Titres de transport
Dans la gare ferroviaire à quelques minutes de mon appartement, on vend des titres de transport en papier qui doivent être utilisés immédiatement. Cela coute 2,9€ pour le transport illimité pendant deux heures dans Helsinki et sa banlieue.
À ma descente d’avion, il y a huit jours, j’avais acheté dix de ces cartes bleues (ci-dessus) dont l’utilisation peut être différée, mais qui ne seront valables que dans les deux heures qui suivront leur première utilisation.
Hier, j’ai appris l’existence d’une carte (celle en jaune banane), disponible au cout de 36€, pour le transport illimité dans Helsinki et sa banlieue, et qui est valable dans la semaine qui suit sa première utilisation.
Validation d’un titre de transport
C’est donc ce matin à 12h04 que je m’en suis servi pour la première fois. Sur la photo ci-dessus, la valideuse indique que cette carte est bonne pour Helsinki et qu’elle est valide jusqu’au 14 aout 2018 à 12h04.
Arrivé à la gare Centrale, je me dirige à pied vers le musée de la ville d’Helsinki. Son cout d’entrée est de 10€.
Il occupe les 1er et 2e étages de l’édifice de FinnKino.
Au passage, je note que dans ce cinéma, tout est automatisé, de la vente des billets à celle des friandises. À titre d’exemple, le maïs soufflé est vendu dans des distributrices (ce qui évite l’attente auprès d’une préposée). De plus, pour quelques centimes de plus, il est vendu dans différents contenants à l’effigie des héros des films à l’affiche.
Fresques de Tove Jansson
La première partie du musée de la ville d’Helsinki est consacrée à la finlandaise Tove Jansson (1914-2001). On y voit sa première œuvre importante (une murale pour la manufacture Strömberg) et les fresques (ci-dessus) qu’elle a réalisées en 1947 pour décorer le restaurant de l’Hôtel de Ville d’Helsinki.
Une des salles de l’exposition ‘Air de Paris’
Un peu plus loin sur le même étage, le musée présente jusqu’au 12 de ce mois l’exposition temporaire ‘Air de Paris’.
Puisant dans la collection du galeriste Leonard Bäcksbacka, le musée montre les œuvres d’artistes finlandais qui ont été influencés en se rendant dans la capitale de l’art occidental qu’était Paris jusqu’à la Première Guerre mondiale.
Plus de cent toiles y sont présentées, toutes dignes d’intérêt.
Helsinki-graffiti 1984-2018
Au dernier étage, le musée retrace l’histoire tumultueuse du graffiti à Helsinki.
’Arcum tendit Apollo’ d’Emile Cedercreutz (1924)
Précisons qu’une bonne partie des sculptures du musée sont disséminées dans les parcs de la ville.
Casiers d’un rechargeur à pile
En traversant la galerie marchande de la station de métro Kamppi, je note ce rechargeur de pile pour téléphone multifonctionnel dans un bar…
Restaurant Street Gastro
…et ces gens qui ne semblent pas craindre d’attraper une gastro à Helsinki.
Porcelaine Suomi de Rosenthal
Créé en 1873, le musée des Arts appliqués prit son nom actuel de musée du Design en 2002.
Son rez-de-chaussée présente l’histoire du design finlandais. C’est ainsi que j’ai appris que ma soupière (l’item derrière l’objet au premier plan sur la photo ci-dessus) a été conçue par l’artiste finlandais Timo Sarpaneva pour la manufacture de porcelaine allemande Rosenthal. L’ensemble a été baptisé ’Suomi’ (ce qui veut dire Finlande).
Fabrication du verre par moulage
Le premier étage présente des œuvres contemporaines de verriers finlandais. Il s’agit de créations commerciales (comme ce verre pour la firme finlandaise Iittala) et de pièces uniques à caractère muséal.
Installation de Daniel Rybakken
Au sous-sol, on présente une exposition temporaire de l’artiste Daniel Rybakken.
Intérieur du musée de l’Architecture
Derrière l’immeuble du musée du Design se trouve celui du musée de l’Architecture.
Il en coute 5€ pour le visiter. Il présente des maquettes de quelques édifices finlandais. Ce petit musée n’intéressera que les mordus d’architecture.
Église Saint-Jean
À quelques pas se trouve l’église luthérienne Saint-Jean, de style néogothique. Construite de 1888 à 1891, c’est la plus grande église d’Helsinki.
Les mardis à 17h, on y présente un concert d’orgue (d’où ma visite aujourd’hui).
Sauf un extrait de la Musique pour l’eau d’Haendel, le programme contiendra des œuvres tonales du XIXe et du XXe siècle, dont Three short pieces, set 1 de l’organiste anglais Edward-John Hopkins.
Après ce concert gratuit, je prends le train en direction de l’appartement.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (4e, 5e, 11e, 12e et 13e photos), M.Zuiko 25 mm F/1,2 (6e, 9e et 10e photos), et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
2e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
3e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 12 mm
4e photo : 1/60 sec. — F/4,0 — ISO 6400 — 7 mm
5e photo : 1/25 sec. — F/4,0 — ISO 6400 — 7 mm
6e photo : 1/800 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
7e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 3200 — 24 mm
8e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 31 mm
9e photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 320 — 25 mm
10e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 25 mm
11e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 12 mm
12e photo : 1/60 sec. — F/4,0 — ISO 1600 — 7 mm
13e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 12 mm
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