Bref séjour à Ulverton

Le 24 juillet 2018

C’est à l’invitation d’une amie (que je remercie) que j’ai passé une journée dans le village d’Ulverton, en Estrie.

Depuis ma dernière visite, il y a sept ans, la nouveauté la plus importante du village est le développement du domaine viticole appelé Les vallons de Wadleigh, où poussent plus de seize-mille plants de trois cépages hybrides, soit le Frontenac noir, le Frontenac gris et le Frontenac blanc.

Voici quelques souvenirs photographiques rapportés de ce voyage.

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Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 40 mm
3e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
4e  photo : 1/640 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 34 mm
5e  photo : 1/500 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 26 mm
6e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
7e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 29 mm
8e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm

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7 commentaires à Bref séjour à Ulverton

  1. sandy39 dit :

    VOYAGE D’UN JOUR…

    Chez une amie pour un jour, je suppose que c’était pas très loin de chez Vous..

    Un séjour d’un jour, en pleine nature, avec objectif en main, il fallait accepter cette invitation, au bout du Chemin… pour, toujours, nous montrer les photos rapportées…

    Alors, pourrions-nous, savoir dans quelle partie du monde, habitent ces moutons ?

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Où est Ulverton ?

      Peuplée de 418 habitants, cette municipalité est située en Estrie. Précisons que l’Estrie est cette partie du sud-est du Québec où les milliers de Loyalistes se sont réfugiés après la Révolution américaine.

      À l’époque, la région était inhabitée, même par des peuples autochtones.

      Ces colons américains ont créé des lotissements plutôt carrés, comme ils avaient l’habitude le faire. Cela contraste avec ces longues et étroites bandes de terrain parallèles qui partent d’un cours d’eau comme on les créait dans les seigneuries françaises. À vol d’oiseau, cette différence est frappante.

      La région est délicatement vallonnée. Les paysages agricoles sont enchanteurs.

      Même si les angloQuébécois y sont devenus minoritaires, beaucoup de villes, comme Ulverton, ont conservé leurs noms anglais, par respect pour le passé et en hommage à la contribution de ces immigrants américains au développement économique du Québec.

  2. sandy39 dit :

    AUX PAYSAGES ENCHANTEURS…

    Comme j’ai trouvé étrange qu’il y aie de la vigne, je suppose que le climat y est plus doux qu’à Montréal et, que le terrain est propice à la culture…

    Je reste sous le charme de cette Nature et, franchement étonnée qu’on y trouve des plants de cépages…

    Prochainement, j’espère que vous me parlerez de la richesse de ces sols et ce Frontenac…

    Ils parlent, anglais, aussi ?

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Depuis toujours, il existe des vignes rustiques au Québec. Toutefois notre climat est trop nordique pour qu’on puisse y cultiver les cépages généralement utilisés pour faire du vin.

      Profitant de la présence de micrclimats dans certaines régions du sud-est du Québec, des vignerons ont créé les premiers vignobles québécois en 1980. Plusieurs de ces pionniers étaient d’origine européenne.

      Ils utilisèrent des cépages hybrides : chaunac, seyval blanc et de maréchal Foch.

      On les dits hybrides puisqu’ils résultent d’un croisement entre deux cépages, dont l’un est plus résistant aux rigueurs de notre climat.

      C’est en 1978 que l’Université du Minnesota a mis au point le frontenac noir. Ce cépage est un croisement entre un cépage rustique de cet État américain (le Vitis riparia No 89) et un cépage hybride français (le landot 4511).

      Les plants de frontenac noir peuvent résister à des températures hivernales de -36°C.

      Avec le réchauffement climatique et l’adoption de techniques viticoles de pointe, on a commencé depuis peu à cultiver au Québec des cépages traditionnellement utilisés en Europe.

      L’engouement pour les vins québécois a incité Louis Lurton à vendre dernièrement son vignoble français afin de cultiver la vigne au Québec et ainsi se rapprocher de son fils qui vit ici.

      Pour terminer au sujet de l’Estrie, cette région du Québec été peuplée originellement de réfugiés américains (donc anglophones). Au fil des décennies, leurs descendants sont devenus minoritaires. Si bien que de nos jours, la région est très majoritairement francophone.

      Références :
      Frontenac
      Petite histoire de la vigne au Québec
      Un vigneron français investit à Saint-Basile-le-Grand

  3. sandy39 dit :

    Merci J.Pierre. C’est très intéressant !

    Mais, ne manquerait-il pas une carte pour illustrer tout ça ?

  4. sandy39 dit :

    C’est quand même mieux, non, lorsque nous pouvons situer…

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