« Opération avant l’aube » au Cinéplex StarCité : une expérience assourdissante !

Publié le 14 janvier 2013 | Temps de lecture : 5 minutes

Opération avant l'aubeJ’avais essayé de voir ce film avant-hier. Après avoir écouté les aperçus d’autres films en me bouchant les oreilles, il m’avait suffi d’entendre le début de celui-ci — qui commence par une scène de torture — pour me convaincre que je n’allais certainement pas passer 157 minutes à me faire crier dessus.

J’étais donc sorti après cinq minutes de projection et avais obtenu sans difficulté le remboursement de mon billet.

Après avoir installé l’application « Volume Meter » son mon iPad, je suis revenu à ce cinéma le lendemain, après m’être bouché les oreilles avec des protecteurs auditifs de marque Ohropax et m’être installé au dernier rang de la salle.

Je présume que le volume sonore aux salles Cinéplex est ajusté de manière à permettre aux amateurs de maïs soufflé d’apprécier leur collation favorite sans rien manquer du film.

De plus, qu’y a-t-il de plus détestable qu’un vieux sourd qui passe son temps à demander à son épouse : « Qu’est-ce qu’i’dit ? ». Aux cinémas Cinéplex, cela n’arrive jamais. Vous avez oublié vos prothèses auditives ? Ce n’est pas grave.

Au juge qui vous demande : « Mais enfin, vous étiez bien à côté de la victime au moment du meurtre, n’est-ce pas ? » « Oh, c’est possible : vous savez, il faisait très noir…»

Tableau des intensités sonores
 20 db Seuil de l’ouïe
 30 db À peine audible
 40 db Soupirs
 50 db Conversation paisible
 60 db Conversation normale
 70 db Conversation forte
 80 db Dommages auditifs à long terme
 90 db Dommages auditifs légers après 8h
100 db Dommages auditifs sérieux après 8h
110 db Dommages auditifs sérieux après 1h
120 db Seuil instantané de la douleur
130 db À 100m d’un avion à réaction
150 db Rupture du tympan

Au cours du film « Opération avant l’aube », dans la dernière rangée, l’intensité sonore varie de 38,4 décibels à 89,5 décibels, avec des pics fréquents bien au-delà.

L’éditeur de « Volume Meter » déclare qu’au-delà de 120 db, on devrait mesurer le son à l’aide d’un micro indépendant. Mesuré avec le micro interne de l’iPad (ce qui n’est donc pas fiable), l’intensité maximale mesurée par l’application est de 205,7 db : cela est impossible puisque si cela était le cas, tous les spectateurs seraient sortis de la salle les tympans perforés.

Ce qui est certain, c’est qu’on ne devrait pas aller voir ce film aux cinémas Cinéplex sans bouchons auditifs, au cas où la situation observée au StarCité découle d’une pratique générale dans toutes les salles de cette chaine de cinémas. Dans ce cas-ci, seules les dix dernières minutes du film s’écoutent normalement (c’est-à-dire sans bouchons).

Mais qu’en est-il du film ?

J’avoue que je m’attendais à un ramassis de clichés hollywoodiens. Or ce n’est pas le cas. Les dialogues sont plausibles. Il n’y a aucune intrigue amoureuse (à la Titanic). Le développement de l’histoire est près de la réalité historique. Et la fin — que je ne vous révèlerai pas — n’est pas celle (triomphante et tapageuse) à laquelle je m’attendais.

Si vous avez lu le compte-rendu de la traque de Ben Laden publié en mai 2011 sur ce blogue, ce film ne vous apprendra pas grand-chose. Mais si ce n’est pas le cas, ce film est un divertissement bien fait. S’il vous intéresse, je vous suggère d’attendre sa sortie en DVD ou Blu-Ray : vous pourrez l’écouter au niveau sonore qui vous convient.
 
Appréciation du film

À mon avis, la cinéaste et son scénariste ont fait un travail honnête. On ne peut pas parler de la traque de Ben Laden en évitant le sujet controversé de la torture puisqu’elle a effectivement été utilisée.

Toutefois, on y montre bien les réponses contradictoires et incohérentes du supplicié. Parce que justement, c’est là la lacune principale de la torture : elle permet d’obtenir une grande quantité d’informations de faible valeur, impossibles à départager de la vérité. Le supplicié dit n’importe quoi pour qu’elle cesse.

La traque de Ben Laden n’allait nulle part tant qu’on ne comptait que sur les interrogatoires violents et les traitements qui ont conduit officiellement certains prisonniers au suicide. Dans les faits, on soupçonne que certains prisonniers sont décédés au cours d’interrogatoires.

Cette traque a véritablement démarré lorsqu’on a finalement trouvé un témoin coopératif. C’est ce que filme montre (trop) subtilement, sans doute pour ne pas affronter la puissante machine de propagande républicaine, qui défend bec et ongles la nécessité de la torture.

Le mérite de ce film est de rappeler au grand public les crimes de guerre commis par l’administration Bush au nom de la sécurité nationale. Il s’agit d’un sujet délicat puisque certains politiciens américains (dont G.W. Bush lui-même) ne peuvent plus voyager dans certains pays européens sans risquer d’y être arrêtés pour avoir violé le droit international à ce sujet.

Un commentaire

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’élimination d’Osama Ben Laden

Publié le 6 mai 2011 | Temps de lecture : 14 minutes

Dès que la Guerre d’Afghanistan fut gagnée, G.W. Bush donne l’ordre aux services de renseignement américains de se tourner prioritairement vers l’Irak, en préparation de la guerre qu’il voulait y mener.

Ceux-ci réduisent donc de manière importante les moyens mis en œuvre pour trouver Osama Ben Laden et ce dernier en profite pour se réfugier au Pakistan, le pays voisin.

Pour le quotidien français Le Monde, la traque qui devait mener ultimement au décès de Ben Laden commence le 1er mars 2003.

Ce jour-là, le cerveau des attentats du 11 Septembre 2001 et numéro 3 d’Al-Qaida, Khaled Cheikh Mohammed, est capturé. Dans la prison américaine de Guantanamo (à Cuba), il est soumis à différentes formes de torture dont 183 séances de noyade simulée.

À l’une de ces occasions, il livre à ses tortionnaires le pseudonyme ou nom de guerre d’un messager de Ben Laden : « al-Kuwaiti », c’est-à-dire « Le Koweitien ».

Cette information est capitale puisque le chef d’Al-Qaida n’utilise pas de téléphone portable ni aucun autre moyen électronique de communication qui permettrait aux Américains de le retracer. Ben Laden doit donc recourir à des messagers pour communiquer ses volontés à ses lieutenants.

La version du quotidien français est en contradiction avec celle du New York Times. Dans un éditorial publié mercredi, ce dernier soutient que le numéro 3 d’Al-Qaida n’a fourni que des informations trompeuses et contradictoires au cours de ses innombrables séances de torture.

Selon le quotidien américain, ce serait plutôt Hassan Ghul, capturé en Irak en 2004, qui aurait fourni non seulement le pseudonyme du messager de Ben Laden mais aussi qui a fait réaliser l’importance stratégique de ce modeste intermédiaire dans l’organisation d’Al-Qaida. Ce prisonnier, qualifié de coopératif, n’a jamais été soumis à des séances de noyade simulée.

Quant à savoir si ses séances d’interrogation ont toutes été conformes au droit international, on ne le saura sans doute jamais, tant il est difficile de percer l’écran opaque des justifications et contre-vérités des officiels de l’administration Bush afin de s’attribuer le mérite de la découverte du repère de Ben Laden.

Mais quoi qu’il en soit, à ce stade-ci on n’est pas très avancé puisqu’on ignore toujours le nom véritable de ce messager. Grâce à ses espions en Afghanistan et au Pakistan, la CIA finit par récupérer le nom de famille du messager. C’est peu : dans cette partie du Monde, des dizaines de milliers de personnes partagent ce nom de famille.

La National Security Agency, spécialisée dans la collecte et l’analyse des communications, entreprend alors d’intercepter tous les appels téléphoniques et courriels des personnes portant ce nom de famille.

En 2007, on finit par connaître le nom complet du messager.

En juillet dernier, des Pakistanais travaillant pour la CIA repèrent une Suzuki blanche circulant dans les rues de Peshawar, une ville située à proximité des régions tribales abritant les Talibans. Ils notent le numéro de plaque du véhicule.

Dans les registres d’immatriculation du Pakistan, le nom du propriétaire de la Suzuki correspond exactement à celui du messager. Pour la première fois, on peut suivre quelqu’un qui a accès directement à Ben Laden.

En août 2010, le messager finit par mener les services de renseignement américains à Abbottabad, un lieu de villégiature prisé par les anciens gradés de l’armée pakistanaise. Cette ville est située à 50 km au nord de la capitale du pays, loin des zones tribales où se cache — croit-on toujours — Ben Laden.

Le messager y habite dans un bunker construit en 2005 et d’apparence assez austère. À l’origine, l’édifice était plutôt isolé au bout d’un chemin poussiéreux. Depuis, d’autres maisons se sont construites dans les alentours. Il est à noter que le bunker bénéficie de la zone d’exclusion de vol aérien décrétée en faveur de la plus importante académie militaire de Pakistan, située à seulement 300 mètres de là.

Remarque : Depuis plusieurs jours, les médias répètent que le complexe serait luxueux et aurait une valeur dépassant le million de dollars. Ceci vise à discréditer Ben Laden aux yeux de ses partisans. Le père du chef d’Al-Qaida est un multimillionnaire saoudien : son fils aurait les moyens d’une résidence d’une telle valeur, mais en réalité ce bunker est tout sauf luxueux.

Il s’agit d’un complexe assez vaste, huit fois plus grand que les autres demeures du quartier. Il occupe un immense terrain et est entouré de murs de 5,5 mètres de haut surmontés de barbelés. Mais c’est une habitation assez moche. Dans une vidéo publiée sur l’Internet, on y voit le bout d’un lit et des rideaux dans la chambre de Ben Laden : c’est d’une pauvreté qui rappelle la décoration intérieure des maisons de paysans chinois.

L’accès est contrôlé par deux portes et les habitants brulaient leurs déchets sur place plutôt que de les laisser au ramassage comme le font leurs voisins.

Le complexe possède l’électricité mais n’est pas relié à un réseau téléphonique, ni à l’internet. De plus, selon les listes d’abonnés, aucun propriétaire de téléphone portable n’y demeure. Les Américains en viennent donc à la conclusion que cette résidence pourrait bien être celle du chef d’Al-Qaida.

Les familles du messager et de son frère vivent dans ce bunker, de même qu’une troisième famille. La composition de cette dernière, et l’âge de ses membres, correspondent aux proches de Ben Laden : conséquemment, en février 2011, les Américains acquièrent la certitude que cette troisième famille est celle du chef d’Al-Qaida.

Après cinq réunions du Conseil national de sécurité auxquelles assiste le Président américain, celui-ci décide, le vendredi le 29 avril 2011 à 8h20, d’autoriser l’opération visant à éliminer Osama Ben Laden. Pourquoi cet assassinat ? Afin d’éviter le risque d’une multiplication des prises en otage d’Occidentaux pour exiger sa libération.

Suivant la recommandation de ses conseillers, le Président ordonne que l’attaque soit menée au sol par un commando, en dépit des risques plus grands que cela représente en comparaison avec l’attaque aérienne par des bombardiers furtifs ou par des drones. Ce choix se justifie par le désir du Président de minimiser les victimes collatérales et la volonté de prendre possession du corps de Ben Laden pour pouvoir l’identifier avec certitude.

L’opération mobilise quatre hélicoptères, de même qu’un chien et de 79 membres des « Navy SEALs » (des troupes d’élite employées notamment pour des missions antiterroristes, de reconnaissance ou de guerre non conventionnelle). Tenue secrète, l’opération s’effectue dimanche après-midi (heure de Washington) sans l’autorisation du Pakistan de survoler son territoire.

En vidéoconférence, le Directeur de la CIA fait le récit des événements qui se déroulent au même moment au Pakistan. Réunie dans la salle de crise de la Maison Blanche, son assistance est composée du Président, de ses conseillers les plus proches, du Vice-président, et de la Secrétaire d’État (Hillary Clinton).

Au Pakistan, on est déjà dans la nuit du dimanche soir au lundi matin. C’est la nouvelle lune ; il fait particulière sombre. Vers 1h du matin, les quatre hélicoptères décollent de la base américaine de Ghazi située à 50km d’Abbottabad. Dans la version officielle, deux hélicoptères doivent prendre part à l’offensive alors que deux autres sont prévus en cas de problème.

Les commandos fonctionnent en vision infrarouge : idéalement, ils doivent priver l’adversaire de toute source lumineuse afin d’être les seuls à voir distinctement ce qui se passe cette nuit-là, ce qui minimise les pertes au cours de l’assaut.

Du toit de sa maison, le seul témoin Pakistanais décrit la scène : « Après minuit, un grand nombre de commandos ont encerclé le complexe. Trois hélicoptères étaient en survol. Tout à coup, des tirs ont éclaté en provenance du sol et en direction des hélicoptères (…). Il y a eu des échanges de tirs intenses et j’ai vu un hélicoptère chuter. »

Le raid dure quarante minutes. Après avoir coupé l’approvisionnement électrique et défoncé le lourd portail métallique orangé du complexe, les Navy SEALs ne rencontrent qu’une faible résistance.

En effet, durant toute l’opération, un seul coup de feu est tiré contre les membres du commando et ce, dès le début de l’assaut. Les tirs entendus par le voisin sont donc principalement ceux des Américains.

Ben Laden n’a pas été tué dans son sommeil. Un hélicoptère, c’est bruyant. Lorsque trois hélicoptères volent à proximité d’une maison, il faut dormir très dur pour ne pas les entendre. De plus, au moment où Ben Laden est abattu, plusieurs coups de feu ont déjà été tirés.

Selon une version officielle, la femme tuée au cours de l’attaque l’aurait été parce que Ben Laden se serait servi d’elle comme bouclier humain, suggérant ainsi que le chef d’Al-Qaida aurait été lâche, faisant face à la mort en se cachant derrière une femme. Cette information a été démentie depuis mais circule toujours.

En réalité, des trois épouses de Ben Laden présentes dans le complexe, une seule est présente dans la chambre du troisième étage où Ben Laden sera assassiné. Soumise aux volontés de son mari, Amal — c’est son nom — n’a pas quitté cette pièce depuis cinq ans.

Lorsque le commando pénètre dans la chambre, elle reçoit aussitôt une balle dans la jambe et perd connaissance. Puis Ben Laden est tué de deux balles — reçues à la tête et dans le dos — sous les yeux horrifiés de sa fille de 12 ou 13 ans, également présente dans la pièce.

L’opération se solde par la mort de cinq personnes :
• Osama Ben Laden
• Khalid Ben Laden (né en 1989, fils d’Osama)
• Abu Ahmed al-Kuwaiti et son frère (les deux messagers du chef d’Al-Qaida).
• Bouchra, l’épouse du frère d’al-Kuwaiti.

Des dix-sept ou dix-huit survivants, seize sont des femmes et des enfants majoritairement originaires d’Arabie saoudite.

Pendant ce temps, le voisin qui est témoin de l’opération — il se nomme Sohaib Athar — ne sait pas ce qui se passe. Dans une série de messages sur Twitter, il se plaint du bruit des hélicoptères qui l’empêchent de dormir.

Il décrit en temps réel le souffle d’une puissante explosion, le crash d’un hélicoptère, et le bouclage du quartier par des militaires qui perquisitionnent chaque maison. Involontairement, ses messages sur l’Internet valident le raid américain.

Après l’annonce de la mort de Ben Laden, il devient une vedette instantanée, des milliers de personnes veulent devenir ses amis (à son grand désespoir, lui qui n’aspire qu’à une vie tranquille… pour l’instant).

Puis, le corps de Ben Laden est transporté par hélicoptère pour identification puis est déposé sur le porte-avions USS Carl-Vinson, qui croise en mer d’Oman. Allongée sur une planche, sa dépouille est basculée dans les flots afin d’éviter qu’une sépulture terrestre ne devienne un lieu de pèlerinage pour ses partisans.

La Maison blanche a prétendu faussement que jeter à la mer la dépouille de Ben Laden serait conforme à l’Islam. En vérité, à moins d’une noyade, cela n’est permis par cette religion que si un navire ne peut accoster rapidement afin que la dépouille soit enterrée en direction de La Mecque dans un délai maximal de 24h après le décès.

Cette méconnaissance profonde de l’Islam a l’avantage politique de contrer cette légende, soigneusement entretenue par les Républicains, à l’effet que le Président américain serait musulman. S’il l’était, comment aurait-il pu autoriser qu’on viole sa religion ?

De plus, on ne rendra pas public les photos démontrant la mort de Ben Laden. Si ces photos étaient publiées, les partisans du complot crieraient à l’imposture et une rumeur de photos truquées se répandraient aussitôt comme une trainée de poudre.

Mon impression est que la Convention de Genève ne permet que les photos qui respectent la dignité de l’ennemi, ce qui n’est pas le cas des photos macabres obtenues par les Américains. De plus, la longue controverse qui s’annonce à ce sujet a le mérite d’être un rappel que c’est le Président Obama qui a réussi à débarrasser l’Amérique de son pire ennemi. C’est une publicité gratuite dont le Président américain bénéficiera lors du renouvellement de son mandat. Il a donc intérêt à ce qu’on en parle longtemps.

Avec la mort de Ben Laden, l’Égyptien Al-Zawahiri, 59 ans, apparait comme son successeur probable. Dans les faits, il serait déjà le chef du réseau terroriste depuis la maladie de Ben Laden en 2004. Toutefois, il manque totalement de charisme et on peut s’attendre à ce que les revenus importants qu’Al-Qaida obtient d’Arabie saoudite chutent à un niveau qui force cette organisation à réduire le nombre de ses projets terroristes.

Dans un texte publié il y a cinq ans sur mon site Web, j’écrivais : « l’occupation militaire (de l’Afghanistan) vise à prévenir le retour au pouvoir des Talibans. (…) Plutôt que de détruire, à l’aide de missile de croisière par exemple, les camps d’entrainement qui pourraient réapparaitre en Afghanistan, les États-Unis ont choisi une solution plus coûteuse qu’est l’occupation perpétuelle de ce pays. Du strict point de vue de l’analyse des coûts-bénéfices, cette occupation est une aberration. »

Le succès du raid « chirurgical » contre Ben Laden et le fiasco de l’occupation militaire de l’Afghanistan nous obligent à nous interroger sur l’opportunité de la participation des militaires canadiens à l’occupation de ce pays.

Références :
Abu Ahmed al-Kuwaiti
Account Tells of One-Sided Battle in Bin Laden Raid
Bin Laden Raid Revives Debate on Value of Torture
CIA spied on bin Laden from safe house
Des armes dans la chambre de Ben Laden, les détails du raid se précisent
La fin de Ben Laden (1/4) : la traque
La fin de Ben Laden (2/4) : l’assaut
La fin de Ben Laden (3/4) : un mort sans cadavre
La fin de Ben Laden (4/4) : l’image manquante
La mission canadienne en Afghanistan ou La perpétuation de coutumes arriérées
Mort de Ben Laden : un journal saoudien évoque une trahison de Zawahiri
Quatre ans de surveillance avant l’opération contre Ben Laden
Senate Intel Chair: Torture Did Not Lead To Bin Laden In Any Way
The Myth of Bin Laden
The Torture Apologists
“UH OH” – L’homme qui a twitté la mort de Ben Laden en direct

Articles parus depuis :
Pakistan petitioned to release Osama bin Laden’s youngest wife (2012-02-14)
La mort de ben Laden en direct (2012-12-07)

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Écrit par Jean-Pierre Martel