La freguesia de Bonfim à Porto

Publié le 26 février 2020 | Temps de lecture : 5 minutes
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C’est quoi, une freguesia ?

Autrefois, ‘freguesia’ et ‘paróquia’ étaient synonymes de paroisse.

À la Révolution portugaise de 1911, on a divisé le pays en unités administratives. Le territoire de chacune d’elles coïncidait parfaitement avec celui de la paroisse dont elle adoptait le nom.

Ces communes ou circonscriptions furent désignées sous l’appellation générique de freguesias, obligeant les paroisses qu’elles chevauchaient à ne se désigner dorénavant que comme paróquias.

Plus récemment, des villes comme Porto et Lisbonne ont procédé à une réorganisation administrative qui a eu pour effet de fusionner des freguesias, donnant naissance à des arrondissements (qu’on continue d’appeler freguesias).

Puisque les diaporamas de Porto présenteront au total près de 1 600 photos, nous avons choisi de les diviser selon les anciennes freguesias (plus petites) plutôt que selon les deux grands arrondissements qui regroupent maintenant presque tous les quartiers touristiques de cette ville.

Bonfim

Bonfim signifie ‘bonne fin’ en portugais. La freguesia de Bonfim tire son nom de l’église (et de la paroisse) Notre-Seigneur-de-la-Bonne-fin (surnom religieux de Jésus de Nazareth).

Peuplé de près de vingt-cinq-mille personnes, Bonfim occupe une superficie de 3,05 km². C’est la freguesia la plus à l’Est parmi celles que nous visiterons.

Nous en verrons successivement :
• l’Igreja de Nossa Senhora da Esperança
• la Biblioteca Pública Municipal do Porto
• le Museu Militar do Porto et
• le Cemitério Prado do Repouso.

L’Igreja de Nossa Senhora da Esperança

La page-titre du diaporama montre le revêtement (ou calçada portuguesa) qui décore les trottoirs de l’avenue Rodrigues de Freitas.

Très variés, ces revêtements sont formés de pavés cubiques d’environ six centimètres de côté. Ces pavés sont en calcaire (blancs) ou en basalte (noirs).

De 0:09 à 0:11, on voit quelques-uns des graffitis éphémères qui sont imprimés ou peints sur papier, découpés à la main et collés ici et là dans la ville.

De 0:14 à 0:38, il s’agit de l’église Notre-Dame-de-l’Espérance.

Construite en 1746 selon les plans de Nicolau Nasoni — le plus célèbre architecte baroque de la ville — cette petite église peu connue des touristes est une des plus belles de Porto. On ne peut la visiter qu’au cours des offices religieux.

De plan rectangulaire, l’église est décorée de quatre autels latéraux encastrés et d’un maitre-autel, tous en bois doré et remarquablement bien exécutés.

La Biblioteca Pública Municipal do Porto

À quelques pas de là se trouve la bibliothèque municipale.

Créée sur ordre du roi Pierre IV du Portugal en 1833, la bibliothèque ne fut réellement aménagée qu’en 1842 dans l’ancien couvent de Santo António da Cidade (construit au siècle précédant). Elle devint publique en 1876.

Son entrée (de 0:42 à 0:44) est décorée d’azuléjos créés aux XVIIe et XVIIIe siècles et récupérés du couvent Saint-Barthélemy de Coïmbre, du réfectoire du monastère Saint-Benoit de Victoria, du couvent Sainte-Claire de Porto et du monastère Saint-Benoit d’Ave-Maria.

La fontaine au centre de la cour (à 0:45) provient du couvent Sainte-Claire de Porto.

La salle destinée aux enfants compte plus de sept-mille titres.

Le Museu Militar do Porto

Plus à l’est, on rencontre le Musée militaire de Porto (de 0:55 à 1:24).

Dans sa cour arrière, on y présente une petite collection de pièces d’artillerie d’un intérêt limité.

Toutefois, à l’intérieur de la bâtisse principale, le musée présente une collection ahurissante de seize-mille figurines de plomb réparties évidemment en plusieurs salles.

Disposées dans des vitrines, les figurines portent un numéro de référence dont on trouve la signification sur des fiches placées à proximité.

Certains sont des personnages historiques (hommes ou femmes) présentés individuellement. D’autres sont des bataillons ou des régiments entiers qui vont de l’antiquité à l’époque moderne.

Ce musée ravira les amateurs de soldats de plomb. Prix d’entrée : 3 euros.

Le Cemitério Prado do Repouso

À quelques pas du Musée militaire se trouve très justement un cimetière…

Aménagé en 1839, le cimetière du Pré de la tranquillité permet de constater la dévotion des Portuans (les citoyens de Porto) pour leurs parents et amis disparus.

Les allées principales sont bordées de monuments qui n’ont pas la splendeur de ceux de Prague, de Paris, de Barcelone ou de La Havane.

Mais ce qui est frappant, c’est de voir que presque toutes les tombes sont décorées de fleurs (artificielles ou naturelles) et/ou de lampions. Au moment de ma visite, de nombreux employés s’affairaient à nettoyer les pierres au sol ou à tailler les arbres.


Détails techniques : Le diaporama présente 49 photos réalisées à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 mark II.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (31 photos), M.Zuiko 25 mm F/1,2 (15 photos), et le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (3 photos).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


De Montréal à Porto

Publié le 25 février 2020 | Temps de lecture : 1 minute
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Ce court diaporama résume le vol direct de Montréal à Porto effectué sur les ailes d’Air Transat, les 26 et 27 septembre 2017.

Jusqu’à 0:19, nous sommes à l’aéroport de Dorval : de 0:28 à 0:40, à celui de Porto.

De 0:40 à 0:58, le métro nous transporte au studio — loué pour 25€ (35,95$Can) par jour — situé à quelques minutes de marche de la station de la Trinité (Trindade, en portugais).

Finalement, le diaporama donne un avant-gout de Porto (que nous verrons plus en détail au cours des prochaines semaines).


Détails techniques : Le diaporama présente 34 photos réalisées à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 mark II.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (27 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (4 photos), le M.Zuiko 25 mm F/1,2 (2 photos), et l’hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (1 photo).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Porto : jour 1

Publié le 28 septembre 2017 | Temps de lecture : 3 minutes
Intérieur de l’aéroport

La première chose qui frappe en arrivant à Porto, la deuxième ville en importance du Portugal, c’est le modernisme de son aéroport.

Celui-ci s’est mérité cette année le titre du meilleur aéroport d’Europe.

On y marche beaucoup moins qu’à Montréal ou à Paris. Entre l’atterrissage de notre avion et la fin des formalités douanières — ce qui inclut la prise de possession de mes bagages — il s’est écoulé quarante minutes.

Quai du métro

L’aéroport est relié à une des six lignes du métro (également très moderne). Le temps d’acheter des titres de transport et on est déjà à la station principale du réseau trente minutes plus tard.

C’est plus long qu’à Zurich, mais c’est mieux que la moyenne des villes que j’ai visitées jusqu’ici.

Puisque cette ligne de métro n’est pas souterraine et s’apparente à un train de banlieue, on est à même de voir la campagne fertile qui entoure la ville, les maisons proprettes de la banlieue qu’on traverse et l’aspect convivial de la ville, mélange architectural d’ancien et de nouveau.

Mon studio

Le studio que j’ai loué est situé en haut d’une côte à 40 degrés, à dix minutes de la station principale, soit Trindade. Incluant les frais de ménage et les honoraires d’Airbnb, la location me revient à 41,15$ la nuit.

Ce studio est au cinquième d’une tour résidentielle de dix-sept étages d’aspect banal.

À la décoration minimaliste, ce studio comprend une pièce unique qui sert de chambre à coucher, de bureau de travail et de cuisine. Il fait face, de l’autre côté d’un couloir, à ma chambre de bain privée.

Après avoir suspendu mes vêtements dans la penderie, je vais à l’épicerie Pingo Doce près du studio, m’acheter des denrées.

Mon repas du soir comprendra : 250 ml de soupe aux épinards, la moitié d’un lapin accompagné d’une demi-bouteille de vin rouge et 500 g de fraises.

Puis, je fais la sieste, prends une douche et vais définitivement au lit pour la nuit.

Pour donner une idée du cout de la vie au Portugal, voici les provisions que j’ai achetées :
• 3,95 € (5,80$) pour 2 kg de gruau
• 1,49 € (2,19$) pour 1 pain tranché (sans croute)
• 2,95 € (4,33$) pour 900 ml de soupe aux épinards
• 5,08 € (7,46$) pour un lapin de 1,3 kg
• 2,49 € (3,65$) pour un panier de 500 g de fraises
• 1,59 € (2,33$) pour 1 litre de gaspacho
• 3,29 € (4,83$) pour 0,75 cl de Porca de Murça (vin blanc du Douro)
• 2,99 € (4,38$) pour 0,75 cl de Ciconia (vin rouge d’Alentejano)
• 0,95 € (1,39$) pour 20 sacs à poubelle de 30 l
• 0,10 € (0,15$) pour un sac d’épicerie renforcé

Pour un total de 24,88 €, soit 36,52$Can.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (1re et 2e photos) et M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (3e photo)
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 7 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel