Rêverie lavande

Publié le 9 avril 2023 | Temps de lecture : 1 minute
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Telle quelle, sans post-traitement, cette photo était un exemple d’infrarouge ‘Pamplemousse rose’.

Mais comme la chenille qui devient papillon, cette photo s’est métamorphosée lors d’un passage sous Photoshop.

Détails techniques : Panasonic GX1 infrarouge à spectre complet, objectif Lumix 14-45mm + filtre bleu 80A d’Omega. Balance des blancs automatique. Post-traitement important sous Photoshop.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le parc Beaubien d’Outremont en jaune

Publié le 1 avril 2023 | Temps de lecture : 1 minute
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Les fins de semaine, il m’arrive de prendre une de mes vieilles photos et de la transformer sous Photoshop sans but précis.

Au départ, c’était un exemple d’infrarouge Rose rétro. Et c’est devenu la photo ensoleillée d’un monde irréel.

Détails techniques : Panasonic GX1 infrarouge à spectre complet, objectif Lumix 20mm F/1,7 + filtre vert jaunâtre Лomo ж3-2*. Balance des blancs automatique. Post-traitement important sous Photoshop.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Montréal en lumière 2023 (en infrarouge)

Publié le 20 février 2023 | Temps de lecture : 2 minutes
Prismaphonik sur l’esplanade de la Place des Arts
Vue du site d’ouest en est
Grande Roue vue de l’intérieur d’Iceberg

Après une première visite vendredi dernier, je suis retourné sur le site de Montréal en lumière le lendemain soir pour expérimenter la photo de nuit à l’infrarouge.

Pour que celle-ci se distingue d’une simple photo en couleur, il doit y avoir une souche de rayonnement infrarouge. Le jour, c’est simple; c’est le soleil.

Mais la nuit…

Dès le départ, j’ai dû renoncer à utiliser les trois filtres de l’infrarouge Rose bonbon car ils assombrissaient trop l’image.

Dans les photos ci-dessus, seul un filtre bleu Hoya C12 a été utilisé.

Dans la première de cette série, la colonnade de la Place des Arts est teintée rose. Ce qui prouve que même la nuit, certaines sources lumineuses émettent du rayonnement infrarouge (partiellement bloqué par le filtre d’Hoya).

Toutes ces photos manquent de netteté comme si le stabilisateur d’image de mon appareil n’avait pas fonctionné. En dépit de ce défaut, j’aime bien le résultat.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif PanLeica 8-18mm + filtre bleu Hoya C12
1re photo : 1/40 sec. — F/3,2 — ISO 6400 — 10 mm
2e  photo : 1/25 sec. — F/4,0 — ISO 6400 — 18 mm
3e  photo : 1/50 sec. — F/3,2 — ISO 6400 — 11 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Vœux de la saison

Publié le 25 décembre 2022 | Temps de lecture : 0 minutes



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Écrit par Jean-Pierre Martel


Sur l’ile Sainte-Hélène

Publié le 14 décembre 2022 | Temps de lecture : 1 minute



 
Lundi dernier, je me suis rendu sur l’ile Sainte-Hélène dans le but de photographier le lac des Cygnes.

Le meilleur point de vue pour ce faire est sur le pont de la Concorde. Malheureusement, celui-ci était en réparation, précisément à cet endroit.

J’ai plutôt rapporté les photos ci-dessus.

La deuxième me plait beaucoup. Pour l’observer en plus haute résolution, il suffit de cliquer sur son imagette.

Détails techniques : Olympus OM-D e-M5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtres à infrarouge HyperBleu (filtre bleu FS KB20 + filtre bleu Hoya 80c).
1re photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 24 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La nature sous observation

Publié le 12 décembre 2022 | Temps de lecture : 1 minute


 
Sous la présidence conjointe de la Chine et du Canada, la COP15 se tient actuellement à Montréal jusqu’au 19 décembre.

À cette occasion, notre ville accueille environ vingt-mille délégués provenant de 190 pays qui se penchent sur les moyens à prendre pour protéger la biodiversité de la planète.

Détails techniques : Olympus OM-D e-M5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtres à infrarouge HyperBleu (filtre bleu FS KB20 + filtre bleu Hoya 80c) — 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’infrarouge HyperBleu

Publié le 11 décembre 2022 | Temps de lecture : 1 minute






 
Quand les feuillus sont complètement dénudés, ce n’est pas un très bon temps pour faire de l’infrarouge Rose bonbon. Conséquemment, j’ai mis au point un nouveau style d’infrarouge.

Plus de saison, le règne minéral y adopte des couleurs froides alors que la végétation est habituellement abricot, mais parfois tomate séchée.

Si on se fie à l’Exif des photos (ci-dessous), rien ne justifie qu’elles soient à ce point foncées, si ce n’est le désir de mettre en valeur la richesse de leurs tons.

Détails techniques : Olympus OM-D e-M5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtres à infrarouge HyperBleu (filtre bleu FS KB20 + filtre bleu Hoya 80c). Balance des blancs automatique.
1re photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm
2e  photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
4e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
5e  photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Cet après-midi au Jardin de Chine

Publié le 10 décembre 2022 | Temps de lecture : 1 minute
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Détails techniques : OM-D e-M5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtres à infrarouge HyperBleu (bleu FS KB20 + filtre bleu Hoya 80c) – 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm.

Balance des blancs automatiques. Post-traitement : Nik Color Efex Pro (Tonal Contrast) et vignettage ajouté.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le pré-traitement photographique

Publié le 30 novembre 2022 | Temps de lecture : 7 minutes

Introduction

À l’époque de la photographie argentique — c’est-à-dire de la photographie sur pellicule — les photos étaient développées de manière artisanale en chambre noire ou de manière commerciale en laboratoire.

En modifiant le temps de développement d’une image, on pouvait corriger un défaut d’exposition. Ce défaut pouvait être généralisé ou localisé.

En photographie numérique, on peut appliquer en quelques secondes des changements qui auraient pris un temps considérable en chambre noire.

On considère généralement que toutes les modifications subies par l’image après son enregistrement sur la carte-mémoire de l’appareil photo constituent du post-traitement.

En réalité, le post-traitement débute après que les photons de l’image aient touché le capteur de l’appareil photo. Donc, avant même que l’image soit enregistrée.

Dans le cas d’un JPEG par exemple, l’application de la balance de blanc déterminée à l’avance par la configuration de l’appareil est du post-traitement au même titre que le changement de la balance de blanc à l’ordinateur.

De la même manière, l’application de filtres artistiques dans le boitier des appareils Olympus, entre la capture de l’image par le capteur et son enregistrement sur la carte-mémoire, est également du post-traitement effectué par l’appareil-photo.

Le pré-traitement

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Avant l’invention de la photo numérique, une scène éclairée par une ampoule électrique possédait une teinte jaunâtre. Celle éclairée par un néon était verdâtre.

Pour corriger ces défauts, on vissait un filtre de couleur au-devant de l’objectif afin de corriger la température de la lumière (exprimée en degrés Kelvin). Cela s’appelait la correction des couleurs.

D’autre part, pour obtenir un flou artistique, le photographe pouvait ajouter de la buée sur la lentille avant de son objectif en y expirant la bouche grande ouverte et en s’empressant de prendre sa photo avant que la buée s’évapore.

Pour éviter cette évaporation, le photographe David Hamilton appliquait plutôt de la gelée de pétrole (Vaseline™) au pourtour d’un filtre transparent vissé à son objectif.

Bref, tout cela peut être qualifié de pré-traitement puisque l’image est traitée avant d’avoir atteint la pellicule (ou le capteur, dans le cas d’une photo numérique).

Pré- et post-traitement en photographie infrarouge

Autrefois couteuse et peu utilisée (sauf à des fins d’espionnage militaire), la photographie infrarouge a pris son essor avec l’avènement de la photographie numérique.

Le capteur d’un appareil photo numérique peut enregistrer non seulement la lumière visible, mais également l’ultraviolet et l’infrarouge.

Pour que les images qu’il capte ressemblent à ce que nos yeux perçoivent, on insère normalement dans le boitier un filtre qui bloque à la fois l’ultraviolet et l’infrarouge pour ne laisser passer que la lumière visible.

L’infrarouge noir et blanc

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En lui retirant le filtre qui bloque l’infrarouge pour le remplacer par un filtre qui, au contraire, bloque la lumière visible, l’appareil photo ne capte alors que l’infrarouge.

D’autre part, pour effectuer de la photosynthèse, la végétation absorbe le rouge et rejette le vert. Ce dernier, rebondissant à nos yeux, fait en sorte que la végétation nous apparait verte.

L’infrarouge correspond à la chaleur du soleil. Tout comme le blanc d’œuf coagulera à la cuisson, l’infrarouge dénature les protéines végétales, dont celles impliquées dans le métabolisme de la plante. Donc, la végétation doit impérativement s’en débarrasser puisque l’infrarouge représente pour elle une menace mortelle.

Et comme la végétation réfléchit beaucoup plus l’infrarouge que la lumière visible, le feuillage des arbres variera de vert moyen à vert foncé sur une photo couleur ordinaire, alors qu’il variera à l’infrarouge de très pâle à très foncé. En somme, le feuillage aura un écart dynamique beaucoup plus grand.

C’est l’avantage de la photographie de paysage en infrarouge et c’est ce qui explique sa popularité, une fois la photo transformée en noir et blanc.

L’infrarouge en fausses couleurs

© 2022 — Baptiste Guillemin, photographe

La photographie numérique a non seulement popularisé l’infrarouge, mais l’a fait bénéficier de techniques de traitement de l’image impossible à obtenir en chambre noire.

La substitution de canal et le recours à des balances des blancs personnalisées ont permis de conférer aux photos infrarouges des teintes éloignées du réalisme photographique.

Toutefois, un des tabous de l’infrarouge en fausses couleurs est que le ciel, s’il est visible sur la photo, doit être bleu. Le reste est sujet à toutes les licences.

L’infrarouge couleur

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C’est vers 2015 qu’un photographe français nommé Yann Philippe a mis au point un filtre qui permet, sur un appareil infrarouge à spectre complet, de mimer l’aspect de l’Aérochrome, une pellicule infrarouge de Kodak (aujourd’hui discontinuée).

Pour ce faire, M. Philippe a testé différentes combinaisons de filtres et en a choisi trois ou quatre qui, superposés, donnaient l’effet recherché.

Ce faisant, Yann Philippe donnait naissance à une nouvelle discipline au sein de l’infrarouge; l’infrarouge couleur.

En comparaison avec l’infrarouge en fausses couleurs, l’infrarouge couleur peut s’obtenir sans post-traitement. Les filtres utilisés laissent passer certaines couleurs et en masquent d’autres. Bref, ils ne révèlent que des couleurs déjà présentes dans l’image.

Photo emblématique de l’infrarouge Rose bonbon

En 2021, un deuxième style d’infrarouge couleur a été mis au point, soit l’infrarouge Rose bonbon.

L’un et l’autre marquent le retour en force du pré-traitement dans l’art photographique.

Pour terminer, précisons que l’infrarouge couleur est un sujet d’expérimentations et de recherche pour de nombreux photographes.

© 2022 — Fedia Le Grill (Filtres utilisés : Lee No 115 Peacock Blue + GRB3)

Parmi ceux-ci, mentionnons Fedia Le Grill — photographe d’avant-garde œuvrant en Bretagne — qui a exploré l’utilisation en infrarouge des filtres Lee, conçus pour les éclairagistes de scène.

Conclusion

Contrairement au post-traitement — qui aboutit généralement à du noir et blanc ou à une photo en fausses couleurs — le pré-traitement est la voie de l’avenir pour la photographie infrarouge.

D’une part parce que l’austérité du noir et blanc condamne son esthétique à une audience limitée.

Et d’autre part parce que le post-traitement en fausses couleurs nécessite une connaissance des techniques avancées des logiciels de traitement de l’image. En particulier, la substitution de canal est l’arme atomique de la retouche photographique, une arme auquel aucun photographe ne recourt normalement.

À l’opposé, le pré-traitement photographique est d’une désarmante simplicité puisqu’il correspond à du ‘prêt-à-porter’ chromatique; il suffit de visser les filtres qui correspondent à une ‘recette’ infrarouge (l’IR Chrome ou le Rose bonbon, par exemple) pour obtenir l’effet souhaité.

Et dans le bouillonnement des trouvailles qu’on peut déjà observer sur les forums consacrés à la photographie infrarouge, on peut s’attendre à ce qu’émergent des styles standardisés d’infrarouge couleur qui attireront un nombre croissant de personnes vers cette discipline photographique.

C’est dans ce sens que le pré-traitement est destiné à une grande popularité en infrarouge puisqu’il libère le photographe de l’obligation d’être un gourou de Photoshop pour pouvoir s’exprimer dans cette discipline.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Fin d’automne en infrarouge Rose bonbon

Publié le 27 octobre 2022 | Temps de lecture : 2 minutes




 
Au gros soleil l’été, une pierre peut être brulante alors que le feuillage est approximativement à la température ambiante.

Cela s’explique par le fait que cette pierre absorbe le rayonnement infrarouge — responsable de la chaleur du soleil — alors que la végétation rejette l’infrarouge massivement puisque celui-ci est une menace pour ses processus biochimiques.

Normalement, environ la moitié de la lumière solaire est composée de rayonnement infrarouge.

Les trois filtres qui sont nécessaires pour créer des photos infrarouges Rose bonbon modifient cet équilibre au profit de la lumière visible.

Placés entre le sujet et le capteur de l’appareil photo, ces filtres sont capables de bloquer de manière importante l’infrarouge des objets qui en réfléchissent peu (qui, de ce fait, apparaitront de couleur presque normale).

Mais la quantité réfléchie par le feuillage est telle qu’en dépit des filtres, la végétation apparaitra rose quand même.
 

Before imageAfter image
Infrarouge
Couleurs vraies

 
À la fin de l’automne, le feuillage mourant perd de son aptitude à faire rebondir l’infrarouge. Du coup, on voit apparaitre des différences de coloris entre la végétation encore vigoureuse et celle qui vit ses derniers jours.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les 3 premières photos) et M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (4e photo) + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu FS KB20 + filtre bleu 80C d’Hoya
1re photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
3e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 14 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 150 mm / 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 150 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel