Voyage à Porto : jour 8

Le 5 octobre 2017

Aujourd’hui, j’ai décidé d’effectuer une des visites guidées du Teatro Nacional São João qui sont offertes du mardi au samedi à 12h30.

Pour ce faire, je descends jusqu’à l’extrémité sud de la Place de la Liberté, puis je remonte la Rua 31 de Janeiro.

Mais avant d’entamer la montée de cette rue, je fais un détour au concessionnaire d’appareils photo Leica dont la boutique est sur la Rua de Sá da Bandeira.

À l’avant, la boutique présente une exposition des modèles anciens et courants de cette marque prestigieuse.

Aperçu de la boutique Leica

À l’arrière, on présente une exposition temporaire d’un photographe qui utilise cette marque. Lors de mon passage, il s’agissait des photos que Pedro Matos a rapportées d’un photoreportage en Afrique.

Tram électrique du circuit No 22

Pour les amateurs de pittoresque ou pour ceux qui veulent simplement éviter l’effort de monter les dénivellations, un tram électrique effectue de 10h à 19h le circuit No 22 qui part de l’église des Carmes et qui, entre autres, parcoure la Rua 31 de Janeiro sur toute sa longueur.

Glacier Bianco

Sur cette rue, le glacier Bianco affiche sa façade Art nouveau…

Angelots de la bijouterie Machado

…tandis qu’un angelot offre un collier de perles noires au-dessus de l’entrée de la bijouterie Machado.

Plafond du Teatro Nacional São João

Au cout de 5 euros, on peut visiter le Théâtre national Saint-Jean.

Inaugurée en 1798, la salle d’opéra connue sous le nom de Théâtre royal de Porto fut détruite par un incendie en 1908 et rouverte en 1920.

Puis elle devint un palace cinématographique et finalement une salle de théâtre.

La visite permet de voir les coulisses, la loge des comédiens, l’arrière-scène, etc.

La visite n’intéressera sans doute que les passionnés de théâtre. Ceux qui, comme moi, s’attendent à y voir l’opulence d’une salle d’opéra seront déçus; la salle principale est assez quelconque.

Son seul intérêt est son plafond, dont les couleurs jurent depuis que la salle, originellement dans des teintes jaunâtres, a été repeinte dans un rouge chocolaté.

En me rendant au Museu Militar, je croise le Cemitério do Prado Repouso.

Cemitério do Prado Repouso

Aménagé en 1839, ce cimetière permet de constater la dévotion des citoyens de la ville pour leurs parents et amis disparus.

Les allées principales sont bordées de monuments qui n’ont pas la splendeur de ceux de Prague, de Paris, de Barcelone ou de La Havane.

Mais ce qui est frappant, c’est de voir que presque toutes les tombes sont décorées de fleurs (artificielles ou naturelles) et/ou de lampions. Au moment de ma visite, de nombreux employés s’affairaient à nettoyer les pierres au sol ou à tailler les arbres.

À droite sur la photo ci-dessus, au loin, on voit les casiers blancs placés à la périphérie du cimetière, généralement décorés d’un petit bouquet de fleurs.

Soldats de plomb

Le musée Militaire de Porto est très spécial. Dans sa cour arrière, on y présente une petite collection de pièces d’artillerie d’un intérêt limité.

À l’intérieur, le musée présente sa collection ahurissante de seize-mille figurines de plomb.

Disposés dans des vitrines, ils portent un numéro de référence dont on trouve la signification sur des fiches placées à proximité (sur la photo, sous la tablette).

Certains sont des personnages historiques (hommes ou femmes) présentés individuellement. D’autres sont des bataillons ou des régiments entiers qui vont de l’antiquité à l’époque moderne.

Bref, si vous êtes amateurs de soldats de plomb, vous serez ravis. Prix d’entrée : 3 euros.

Muralha Fernandina

Je reviens sur mes pas et me dirige quelques rues au sud du Teatro Nacional São João dont j’ai fait la visite plus tôt.

Je vois la seconde muraille protectrice de Porto, construite au XIVe siècle après la tentative d’invasion du roi de Castille. Cette muraille a été terminée sous le règne du roi Ferdinand Ier de Portugal (d’où son nom).

On la détruisit en bonne partie au XVIIIe siècle.

Puis je termine ma journée par la visite de l’église des Clarisses.

Portail renaissance de l’Igreja de Santa Clara

La Rua de Saraiva de Carvalho est une rue d’environ 160 mètres située à l’Est de la cathédrale de Porto. Sur son côté sud, elle longe un parc anonyme. Or dans le coin Sud-Est de ce parc, l’ouverture discrète d’un mur donne accès à une des églises les plus merveilleuses de Porto.

De plan rectangulaire, cette petite église renferme un maitre-autel et des autels latéraux en bois doré les plus beaux que j’ai vus jusqu’ici après ceux de l’église Saint-François (visitée au 6e jour de ce voyage). Contrairement à cette dernière, ici l’intérieur est entièrement recouvert de bois.

Voilà ce qui complète cette journée.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (5e photo), M.Zuiko 25 mm F/1,2 (7e photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
2e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 23 mm
3e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
4e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 18 mm
5e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 10 mm
6e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 30 mm
7e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 250 — 25 mm
8e  photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
9e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm


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2 commentaires à Voyage à Porto : jour 8

  1. sandy39 dit :

    Au concessionnaire d’appareils photos : je parie que vous y avez acheté quelque chose…

    Au Bianco Vicent, je sens comme un air rétro où le café serait servi avec un carré de chocolat… même si les colonnes entortillées de l’Igreja de Santa Clara m’attirent…

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Aie-je acheté quelque chose à la boutique Leica ? Eh bien non, j’ai résisté à la tentation.

      Il faut dire que dans le petit monde de la photo, les accessoires d’une marque sont généralement incompatibles avec les appareils des autres marques.

      Ce qui ne m’empêche pas d’aimer la beauté du design des appareils Leica.

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