’influenceurs : enseignements de l’élection présidentielle en Roumanie & risques pour la France
« On l’a fait en Roumanie…»: Thierry Breton réagit aux ingérences de Musk en Allemagne avec l’AfD
Rejet par la Cour européenne des demandes de Călin Georgescu concernant l’annulation de l’élection présidentielle
Roumanie
Roumanie : des vidéos pro-Georgescu liées à une énigmatique « agence d’influenceurs » polonaise
Roumanie : influenceurs, comptes automatisés et publicités illégales au service d’une campagne d’ingérence hors normes

Compléments de lecture :
Élections en Côte d’Ivoire : les candidatures de Gbagbo, Soro, et Blé Goudé sont menacées (2025-03-18)
Turquie : le maire d’Istanbul, principal opposant au président, arrêté (2025-03-19)
Turkey : ‘This is about injustice’. Crowds defy ban to protest over Istanbul mayor’s detention (2025-03-20)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le mythe du néonazisme russe

Publié le 15 mars 2025 | Temps de lecture : 6 minutes


 
Introduction

Un tribunal finlandais de première instance condamnait hier le Russe Vojislav Torden (né Ian Petrovski) pour des faits survenus en Ukraine le 5 septembre 2014, c’est-à-dire il a plus d’une décennie.

Ce qui a attiré mon attention, ce sont les titres des articles publiés par des quotidiens francophones — mais, en réalité, écrits par l’Agence France-Presse (AFP) — qui, unanimement, qualifient de ‘néonazis’ l’accusé, de même que la milice Roussitch qu’il dirigeait à l’époque.

En réalité, Roussitch fait partie des milices armées hypernationalistes (et non néonazies) qui servaient de supplétifs à l’armée russe. En Ukraine, ces milices ont commis des crimes de guerre. Comme tous les belligérants dans ce conflit.

Nationalisme russe vs néonazisme

La différence fondamentale entre le nationalisme russe et le néonazisme, c’est que le premier glorifie la Russie (de même que sa culture) et s’oppose aux pays qui la menacent, alors que le second est une idéologie haineuse à l’égard de ‘races’ ou de groupes ethniques.

Autrefois dans l’URSS et aujourd’hui dans la Fédération de Russie, la haine interethnique est une menace à la cohésion sociale. Voilà pourquoi elle y est combattue.

D’où le fait qu’à l’éclatement de l’URSS, une multitude de conflits ethniques (longtemps réprimés) ont éclaté en ex-Yougoslavie, en Ukraine et en Géorgie.

La diabolisation du néonazisme en Russie

Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, entre 22 et 27 millions de Russes ont perdu la vie, soit entre treize et seize pour cent de la population du pays.

Depuis ce temps, le nazisme est diabolisé en Russie. Et toute personne qui se réclamerait de cette idéologie y serait aussitôt considérée comme un traitre et arrêtée.

Le contexte ukrainien en 2014

Le 23 février 2014, le parlement ukrainien annonçait son intention de retirer au russe son statut de langue officielle dans les régions du pays où les Ukrainiens russophones étaient majoritaires.

Si le gouvernement canadien avait le pouvoir de retirer au français son statut de langue officielle au Québec, il provoquerait l’indépendance du Québec.

Pour écraser la révolte dans l’Est de l’Ukraine, Kyiv a secrètement payé des milices néonazies œuvrant dans l’ouest de l’Ukraine pour qu’elles viennent massacrer les insurgés russophones à l’autre extrémité du pays.

Voilà pourquoi, entre 2014 et 2022, cette guerre civile a fait entre quatorze et seize-mille morts, très majoritairement parmi la population russophone de l’Est du pays.

L’accusation contre Vojislav Torden

Le 5 septembre 2014, la milice Roussitch a pris en embuscade un convoi transportant des soldats du bataillon néonazi Aïdar, incorporé dans les forces de défense ukrainienne.

À cette occasion, vingt-deux miliciens sont morts et quatre ont été blessés.

Vojislav Torden a été condamné hier pour avoir exécuté un des prisonniers, fait mutiler un autre (mort depuis de ses blessures), et fait publier sur les médias sociaux des photos sur lesquelles ses miliciens posaient fièrement devant le cadavre d’un de leurs prisonniers (ce qui est interdit par la Convention de Genève).

Une compétence extraterritoriale ?

En Droit international, seule la Cour pénale internationale (située à La Haye, aux Pays-Bas) a autorité pour juger les personnes responsables de crimes de guerre.

Vojislav Torden n’était pas visé par un mandat international de cette cour et les crimes pour lesquels il a été condamné en Finlande n’ont pas été commis dans ce pays. De plus, l’accusé n’est pas Finlandais, et ses victimes ne le sont pas non plus.

Si ce jugement est présenté contre une grande victoire contre l’impunité des criminels de guerre, c’est surtout un précédent en vertu duquel le système judiciaire de n’importe quel pays peut prétendre à l’extraterritorialité de la compétence de ses tribunaux.

Conclusion

Pour justifier la présence avérée de milices néonazies en Ukraine, la propagande occidentale essaie depuis plus de dix ans de nous faire croire que le néonazisme existerait aussi en Russie.

Le message implicite est le suivant : pourquoi la Russie se plaint-elle de la présence de milices néonazies en Ukraine quand elle-même les tolère sur son propre territoire ?

Ce qui étonne, c’est l’unanimité de la presse occidentale — notamment les grands quotidiens alimentés par l’Agence France-Presse (AFP) — à répéter le mensonge grossier qui consiste à confonde le nationalisme russe à du néonazisme alors que les deux sont complètement différents.

Références :
Alexeï Miltchakov
Droit international et géopolitique (première partie)
En Ukraine, la milice russe néo-nazie Rusich encourage la torture des prisonniers ukrainiens
Finnish Verdict Due for Russian Accused of Ukraine War Crimes
Finlande : un néonazi russe condamné à la pérpétuité pour des crimes de guerre en Ukraine
Guerre en Ukraine : Qui est ce néonazi russe condamné en Finlande pour crimes de guerre ?
Guerre en Ukraine : un néonazi russe condamné à perpétuité, « une étape-clé dans la lutte contre l’impunité »
Johann Chapoutot, historien : « Ce sont les libéraux autoritaires qui ont porté les nazis au pouvoir »
Groupe Roussitch
Un néonazi russe condamné à la pérpétuité en Finlande pour des crimes de guerre en Ukraine
La condamnation d’un néonazi russe en Finlande pour des crimes de guerre commis en Ukraine, un procès qui pourrait faire jurisprudence
La nostalgie nazie en Ukraine
Pertes humaines pendant la Seconde Guerre mondiale
Russian Neo-Nazi Leader Receives Life Sentence in Finland for War Crimes in Ukraine
Ukraine : la Finlande soupçonne un néonazi russe de crime de guerre en 2014
Ukraine : l’histoire secrète de la révolution de Maïdan
Un néonazi russe condamné à la pérpétuité en Finlande pour des crimes de guerre en Ukraine (L’Express)
Un néonazi russe condamné à la pérpétuité en Finlande pour des crimes de guerre en Ukraine (TV5 Monde)
Un paramilitaire néonazi russe condamné à la perpétuité en Finlande pour des crimes de guerre en Ukraine
24e bataillon d’assaut « Aidar »

Compléments de lecture :
La corruption de la presse occidentale par Washington
Communistes = Nazis ? Entretien et débunk avec Johann Chapoutot, historien (vidéo)

Pour consulter tous les textes de ce blogue consacrés à la guerre russo-ukrainienne, veuillez cliquer sur ceci.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Un petit clin d’œil en ce mois du ramadan

Publié le 14 mars 2025 | Temps de lecture : 1 minute
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Depuis déjà plusieurs jours, je cherchais un moyen d’offrir mes salutations aux lecteurs musulmans du blogue en ce mois du ramadan…

…quand je suis tombé sur cette compilation des performances de la troupe de danse Mayyas au télé-crochet America’s Got Talent qui lui ont valu de remporter la première place en 2022.

Fondée à Beyrouth en 2018, cette troupe libanaise féminine est composée de 36 danseuses qui exécutent les chorégraphies de Nadim Cherfan, leur professeur et directeur artistique.

Signalons que le mot ‘mayyas’ est la transcription phonétique d’un mot arabe qui désigne le déhanchement fier des lionnes sur leur territoire.

En 2019, la troupe a remporté le premier prix à Arabs Got Talent et s’est classée jusqu’en demi-finale à Britain’s Got Talent (où elle a été la seule participation provenant du Proche-Orient).

Trois ans plus tard, les Mayyas se lançaient à l’assaut d’America’s Got Talent, avec le résultat qu’on sait.

Référence : La troupe de danse libanaise Mayyas veut remporter la finale de l’émission «America’s got talent»

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