Distribution de la pièce
Depuis quelques jours et ce, jusqu’au 23 mai 2015, le Théâtre du Nouveau-Monde (en collaboration avec le Théâtre Tout-à-Trac) présente « Le Tour du monde en 80 jours » d’après Jules Verne.
Il s’agit d’une adaptation échevelée et captivante d’Hugo Bélanger. Essentiellement, la pièce est une série tableaux se déroulant dans une succession de lieux; Londres, Suez, Bombay, Calcutta, Hong Kong, Yokohama, San Francisco et — tour du monde oblige — Londres de nouveau pour terminer.
Le décor unique fait penser à un dessous de la tour Eiffel, évoquant ainsi cette fin du XIXe siècle où, grâce à la technologie, tout semblait possible.
Pour meubler ce décor, les spectateurs peuvent compter sur l’imagination foisonnante du metteur en scène.
Même si on suit les tribulations des quatre personnages principaux (au centre de la photo), ce sont sur les épaules des quatre acteurs secondaires, aidés d’une multitude de costumes et d’accessoires, qu’incombe la tâche d’illustrer les civilisations rencontrées en chemin et les différents moyens de transport utilisés pour accomplir ce périple (en bateau, en dos d’éléphant, en montgolfière, et en train).
Les changements de costumes des acteurs secondaires donnent l’illusion d’une distribution beaucoup plus importante qu’en réalité : cette illusion se poursuit même durant les applaudissements à la fin de la représentation.
Tous les artifices du théâtre — de la mime au théâtre d’ombres en passant par la danse et le théâtre de marionnettes — servent à illustrer ce voyage mémorable.
Face à cette abondance de trouvailles et de numéros d’acteurs, les spectateurs applaudissent spontanément à de multiples reprises au cours de la représentation.
En dépit du fait que la frénésie de ce voyage soit tempérée par une idylle et quelques réflexions sur la relation maitre-valet, cette production est sans aucun doute un chef-d’oeuvre du théâtre de divertissement. Plaisir assuré.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm — 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 40 mm