À la fin du mois de mars ou au mois d’avril de chaque année, les Juifs célèbrent la fête de Pessa’h, appelée « Passover » en anglais et « Pâque » — au singulier — en français. Celle-ci dure sept ou huit jours et commémore la sortie des Juifs d’Égypte.
Selon les croyants, c’est durant la Pâque qu’a eu lieu la résurrection de Jésus de Nazareth ; c’est pourquoi ce nom en a été repris (au pluriel) pour désigner la fête chrétienne.
Dans toutes les religions anciennes, l’astronomie occupe une place importante. Dans ce cas-ci, on détermine précisément la date du dimanche de Pâques en fonction du soleil et de la lune, plus précisément selon l’équinoxe du printemps et la pleine lune qui le suit.
Pour ce que est de l’équinoxe du printemps, il s’agit du jour de printemps (dans l’hémisphère Nord) au cours duquel la nuit possède exactement la même durée que le jour, d’où le nom « équinoxe » qui signifie « nuit égale ». Cette année, selon les pays, l’équinoxe tombait le 19 ou le 20 mars dernier.
Mais ce jour-là, on était à deux nuits de la nouvelle lune. Il a donc fallu attendre deux semaines afin d’avoir finalement une pleine lune, c’est-à-dire une nuit au cours de laquelle la lune est la plus illuminée. Celle-ci surviendra au cours de la nuit prochaine. Voilà pourquoi Pâques sera célébré dimanche prochain.