Cinq oeuvres africaines au MBAM

Le 2 mai 2015
Masque cérémonial glé (XXe siècle)

Les glés sont des esprits qui habitent les forêts profondes de Côte-d’Ivoire. Ils souhaitent participer à l’ordre du monde mais en sont incapables parce qu’invisibles. Afin d’y parvenir, le glé apparait en songe et dévoile ses intentions.

Chaque glé possède sa propre personnalité. Celui qui en a vu un doit rapporter son rêve à un Conseil des ainés qui doit alors décider de la création d’une représentation (masque et costume) de ce glé. Seul ce rêveur est autorisé à sculpter et à porter ce masque.

Celui-ci est en bois, décoré de laiton.

Figure anthropomorphe ofika (début XXe siècle)

Les ofikas sont des sculptures représentent des pendus. Ils servent à mettre en garde ceux qui seraient tentés de transgresser les lois au sein de la société des Mboles de la République démocratique du Congo.

On les utilise lors des rites de passage ou afin de résoudre des crises sociales au sein d’un village.

Cet ofika est en bois peint.

Cimier de danse nigérien (XIXe – XXe siècle)

Portrait d’un ancêtre important, cette tête est destinée à être fixée sur la tête d’un danseur ekoï.

L’aïeul représenté peut donc revenir tangiblement au sein de sa communauté, le temps d’une cérémonie d’initiation ou d’un conseil des anciens.

Originaire du Nigéria, cette sculpture est en bois, cuir, pigments et fibres.

Figure masculine n’duléri (seconde moitié XVIIe siècle)

Le style N’duléri s’est développé dans la région du centre et du nord du plateau de Bandiagara, au Mali, pour connaître son apogée au XVIIIe siècle

Photographiée pudiquement de dos, cette sculpture est en bois et en métal.

Masque de danse mwana pwo (XIXe – XXe siècle)

Les masques de l’ethnie tshokwe se distinguent par ce symbole particulier au front, l’immense orbite des yeux mi-clos, le nez étroit et la forme ovoïde du visage.

Uniquement portés par les hommes, ces masques représentent une ancêtre idéalisée décédée jeune. Ils invoquent cette aïeule afin qu’elle exerce une influence favorable sur la fécondité de sa descendance.

Originaire de la République démocratique du Congo, ce masque est en bois, fibres végétales et pigments.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Lumix Leica 42,5mm F/1,2 (les 4 premières photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (la dernière photo)
1re photo : 1/100 sec. — F/1,2 — ISO 250 — 42,5 mm
2e  photo : 1/100 sec. — F/1,2 — ISO 250 — 42,5 mm
3e  photo : 1/100 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 42,5 mm
4e  photo : 1/100 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 42,5 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 25 mm

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Un commentaire à Cinq oeuvres africaines au MBAM

  1. sandy39 dit :

    AUX FORMES ETERNELLES…

    Des Visages suivis de Corps qui ne prendront jamais un gramme mais qui resteront figés pour l’Eternité !

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