Quel poisson mangez-vous ?

Publié le 22 février 2013 | Temps de lecture : 3 minutes
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Créée en 2001, Oceana est une entreprise américaine sans but lucratif qui milite pour la survie des espèces marines menacées et qui lutte contre la pollution océanique.

De 2010 à 2012, cette entreprise a mené la plus vaste enquête à ce jour relative à l’étiquetage des produits de la pêche, analysant 1 215 échantillons recueillis auprès de 674 points de vente — magasins d’alimentation et restaurants — répartis dans 21 états américains.

Les tests d’ADN ont révélé que le tiers des poissons offerts en vente aux États-Unis ne sont pas ce qu’ils sont censés être. De manière générale, le poisson de substitution est moins désirable, plus économique ou plus facilement disponible.

L’étiquetage était faux dans une proportion très variable selon les États américains. La fraude la plus élevée (56%) fut rencontrée en Pennsylvanie, suivie de près par le sud de la Californie (52%), alors que la proportion la plus faible se rencontrait à Seattle (dans l’État de Washington).

La fraude était la plus faible à l’épicerie (18% des cas), plus élevée dans les restaurants « ordinaires » (38%) et maximale dans les restaurants de sushis (74%). À Austin, au Texas, tous les échantillons de sushi étaient faux.

Les poissons les plus touchés étaient les vivanneaux ou Red Snapper, qui étaient souvent autre chose dans 94% des cas (du tilapia, en particulier, dont les filets sont presqu’identiques). Quant au thon blanc, dans 84% des cas c’était un escolar, soit un membre d’une espèce de poisson pouvant provoquer de graves troubles digestifs.

Des poissons à haute teneur en mercure ou déconseillés aux femmes enceintes étaient vendus à la place de poissons inoffensifs.

Assez distinctif, le saumon est le mieux étiqueté, avec seulement 7 % de fraudes. Ces dernières concernent surtout le saumon d’élevage vendu pour du poisson sauvage (plus dispendieux).

Le rapport conclut en faveur de la mise sur pied aux États-Unis d’un système de traçabilité – un système qui pourra suivre les poissons du bateau à l’assiette – comme c’est déjà le cas en Europe.

Références :
États-Unis : un tiers des poissons vendus avec une étiquette frauduleuse
Oceana
Oceana Study Reveals Seafood Fraud Nationwide
Document : Oceana Study Reveals Seafood Fraud Nationwide

Parus depuis :
L’importance de la traçabilité des aliments (2015-03-21)
Toujours pas de normes adéquates de traçabilité, selon un rapport (2020-11-05)

Détails techniques de la photo : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12mm F2,0 — 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1600 — 12 mm

4 commentaires

| Nourriture | Mots-clés : , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Des poissons au Biodôme

Publié le 12 mai 2012 | Temps de lecture : 1 minute


 
Même si les oiseaux constituent l’attraction principale du Biodôme de Montréal, les poissons y sont les animaux les plus nombreux.

Certains sont simplement des poissons tropicaux comme ceux qu’on en trouve dans les animaleries. D’autres nagent dans le grand bassin de l’écosystème du golfe du Saint-Laurent. Ce dernier contient 2,5 millions de litres d’eau dont la salinité est comparable à celle des eaux de l’estuaire.

De grandes parois vitrées permettent aux visiteurs d’admirer les pensionnaires de ce bassin (qui sert de garde-manger aux oiseaux de cet écosystème). On peut y voir des centaines de poissons représentant environ vingt espèces (morues, bars rayés, flétans, saumons, etc.).

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12mm
1re photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 500 — 12 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1600 — 12 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 320 — 12 mm


Pour consulter les textes de ce blogue consacrés au règne animal, veuillez cliquer sur ceci

Laissez un commentaire »

| Animaux | Mots-clés : , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel