Une excursion au zoo de San Diego
Le zoo de San Diego est le plus visité aux États-Unis. Il accueille annuellement 3,2 millions de visiteurs.
Depuis des années, les défenseurs des droits de animaux s’opposent aux zoos traditionnels qu’ils accusent d’être des prisons animalières.
Afin d’atténuer ces critiques, le zoo de San Diego est géré par une fondation sans but lucratif qui réinvestit les profits de l’entreprise dans des programmes pour la protection de la nature et la reproduction d’espèces menacées.
Le prix d’entrée m’a couté 62$.
À une courte distance de l’entrée, vers la gauche, une tyrolienne gratuite amène le visiteur à l’autre extrémité du site et lui fait découvrir, du haut des airs, la taille du parc zoologique.
On arrive alors près de la Northern Frontier, dédiée aux animaux qui vivent sous un climat polaire. C’est la seule partie du zoo peu crédible puisque les enclos sont à ciel ouvert, sous le soleil de plomb de Californie.
Le reste du parc est impeccable. Les enclos sont suffisamment grands pour permettre aux animaux de vaguer à leurs occupations et même se retirer de la vue des visiteurs s’ils le désirent.
Les oiseaux disposent de grandes volières alors que les oiseaux aquatiques (comme les canards et les flamants roses) s’ébattent dans des bassins à l’eau presque trop propre.
Tout est clairement identifié et les informations didactiques vont à l’essentiel.
Il y a plusieurs bassins qui permettent aux visiteurs de voir des animaux nager sous l’eau. Mais dans le cas des crocodiles et des hippopotames, par exemple, il arrive qu’ils se laissent désirer.
Contrairement au Biodôme, la circulation des visiteurs est conçue pour un fort achalandage. De nombreuses boutiques permettent aux visiteurs d’acheter des souvenirs ou des produits utilitaires comme de la lotion solaire.
Quant aux casse-croutes, ils sont bien disposés et offrent une halte bien venue.
Bref, pour celui qui a déjà vu le Biodôme de Montréal, est-ce que visiter le zoo de San Diego en vaut la peine ?
En dépit du fait que j’aime bien le Biodôme, je dois avouer que celui-ci héberge 229 espèces animales, alors qu’au zoo de San Diego, on peut en voir 660.
De plus, en raison de son climat, ce dernier fait une place de choix aux animaux vivant sous des climats désertiques alors que leurs écosystèmes ne sont pas proposés à Montréal.
Pour le photographe, le zoo de San Diego a le grand avantage de sa luminosité puisque les pensionnaires y vivent à l’extérieur.
Pour terminer, précisons que mes photos d’animaux prises au zoo de San Diego seront publiées dans les semaines qui viennent.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (1re, 5e, 10e, 11e et 13e photos), M.Zuiko 40-150 mm R (7e photo) et PanLeica (les autres photos)
1re photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e photo : 1/800 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
3e photo : 1/800 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 18 mm
4e photo : 1/3200 sec. — F/3,6 — ISO 200 — 14 mm
5e photo : 1/500 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 16 mm
6e photo : 1/1250 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 8 mm
7e photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 40 mm
8e photo : 1/200 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 9 mm
9e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 8 mm
10e photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
11e photo : 1/250 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 12 mm
12e photo : 1/1000 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 9 mm
13e photo : 1/400 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 12 mm
Pour lire les comptes-rendus du voyage à Palm Desert, veuillez cliquer sur ceci.