Publié le 27 juillet 2012 | Temps de lecture : 2 minutes
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Pour la personne qui songe à visiter Vienne ou pour celle qui désire se remémorer des souvenirs de cette ville, les diaporamas disponibles sur ce blogue représentent plus de deux-mille photos en haute-définition et des dizaines de séquences vidéo au sujet de la capitale autrichienne.
Ces textes présentent les principaux attraits de chacun des quartiers touristiques de la ville.
Offerts gratuitement, ils constituent les chapitres d’un guide de voyage électronique dont il ne manque qu’une revue systématique des lieux d’hébergement et des meilleurs restaurants.
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Publié le 13 juillet 2012 | Temps de lecture : 4 minutes
Le château de Schönbrunn tire son nom d’une fontaine qui coule à cet endroit. En allemand, schöner Brunnen signifie Belle fontaine.
Ce château est un palais d’été que l’empereur Léopold 1er a commandé en 1696 au meilleur architecte autrichien de l’époque, Johann-Bernhard Fischer von Erlach. En 1705, les jardins à la française sont aménagés par Jean Trehet, un élève de Le Nôtre : ils seront remaniés en 1772 par Adrian van Steckhoven.
Peu de temps après l’achèvement du palais en 1730, il est remanié et agrandi de 1740 à 1749 par Nicolò Pacassi à la demande de l’impératrice Marie-Thérèse.
S’ajouteront un zoo en 1752 — c’est le plus ancien zoo au monde encore en activité — une gloriette en 1775 et une serre tropicale en 1882 (la plus grande d’Europe). Au total, le parc du palais fait 120 hectares.
C’est dans ce palais que Napoléon Bonaparte vécut avec son épouse — l’archiduchesse Marie-Louise d’Autriche, fille de l’empereur — à deux reprises (en 1805 après la victoire d’Austerlitz, et en 1809 après Wagram). C’est également ici qu’est décédé de tuberculose, à l’âge de 21 ans, leur fils unique (surnommé l’Aiglon par les auteurs romantiques) en 1832.
D’abord utilisé en été, le palais devint ensuite résidence impériale. C’est ici que le dernier empereur d’Autriche, Charles Ier, abdiqua en 1918.
Le palais proprement dit est ouvert au public mais il est interdit d’en photographier l’intérieur. Le tarif ordinaire permet de visiter une quarantaine de salles qui sont toutes (ou presque toutes) de style néo-rococo. Le tarif plus cher donne accès à quelques pièces de plus : celle-ci sont magnifiques et valent amplement les deux euros supplémentaires qu’il faut débourser pour les visiter.
À l’origine, ce palais était situé en pleine campagne : toutefois, le développement urbain de la capitale autrichienne l’a rattrapé depuis. De nos jours, on y accède par le métro.
La vidéo débute donc par l’arrivée en métro. À 0:18, nous voici à l’entrée de la cour d’honneur. Les deux obélisques y sont coiffés non pas d’aigles à deux têtes (qui symbolisent l’empire austro-hongrois) mais d’aigles napoléoniennes que Bonaparte fit ajouter lors de ses deux séjours à Vienne.
À 0:26, il s’agit des jardins à droite du palais. Puis, à partir de 0:36, des grands jardins à la française, situés à l’arrière du palais.
De 1:15 à 2:07, nous visitons la serre tropicale du palais. Celle-ci renferme 4 000 plantes exotiques rapportées des quatre coins du monde par les botanistes de l’empereur. Les collections se répartissent en trois sections qui se distinguent par leur chaleur et leur degré d’humidité. Il est à noter que les photos en noir et blanc sur lesquels la nature semble givrée, sont en réalité des photos infrarouges.
À 1:22, cette fleur étrange est la passiflore Kaiserin Eugénie, nommée en l’honneur d’Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach (mieux connue sous le surnom d’impératrice Sissi).
De 2:08 à 2:27, voici l’ancienne Maison du cadran solaire (Sonneruhr Haus), devenue la Maison du désert.
Au fond des jardins à la française, au pied de la colline qui mène à la gloriette qui la couronne, nous rencontrons la Fontaine de Neptune (à 2:38), que Franz-Anton Zauner réalisa en 1780. Les sculptures en marbre blanc sont de Wilhelm Beyer.
De 2:52 à 3:05, voilà cette gloriette. Il s’agit d’une arcade néoclassique, dessinée par Ferdinand von Hobenberg en 1775, qui héberge un casse-croute derrière ses grandes fenêtres et offre, sur le toit, une vue panoramique de l’arrière du château. Elle célèbre la victoire en 1757 de l’Autriche de l’impératrice Marie-Thérèse sur la Prusse du roi Frédéric II (dont le Palais de Sanssouci était interdit aux femmes et aux militaires).
À 3:14 à 3:31, c’est la Cascade de l’obélisque, puis (de 3:33 à 3:39) les fausses ruines romaines aménagées à proximité. De 3:42 à 4:04, ce sont les Jardins du Prince héritier, à la gauche du palais.
Puis nous visitons sommairement le quartier qui entoure le palais, de 4:06 à 4:17.
De 4:18 à 4:46, nous voyons des images d’un spectacle donné dans la Grande galerie du palais — longue de 43 mètres — précédé d’un repas créé à partir des mets préférés de l’empereur François-Joseph 1er (l’époux de l’impératrice Sissi) qui a régné sur l’empire austro-hongrois durant toute la seconde moitié du XIXe siècle.