Le gaz carbonique de New York

13 mars 2013

 

Le principal gaz à effet de serre produit dans la métropole américaine, c’est le gaz carbonique. Celui-ci est inodore et incolore. Conséquemment, il est produit sans que les citoyens de cette ville ne le remarquent.

Mais qu’arriverait-il si, au lieu de laisser le vent l’emporter, on l’accumulait dans de gros ballons colorés ?

La compagnie CarbonVisual a réalisé un film en images de synthèse permettant de voir ce que cela donnerait. Dans la vidéo qu’elle a réalisée, chaque ballon représente le volume occupé par une tonne de gaz carbonique, soit 534 m² (à 15 degrés Celsius et à pression atmosphérique normale).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Un jour à New York

20 septembre 2011
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J’étais le seul passager à bord du mini-bus de l’hôtel qui m’amena à la gare afin d’y prendre le train de 10h05 : celui-ci fait la navette d’Albany à New York. Puisque train est à moitié vide, je prends un siège donnant sur une grande fenêtre, ce qui me donne l’occasion de prendre des photos.

Une partie du trajet longe la rivière Hudson. Celle-ci me parait polluée en raison de sa couleur brune chocolat au lait.

À une des escales, une femme dans la trentaine, vient prendre le siège resté libre à mes cotés. Aussitôt assise, elle sort un portable Macintosh sur lequel elle se met à taper du texte. Un bref regard indiscret me permet de lire la première ligne de son document : « My first assignment was… ». Avant d’éviter d’être pris en train de l’épier, je détourne le regard vers le paysage qui défile à la fenêtre.

Sans doute à cause de mon sac à dos sur lequel est écrit « Canada » — et qui révèle mon statut de touriste — elle sent alors le besoin de m’expliquer que la rivière Hudson était normalement bleue mais que son aspect actuel est causé par l’érosion des sols provoquée par les pluies diluviennes occasionnées par une tornade qui a frappé récemment le Nord-Est de la côte américaine.

Il y a vingt ans, cette rivière était effectivement très polluée mais les efforts entrepris depuis ont porté fruit. Elle m’explique qu’au début du XXe siècle, les berges légèrement escarpées de cette rivière avaient été choisies par quelques unes des plus importantes fortunes des États-Unis afin d’y construire des villas d’été. Navrés du spectacle qui s’offrait devant eux, ces millionnaires ont supporté financièrement des groupes environnementaux qui ont combattu pour la restauration réussie de ce cours d’eau.

Après donc qu’elle eue brisée la glace, je lui avoue que j’avais lu la première ligne de son texte — soit « My first assignment was… » — et, intrigué depuis cette indiscrétion, je me demandais si elle était écrivaine, ambassadrice ou espionne. Amusée, elle se présente : Kathryn Pilgrim, auteure du roman à succès The explorer’s code, et dont le prochain livre est un roman d’espionnage.

Je ne voulais pas savoir de quoi il s’agissait. C’est elle qui insiste, enthousiaste, pour me résumer l’histoire machiavélique du roman qu’elle prépare. Ayant posé une question — une seule, très précise — mais qui l’oblige à révéler le dénouement de l’histoire, elle me demande si je suis « chemist », ce qui se traduit par chimiste ou pharmacien. Perspicace, elle avait vu juste.

Elle débarque à une station avant New York.

À mon arrivée à Manhattan, je me précipite vers un magasin d’accessoires photographiques situé à deux rues du terminus.

Il s’agit d’une entreprise appartenant à des Juifs orthodoxes. Assez vaste, le magasin doit avoir un chiffre d’affaires au-delà d’un million$ par jour : il ferme ses portes le samedi, le jour du Sabah, alors que ses concurrents demeurent ouverts sept jours par semaine.

Je m’y procure un objectif micro quatre tiers nouvellement mis en marché et qui n’est pas encore disponible à Montréal.

Tout le magasin est une gigantesque usine calquée sur le modèle des chaines de montage de l’industrie automobile. Le tout est d’une efficacité étonnante.

Puis je prends un taxi pour aller au Brooklyn Academy of Music afin d’assister à l’opéra Atys, véritable but de ma visite à New York. En cliquant sur ceci on pourra lire mon appréciation de la représentation à laquelle j’ai assisté.

Durant le trajet, je prend plein de photos de la fenêtre du taxi. En ce samedi ensoleillé, beaucoup de personnes sont attablées à des terrasses de restaurant.

Vers vingt heures, à l’issue de la représentation, il fait nuit. Du taxi qui m’amène à la gare Amtrack au Madison Square, j’en profite pour tester le grand angulaire assez lumineux que je me suis procuré plus tôt.

Le train à destination d’Albany est plein sauf un wagon où un petit groupe de personnes bruyantes ont choisi de s’établir.

Arrivé à Albany vers minuit, je prends un taxi vers mon hôtel. Ce taxi est équipé d’une caméra infrarouge qui filme tout ce qui se passe, des clients agressifs aux amoureux qui se croient à l’abri des regards indiscrets.

Détails techniques : Appareil Panasonic GH1, objectifs Lumix 14-45 mm (1re et 2e photos) et M.Zuiko 12 mm F/2,0 (les deux dernières photos)
1re photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 14 mm
2e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 14 mm
3e photo  : 1/30 sec. — F/2,0 — ISO 250 — 12 mm
4e photo  : 1/30 sec. — F/2,0 — ISO 30 — 12 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel