Le parc Jean-Drapeau (3e partie)

Publié le 28 août 2025 | Temps de lecture : 4 minutes


 
Le troisième texte de cette série est consacré à la partie de l’ile Sainte-Hélène située au sud de la boucle que crée le chemin du Tour de l’ile.


Pavillon Hélène de Champlain

Construit en brèche (une pierre brun rougeâtre) en deux étapes en raison de la guerre (de 1938 à 1939 et de 1951 à 1953), le pavillon Hélène de Champlain adopte le style des maisons traditionnelles québécoises (point 1 sur la carte). Il est l’œuvre des architectes Émile Daoust et Donat Beaupré,

L’édifice fut transformé en restaurant de luxe en 1955.

Il connut ses heures de gloire en 1967 alors qu’il servait de salle de réception destinée à accueillir les chefs d’État qui, tour à tour, venaient honorer de leur présence le pavillon représentant leur pays à Expo67.

Depuis, ce bâtiment est à l’abandon.

Cosmotome No 7 (1964), d’Yvette Bisson

À l’arrière, sa roseraie en hémicycle — conçue par Louis Perron, le premier paysagiste Québécois francophone — n’est pas complètement à l’abandon puisqu’on y tond le gazon.

On y trouve la sculpture Cosmotome No 7. Au fil des années, cette sculpture en béton armé s’était tellement dégradée que la ville de Montréal l’a remplacée par une réplique.

La Bioshère de Montréal

La Biosphère de Montréal est un des chefs-d’œuvre architecturaux du XXe siècle (point 2).

Conçu par les architectes Richard Buckminster-Fuller et Shoji Sadao, ce dôme géodésique (le plus vaste au monde) était originellement le pavillon américain à l’Expo67. Il y fut le plus visité avec 5,3 millions d’entrées, sans compter tous ceux qui l’ont traversé quelques instants en mini-rail.

En 1976, un incendie consuma son revêtement de polymère, mais laissa intacte sa structure d’acier.

Depuis 2021, la Bioshère est intégrée au complexe muséal Espace pour la vie de la ville de Montréal. On y présente des expositions consacrées à l’environnement.

Signe solaire (1967), de Jean Lefébure

Plus connu comme peintre, le sculpteur montréalais Jean Lefébure a utilisé l’acier, le béton, la fibre de verre, la limaille de bronze et de la résine époxy pour réaliser cette œuvre.


Une des aires pour piqueniquer sur l’ile (point 4)
Station de métro (point 5)
Complexe aquatique

C’est en 1953 que fut inauguré le complexe aquatique de l’ile Sainte-Hélène (point 6). En plus de jeux d’eau, il comprend trois grands bassins.

Celui qu’on voit au loin sur la photo est la piscine réservée aux équipes sportives de plongeon.

Au centre se trouve la piscine à pente progressive. D’une superficie de 3 557 m², son fond est tapissé de caoutchouc rembourré pour le confort et la sécurité des enfants.

Le complexe comprend également une troisième piscine publique (hors champ) consacrée à la nage en longueur.

La Ville imaginaire, de Charters de Almeida (1997)

Pour célébrer le trentième anniversaire de l’Expo67, la Société de transport de Lisbonne a donné cette œuvre à la Société de transport de Montréal (point 7).

À son tour, cette dernière l’a offerte à la ville de Montréal.


Les Trois disques (1967), d’Alexandre Calder

Alexander Calder créa Trois disques pour décorer le site de l’Expo67. Haute de 21,3 mètres, c’est une des plus grandes sculptures du XXe siècle.

Elle fut le don à l’Expo67 de l’International Nickel Company of Canada. Celle-ci convainquit Calder de la réaliser dans un alliage brut d’acier et de nickel (et non en fer peint, comme il en avait l’habitude).

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet + objectifs PanLeica 8-18 mm (1re, 2e, 3e, 5e et 8e photos), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (4e, 6e et 7e photos) et Lumix 14-45 mm (9e, 10e, 11e et 12e photos) + les filtres de l’infrarouge Jaune 3629.

Pour consulter tous les textes de ce blogue consacrés à l’infrarouge couleur, veuillez cliquer sur ceci.

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