La vidéo débute (de 0:05 à 0:14) par un édifice situé immédiatement à l’est de la Cathédrale Saint-Étienne, et dont la façade est superbement décorée.
De 0:57 à 1:28, c’est la visite de l’Église orthodoxe grecque de la Sainte-Trinité, construite en 1861 par Theophil von Hansen, dans le style néo-byzantin.
De 1:39 à 1:43, c’est un bref aperçu de l’Église ukrainienne Sainte-Barbe, édifiée de 1652 à 1654 (la façade est de 1852).
Œuvre d’Antonio Canevale, l’Église des Dominicains (de 1:47 à 2:26) est remarquable par les couleurs automnales et sombres du mobilier liturgique, contrastant avec les stucs blancs très en relief.
De 2:39 à 3:11, voilà la Caisse d’épargne de la Poste (1904-1906), une création majeure de l’architecte Otto Wagner. Les 15,000 cabochons d’aluminium qui rythment sa façade servent à cacher les boulons de bronze employés pour fixer les plaques arrondies de marbre qui recouvrent les murs de brique.
Wagner a tout dessiné dans les moindres détails, jusqu’aux colonnes souffleuses d’air chaud. Les murs de toutes les zones publiques sont recouverts de marbre blanc également rivé par des boulons de bronze aux cabochons d’aluminium. Le premier étage renferme un musée payant, peu fréquenté, consacré à l’histoire de ce chef-d’œuvre de la Sécession viennoise.
La Place Ignaz Seipel est bordée à l’est par l’ancienne Salle des fêtes de l’Université de Vienne, édifié par Jean-Nicolas Jadot de Ville-Issey en 1755 (à 3:20), et à l’ouest par l’Académie autrichienne des sciences (à 3:22). C’est dans la grande salle de l’académie que Joseph Haydn vint entendre son oratorio La Création (le dernier concert auquel il assista). Le nord de la place est bordé par l’Église des Jésuites (de 3:24 à 4:16) aux marbres polychromes et aux dorures ostentatoires, œuvre d’Andrea Pozzo vers 1700.
De 4:19 à 4:28, c’est l’entrée de la cour du Monastère de la Sainte-Croix, dont la chapelle — consacrée à Saint Bernard et visible à 4:28 — a été construite en 1622, puis remaniée vers 1730.
On enchaine à 4:30 avec une partie de la façade de la Maison du Basilic (située à droite, juste avant l’entrée que nous venons de voir). Ici, il ne s’agit pas de l’épice culinaire mais d’un monstre fabuleux né d’un œuf de serpent couvé par un crapaud.
De 4:44 à 4:48, on voit la porte cochère et la cour extérieure de la Maison Schwanenfeld, la seule cour Renaissance de Vienne. Puis nous visitons la Maison de thé Schönbichler, peut-être la plus belle de la capitale.
À 5:27, on a l’entrée du Mozarthaus. Ce musée donne accès au seul appartement de Mozart qui soit aujourd’hui conservé. Le Mozarthaus s’étend sur les six étages de l’édifice (incluant le sous-sol et les combles). Il est situé à deux pas de la cathédrale Saint-Étienne. On y présente la vie et l’œuvre du compositeur.
L’appartement proprement dit de Mozart était situé au premier étage. Le compositeur, son épouse Constance et leur fils Carl-Thomas (âgé de neuf jours) y aménagent le 29 septembre 1784 : ils y resteront deux ans et demi. C’est ici que Mozart composa Les Noces de Figaro.
Cet appartement est le plus grand, le plus cher et le plus beau que Mozart ait loué. Les pièces sont sobres, à l’exclusion de l’une d’entre elles décorée de stuc gris rose et d’un plafond en relief qui représente la déesse Flore parmi des amours entourés de guirlandes. Tout cela est l’œuvre d’un propriétaire antérieur, Albert Camesina, stucateur officiel de la Cour impériale. Cette décoration est similaire à celle de la salle de concert qu’on peut voir à la fin de la vidéo.
De 5:40 à 5:43, c’est de portail de l’Église de l’Ordre des chevaliers teutoniques. En entrant, à droite, c’est l’église proprement dite. Puis, toujours à droite mais un peu plus loin (avant d’entrer dans la cour extérieure), c’est la salle de concert du Mozarthaus — appelée Sala Terrena — où se produit le Mozart ensemble, un des meilleurs orchestres de musique de chambre de la capitale autrichienne.
Voir aussi : Liste des diaporamas de Vienne