Festival Montréal Baroque 2015 : Jour 1

Publié le 26 juin 2015 | Temps de lecture : 3 minutes
Tour de l’ancienne bibliothèque Redpath

De nouveau cette année, le Festival Montréal Baroque se tiend principalement sur le campus McGill, dans des salles appartenant à la faculté de musique.

Le festival débutait hier à 12h30 par un concert gratuit à la place Philips auquel je n’ai pas assisté.

Ensemble Caprice

À 19h, sous le thème « Vivaldi et les gitans », le premier concert payant avait lieu à l’ancienne bibliothèque Redpath, construite en 1893 et convertie en salle de concert et de réception en 1952.

Les oeuvres au programme comprenaient deux concertos et une sonate de Vivaldi, de même que diverses pièces instrumentales tirées de la collection Uhrovska (un recueil daté de 1730 contenant près de 350 mélodies gitanes).

Essentiellement, il s’agissait d’oeuvres qui mettaient en valeur la virtuosité irréprochable de l’Ensemble Caprice (qui compte plusieurs des meilleurs musiciens baroques de Montréal).

Sigiswald Kuijken

À 21h, un des grands pionniers du renouveau de la musique baroque, le violoniste et chef d’orchestre Sigiswald Kuijken, interprétait les suites pour violoncelle No 1 et No 2 de Bach.

Le violoncelle tel que nous le connaissons aujourd’hui — joué entre les jambes — est né en Italie à la fin du XVIIe siècle, s’était répandu en France vers 1715-1720 mais n’avait pas encore atteint l’Europe centrale à l’époque où Bach y exerçait son métier de compositeur.

Lorsque ce dernier composait pour le violoncelle, c’était pour le violoncelle d’épaule.

Il s’agissait d’un instrument à quatre ou cinq cordes, plus petit que le violoncelle symphonique, et porté en bandoulière (mais avec une bretelle plus courte que celle de la guitare).

Le violoncelle était déposé sur la poitrine droite et s’appuyait sur le muscle deltoïde de l’épaule (d’où son nom). La main gauche tenait le manche de manière à l’éloigner du corps du musicien et éviter que les sons générés par la table d’harmonie ne soient partiellement étouffés comme ils le seraient si l’instrument était joué collé à la poitrine.

De plus, l’instrument pointe vers le bas. Conséquemment la main gauche est sous le niveau du coeur, ce qui occasionne moins de fatigue et favorise un jeu plus naturel.

Michel Angers (théorbe) et Suzie LeBlanc

Entre les deux suites, le programme comprenait deux airs tirés du Petit livre d’Anna-Magdalena Bach et interprétés par la soprano acadienne Suzie LeBlanc, accompagnée du violoncelliste belge et par Michel Angers au théorbe.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (1re et 2e photos) et M.Zuiko 75 mm F1,8 (3e et 4e photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 3200 — 32 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 40 mm
3e  photo : 1/250 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 75 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 400 — 75 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel