Deuxième voyage à Paris : jour 27

Le 28 octobre 2015

Autre journée ensoleillée. Après le Bois de Boulogne, allons voir au Bois de Vincennes et, en même temps, visiter l’est du 12e arrondissement, que je n’ai jamais vu.

En sortant de la station de métro, on est à deux pas du Palais de la Porte Dorée. Construit pour l’Exposition coloniale de 1931, ce chef-d’œuvre Art Deco célébrait fièrement le passé colonial de la France. Il abrite aujourd’hui un musée de l’Histoire de l’immigration, de même qu’un aquarium.

Salon du maréchal Lyautey
Salon du ministre Reynaud
Auditorium du palais

Les murs du rez-de-chaussée et la mezzanine du palais sont décorés de fresques spectaculairement belles exécutées en 1931 par différents artistes sous la direction de Pierre Ducos de la Haille.

Contrairement à l’Art Nouveau (qui fut très bref), l’Art Déco fut populaire pendant plusieurs décennies.

Si l’Art déco américain fut stylisé et élégant (presque féminin), celui qui fit sensation à Paris en 1926 lors de l’exposition des Arts décoratifs et industriels fut plus brut et plus animal. C’est la grande découverte de l’Art africain et de son influence par l’intermédiaire du Cubisme et du jazz des années 1920.

Au début du film Venus Blonde (1932), sur la scène d’un minuscule cabaret berlinois, quand Marlene Dietrich révèle soudainement son éclatante chevelure bonde et sa carnation lumineuse en retirant l’accoutrement de gorille noir sous lequel elle se dissimulait jusque là en déambulant au au son d’une musique syncopée et bestiale, voilà en résumé le choc de la découverte de l’Art africain à cette époque.

C’est la partie de l’Art déco que je préfère. Or le Palais de la Porte Dorée en est la célébration.

Le musée de l’Histoire de l’immigration est réparti au 2e étage et au sous-sol. C’est au sous-sol qu’il s’avère le plus intéressant et le plus complet.

Il présente les diverses vagues migratoires en France, la législation qui les encadrait, les métiers qui s’offraient aux nouveaux venus, l’hostilité que les immigrants ont souvent rencontrée, et leur contribution au développement du pays.

Aperçu de l’aquarium tropical

Si l’aquarium tropical est un peu vieillot, il présente tout de même 300 espèces de poissons dont certaines sont très rares. Chaque bassin est surmonté de fiches lumineuses qui présentent les données relatives aux poissons de ce bassin.

Le cout d’entrée pour à la fois le musée et l’aquarium est de 8 euros, soit 12$.

Aperçu du Bois de Vincennes

La partie du Bois de Vincennes que je visite ressemble au Bois de Boulogne; un terrain plutôt plat autour de lacs sur lequel s’abattent des canards et des cygnes.

Je renonce à visiter le Parc zoologique de Paris, à deux pas, en raison de son prix d’entrée (22 euros ou 33$).

En guise de repas du midi, je me prends une crêpe au jambon et fromage pour 5 euros à un kiosque tout près.

Clocher de l’église du Saint-Esprit

En me promenant dans le quartier de Bercy, je visite l’église du Saint-Esprit dont le clocher domine les environs.

De style Brutaliste, l’intérieur est sombre en raison de l’oxydation du ciment. Même si cet après-midi est doux et plaisant, la température intérieure de l’église est froide car ses parois ont conservé la température qu’il faisait depuis plusieurs jours.

Spéculoos

De l’autre côté de la rue, je m’achète un Spéculoos à la pâtisserie Artisan-Boulanger pour 3,4 euros. Caramel et mousse onctueuse de chocolat s’étalent sur une fondation croustillante au goût de noisette.

Après m’être présenté à la Cinémathèque française (fermée le mardi), je traverse la Seine en direction du 13e arrondissement.

Piscine Joséphine-Baker

À Paris, on ne se baigne pas dans la Seine, mais sur la Seine. Amarrée à proximité de la bibliothèque François-Mitterrand, la piscine Joséphine-Baker est l’une des 39 piscines municipales parisiennes.

Bibliothèque François-Mitterrand

La passerelle qui mène à la bibliothèque François-Mitterrand est revêtue de bois, comme l’est l’esplanade qui entoure les quatre tours de ce bâtiment. Celles-ci sont en forme de ‘L’, comme de grands livres entrouverts.

Jardin de la bibliothèque François-Mitterrand
Terrasse de la bibliothèque François-Mitterrand

Au centre, une forêt sauvage permet d’oxygéner la terrasse à l’étage, sur laquelle les fumeurs viennent griller leurs cigarettes.

Intérieur de la bibliothèque François-Mitterrand

Derrière les vitres de la terrasse, un couloir permet la circulation des utilisateurs. On y trouve des expositions (dont une consacrée à l’histoire du dépôt légal instauré par Henri IV), une librairie, un café et plein d’endroits où les utilisateurs peuvent échanger ou rédiger leurs travaux à l’ordinateur.

Puis je rentre à l’hôtel pour la nuit.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, hypergone 8 mm F/1,8 (3e photo), objectifs PanLeica 25 mm F/1,4 (4e et 12e photos), M.Zuiko 75 mm F/1,8 (9e photo), et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
  1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  2e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  3e  photo : 1/80 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 8 mm
  4e  photo : 1/200 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm
  5e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
  6e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 24 mm
  7e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 38 mm
  8e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  9e  photo : 1/500 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 75 mm
10e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
11e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 18 mm
12e  photo : 1/80 sec. — F/1,8 — ISO 320 — 25 mm


Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à Paris, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.

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