Deux semaines à Palm Desert (5e partie)

11 octobre 2019

La culture des dattes

J’adore les dattes.

Depuis que j’ai découvert les dattes iraniennes de marque Habibi, pulpeuses et sucrées, elles sont devenues mon dessert préféré.

Or il s’adonne que la vallée de Coachella (où je prends mes vacances) produit 95 % des dattes américaines.

La vallée produit bien d’autres choses; des raisins, des agrumes, des ognons, des poivrons, etc. Mais la culture des dattes représente à elle seule le sixième de toute la production agricole de la vallée.

C’est en 1904 que le ministère américain de l’Agriculture entreprit de vérifier la viabilité commerciale de la production de dattes aux États-Unis.

Dès la Première Guerre mondiale, de nombreux producteurs s’étaient lancés dans l’aventure avec succès. En 1924, Floyd Shields s’est joint à eux.

Homme d’affaires doué, il devient rapidement le producteur le plus connu.

Enseigne des Dattes Shields

De nos jours, le restaurant qu’il s’est fait construire en 1950 sur l’autoroute 111 est le passage obligé pour les amateurs de dattes qui visitent la région.

Statues du jardin de Shields

Sa plantation est même une attraction touristique depuis qu’on y a aménagé un jardin d’agrumes décoré de scènes du Nouveau Testament : la Nativité, la Présentation de Jésus au Temple, le Baptême de Jésus, etc.

Le prix d’entrée est de 5$.

Pour être franc, ce jardin à caractère biblique est dépourvu d’intérêt.

De plus, la plantation Shields n’est plus ce qu’elle était.

Plantation de dattiers

On trouvera sur l’autoroute 111, plus précisément près de la mer de Salton, d’autres plantations de dattiers très bien entretenues et où le visiteur se croirait dans un paysage digne des Mille-et-une Nuits.

Chaque plantation possède un petit nombre de dattiers mâles. Ceux-ci ne servent qu’à des fins reproductrices; ce sont des producteurs de pollen. La fécondation des fleurs femelles se fait manuellement. Tous les dattiers qui portent des fruits sont donc des plantes femelles.

Sacs protecteurs de dattes

On enveloppe les grappes de dattes dans des sacs imperméables qui servent à les protéger à la fois des dommages causés par la pluie et de la gourmandise des oiseaux frugivores. Et on évite que les dattes tombées au sol ne soient dévorés par la vermine.

On pose ces sacs au début de la maturation des fruits. Ils restent en place tout le long de la récolte. Celle-ci s’effectue manuellement du début septembre jusqu’à la fin de décembre.

De chaque dattier, on ne prélève que les fruits complètement mûrs, laissant les autres fruits poursuivre leur maturation.

La plantation Shields est la seule aux États-Unis qui produit trois variétés de dattes sur les dizaines connues à travers le monde.

À mon avis, la meilleure variété est la medjool, aux fruits grands et sucrés.

Si j’étais producteur de dattes, je construirais des passerelles surélevées qui permettraient aux visiteurs de cueillir eux-mêmes les fruits.

Tout comme certains pomiculteurs québécois permettent aux visiteurs de cueillir des pommes dans leurs vergers.

À défaut, je leur offrirais d’acheter des dattes fraichement cueillies.

Lors de notre visite au restaurant Shields (qui sert également de boutique), les dattes offertes avaient été cueillies voilà un mois. Bref, elles étaient bonnes, mais plutôt ordinaires.

Heureusement, à une foire tenue en fin de semaine au College of the Desert de Palm Desert, le producteur Intl. Dates R Us & Sons en vendait des fraiches et succulentes.

Mon sac d’un kilo m’a duré moins d’une semaine…

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 31 mm
3e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
4e  photo : 1/640 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 40 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Deux semaines à Palm Desert (4e partie)

10 octobre 2019

Quand le cannabis se fait luxueux

The Leaf sur l’avenue El Paseo

Dès que j’ai réalisé que je m’étais arrêté devant une boutique de cannabis, le portier m’invita à pénétrer à l’intérieur.

Mais il me fallait d’abord attacher mon vélo électrique.

« Ne vous donnez pas cette peine » me dit-il. « Entrez avec votre vélo, nous le surveillerons

Dès mon entrée dans le vestibule qui donne accès à la salle d’exposition, j’ai demandé s’il m’était possible de prendre des photos à l’intérieur.

À ma grande surprise, on m’accorda cette permission (c’est interdit au Québec).

Tout nouveau client du Leaf doit s’inscrire. J’ai donc présenté ma carte d’assurance-maladie du Québec à la réceptionniste.

Dès cette première étape franchie, le portier appela une troisième personne pour m’accompagner à l’intérieur de la salle d’exposition (dont l’accès est protégé).

Salle d’exposition

Tout à l’intérieur respire le luxe. Le personnel y est d’une extrême courtoisie. Comme dans un hôtel cinq-étoiles.

Parmi tout ce qui est offert sur le marché, l’établissement semble avoir privilégié les produits dont la présentation est soignée. Ceux-ci sont disposés avec raffinement dans ses vitrines.

On y trouve d’abord les appareils (pipes à eau et pipes à conduction).

Breuvage au THC

Dans une armoire vitrée et réfrigérée, voici un cola auquel une dose de 10 mg de THC a été ajoutée.

Quelques produits dérivés

De gauche à droite : des chocolats au THC, des pastilles sublinguales au CBD ou au THC, des cigarettes électroniques Leune, des menthes Petra au THC. À l’arrière, des teintures de cannabis et des biscuits au THC.

D’autres produits dérivés

Voici des cartouches, des menthes Petra, des tisanes kikko et des friandises Kanha au cannabis.

Un comptoir est réservé aux fleurs de cannabis. Certaines préparations sont vendues sous des marques de commerce. Sur place, une application sur iPad permet de savoir quels sont les cultivars qui entrent dans la composition de ces préparations.

Afin de vaincre la réticence des clients qui hésiteraient à acheter des biscuits au cannabis par crainte de ne pas en aimer le gout, un employé offre gratuitement les mêmes biscuits sans cannabis, réchauffés au microonde.

Extrait de Green…

Je n’ai pas résisté à la tentation d’y gouter, de même qu’à me procurer le livre Green, a Field Guide to Marijuana de Dan Michaels. Ce bouquin luxueux présente la monographie de 138 cultivars de cannabis, dont seize sont actuellement vendus par la SQDC.

L’établissement n’accepte que les payements en argent comptant. Toutefois, un guichet automatique se trouve dans la salle d’exposition. Des frais de 2,50$US s’appliquent à chaque retrait.

Sur le même sujet : Le cannabis récréatif

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 20 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 29 mm
4e  photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 24 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 18 mm
6e  photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 36 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Deux semaines à Palm Desert (2e partie)

8 octobre 2019

Géographie de Palm Desert


 
La ville de Palm Desert est située à 196 km à l’est de Los Angeles et à 194 km au nord-est de San Diego. En d’autres mots, les villes de Los Angeles, de Palm Desert et de San Diego forment un triangle presque parfait pointant vers le sud (vers San Diego).

Elle fait partie de quelques villes qui se succèdent les unes aux autres le long de la vallée de Coachella (encerclée en rouge ci-dessus). Celle-ci s’étire sur 72 km vers le sud-est en direction d’un grand lac d’eau salée appelé mer de Salton. Voilà pourquoi Palm Desert est entourée sur trois côtés de montagnes.

Au nord-ouest, le lit de la vallée est à 1 600 mètres d’altitude. De là, elle suit une pente imperceptible de 1,6° qui l’amène à 76 mètres sous le niveau de la mer près de son extrémité opposée.


 
Certaines années, la fonte des neiges était si soudaine que Palm Desert était inondée. Pour contrer ce phénomène, on a creusé des bassins de rétention qui, jusqu’ici, se sont avérés assez efficaces.

Le climat qui y règne est subtropical.

Population et économie de Palm Desert

Son territoire de 70 km² est peuplé de 48 445 citoyens (au recensement de 2010). À ces résidents permanents s’ajoutent environ 31 000 retraités fortunés qui y passent la saison froide en provenance du Canada et du nord des États-Unis.

À 53 456$US, le revenu familial moyen à Palm Desert est inférieur à la moyenne américaine de 59 039$US. Ce qui ne veut pas dire que les gens y sont plus pauvres qu’ailleurs.

L’âge moyen des citoyens est de 53 ans. C’est donc à dire que beaucoup de résidents permanents de la ville sont d’autres retraités.

Ce sont souvent des personnes qui ont fait carrière ailleurs en Californie et qui ont choisi de finir leurs jours à Palm Desert.

Ils ont accumulé des actifs au cours de leur vie active. Maintenant retraités, les revenus de leurs placements et leur pension totalisent une somme à peine inférieure au revenu moyen des autres Américains.


 
Le principal employeur de la ville est le JW Marriott Desert Spring Golf Resort (ci-dessus). 2 304 personnes y travaillent. C’est un parmi la trentaine de terrains de golf de la ville. En effet, Palm Desert est la capitale mondiale du golfeur.

Au point de vue racial, la population est à 70,4 % ‘blanche’, 12,1 % ‘latino’, 1,8 % ‘noire’.

On y trouve peu d’homosexuels pour la simple raison que ceux-ci préfèrent s’établir dans la ville voisine de Palm Spring.

Urbanisme de Palm Desert


 
Comme beaucoup de villes américaines, Palm Desert est conçue pour l’automobiliste.

Si on exclut les petites rues résidentielles enclavées dans des quadrilatères comme des vers dans une pomme, les rues qui traversent la ville sont des boulevards à quatre voies séparées 2 par 2 par un terreplein central planté de palmiers et de plantes grasses. Ci-dessus, il s’agit de l’autoroute 111 à six voies.


 
Ces boulevards se croisent à 90 degrés, formant d’immenses quadrilatères de plus de 1,5 km de côté. Ces boulevards sont bordés d’une piste cyclable, puis d’un trottoir tantôt rectiligne tantôt zigzagant.

La vitesse maximale permise sur presque toutes les rues de la ville est de 50 milles à l’heure, soit 80,5 km/h. Effectivement, c’est à cette vitesse que les automobilistes circulent.

En somme, les rues de la ville sont comme des autoroutes, mais avec des feux de circulation à chaque coin de rues.


 
Ce matin, dans l’abri d’autobus ci-dessus, j’ai mesuré l’utilisation des divers moyens de transport en direction nord sur la rue Cook, un des boulevards typiques de la ville.

En 30 minutes, il est passé 409 voitures et camions, 2 motocyclettes, un autobus et un piéton. Ce piéton est passé devant moi après être descendu de l’autobus.

Le transport en commun est rudimentaire. Sur cette rue passent 12 autobus par jour — une à l’heure — de 7h à 19h. Les jours de la semaine seulement. Ils desservent l’université et le College of the Desert.

Sauf aux intersections, il n’y a pas d’éclairage urbain le long des voies de circulation de la ville. Le soir, l’automobiliste doit compter sur les phares de sa voiture pour s’éclairer.



 
Il existe une multitude de styles de maison à Palm Desert. Elles ont trois choses en commun.

La première est l’absence de briques dans leur revêtement extérieur. En général, il s’agit de maisons de bois recouvertes de crépi auquel s’ajoute parfois de la pierre à titre décoratif.

La deuxième caractéristique est la fenestration parcimonieuse. Comme dans toutes les parties du monde où le soleil est excessif, on l’évite.

Et troisièmement, rares sont les édifices de plus de deux étages,


 
Certains commerces pulvérisent une fine bruine afin de rafraichir leur clientèle.

Une pollution invisible

À Palm Desert, l’auto est indispensable en raison de l’étalement urbain et de la concentration des commerces dans des centres commerciaux.

Puisqu’il n’y a pas d’industrie lourde dans la vallée de Coachella, la pollution qu’on y trouve (surtout par l’ozone) tire son origine de Los Angeles.

C’est par le col venteux de San Gorgonio que la ville de Los Angeles déverse une partie de sa pollution dans la vallée de Coachella (où se trouve Palm Desert).

Si Palm Desert séduit ses visiteurs par son ensoleillement, ce dernier s’accompagne de rayons ultraviolets. Or ceux-ci donnent naissance à de l’ozone par l’action de ces rayons sur les oxydes d’azote, les composés organiques volatils et d’autres polluants venus d’ailleurs.

Le prix des denrées


 
Les prix des aliments est substantiellement plus élevé à Palm Desert qu’à Montréal. L’écart est encore plus grand dans les épiceries bios (ci-dessus).

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs PanLeica 8-18 mm (2e photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
2e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
3e  photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
4e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 24 mm
5e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 36 mm
6e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
7e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
8e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 38 mm
9e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Deux semaines à Palm Desert (1re partie)

6 octobre 2019

De Las Vegas à Palm Desert

Après deux jours passés à Las Vegas, nous prenons la route pour le sud de la Californie, plus précisément pour la ville de Palm Desert.

Entre ces deux villes, nous emprunterons successivement trois autoroutes américaines : la 15 (surtout), la 215 (brièvement) et la 10.



 
La 15 traverse le désert des Mojaves, au nord du parc national homonyme. C’est une des régions les plus arides au monde.

On y rencontre une végétation composée essentiellement de broussailles. Et, rarement, une sorte de palmiers courts qui possède la caractéristique unique de se ramifier, ce qui leur donne une allure de cactus. On les surnomme arbres de Josué (en anglais, Joshua Trees).

Ce qui fait que partout autour de soi, on ne voit pas d’arbres; les plateaux et les montagnes à nu sont simplement mouchetés de broussailles.


 
Lorsque le vent s’élève, il a tôt fait de créer des tourbillons de sable.



 
Après une heure de route, à 31°C, un grand lac semble résister à la sècheresse. De plus, des phares d’une luminosité aveuglante s’y dressent.

En réalité, il s’agit de la centrale solaire d’Ivanpah. Elle a couté 2,2 milliards$US. Composée de 173 500 miroirs héliostats, elle possède une puissance de 393 mégawatts.




 
Puis on longe le Parc national des Mojaves ou Mojave National Preserve (ci-dessus). Ce parc est situé à 50 km au sud du Parc national de la vallée de la Mort. En somme, la route passe entre les deux.


 
L’autoroute nationale 15 est une succession de segments rectilignes.


 
Après avoir quitté la 15, pris la 215, traversé la ville de San Bernardino et pris l’autoroute 10, on rencontre la réserve indienne de Morongo, à mi-chemin entre San Bernardino et Palm Desert.

En dépit du fait qu’elle n’est qu’à 400 mètres d’altitude, le climat qui règne dans ce col venteux est substantiellement plus frais qu’aux alentours. À titre d’exemple, il faisait 31°C au sortir de Las Vegas et presque autant à destination (à Palm Desert), mais environ 20°C à Morongo.



 
À l’est de Morongo se trouve un des trois grands parcs éoliens de Californie. Il s’agit de la ferme éolienne du col de San Gorgonio.

On y trouve 3 218 éoliennes dont la puissance totale est de 615 mégawatts. Celles-ci profitent du fait que le col de San Gorgonio agit comme un entonnoir qui concentre le vent.

Il y a deux modèles d’éoliennes. Dans le modèle ancien, les palmes sont supportées par un treillis métallique.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
  1re photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  2e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 38 mm
  3e  photo : 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 27 mm
  4e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 27 mm
  5e  photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  6e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 35 mm
  7e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  8e  photo : 1/8000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  9e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 31 mm
10e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
11e  photo : 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
12e  photo : 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel