Les feux d’artifice du Portugal à Montréal, le 24 juillet 2012

Publié le 25 juillet 2012 | Temps de lecture : 1 minute

 

 
Quels feux !

Portant l’étendard du Portugal, Grupo Luso Pirotecnia participait hier soir à l’International des Feux Loto-Québec.

Par cette soirée venteuse, ce spectacle fut, par moments, de la pure poésie. Remarquables par leur variété, les feux du Portugal furent une très agréable surprise, se méritant une note de 85%.

Détails techniques de la vidéo : Appareil photo Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12mm F/2,0.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les feux d’artifice de la France à Montréal, le 21 juillet 2012

Publié le 22 juillet 2012 | Temps de lecture : 1 minute

 

 
Conçus par les artificiers de la firme Féérie — récipiendaire de nombreux prix, dont l’or et l’argent au Festival d’art pyrotechnique de Cannes — les feux de la France se sont distingués par leur utilisation complète du ciel de La Ronde, avec une prédilection pour des feux bas, parfois au ras du Lac des Dauphins.

Même si la finale fut moins tonitruante que ce qu’on a déjà entendu, le raffinement de l’ensemble n’est pas passé inaperçu aux yeux des Montréalais, qui lui ont accordé la note de 84%.

Détails techniques de la vidéo : Appareil photo Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12mm F/2,0.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les feux d’artifice de la Grèce à Montréal, le 17 juillet 2012

Publié le 18 juillet 2012 | Temps de lecture : 1 minute

 

 
C’est avec une dizaine de minutes de retard que les feux grecs illuminèrent le ciel de La Ronde (le parc d’attraction de Montréal).

Quatrième pays participant à l’édition 2012 de la compétition internationale des feux d’artifice Loto-Québec, la Grèce a présenté hier soir des feux qui ont obtenu une note de 79%.

Sous le thème de Renaissance de l’Humanité, Nanos Fireworks — la compagnie de feux d’artifice la plus ancienne et la plus importante de Grèce — a présenté un spectacle intéressant et varié.

Détails techniques de la vidéo : Appareil photo Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 20mm.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival Juste pour rire : occupation dangereuse du site

Publié le 16 juillet 2012 | Temps de lecture : 7 minutes

Vendredi soir dernier, en finissant de travailler, je me suis rendu sur le site du festival Juste pour rire et j’en suis revenu furieux; je n’en reviens pas des obstacles qu’on oppose inutilement à la libre circulation sur ce site.

Concrètement, cela signifie que si un incident fâcheux devait déclencher un vent de panique chez une foule nombreuse de festivaliers, on aurait très certainement plus de gens blessés ou tués à cause de ces obstacles que par cet incident proprement dit. Les 19 photos ci-dessous constituent le dossier des lacunes que les autorités concernées sont invitées à corriger.

Note : Il suffit de cliquer sur une de ces photos pour l’agrandir.

La rue Sainte-Catherine

À son intersection avec la rue Jeanne-Mance, vendredi soir dernier, on avait placé des blocs de béton afin de marquer la fin d’une parade en provenance, apparemment, de l’ouest de la rue Sainte-Catherine : environ un mètre séparaient ces blocs, les uns des autres. Depuis, ces blocs ont été enlevés.

Le trottoir du côté sud de la rue Sainte-Catherine ne fait pas partie du site. Une clôture métallique continue suit ce trottoir sur toute sa longueur à l’exclusion d’une étroite ouverture aménagée en face de la Place Desjardins.

Plus loin, de chaque côté de la rue, des kiosques permettent à des marchands et des restaurateurs d’offrir leur marchandise : c’est le Souk du festival. Certains de ces marchands en ont profité pour placer des obstacles sur la voie publique.

Ailleurs, des files d’attente rétrécissent le passage empruntable par les festivaliers. Si bien qu’à certains endroits, il suffit d’une seule personne obèse ayant une grosse sacoche en bandoulière, d’un handicapé sur son siège motorisé ou d’une mère poussant le carrosse de son bébé, pour bloquer le passage du Souk.

Du côté nord de la rue Sainte-Catherine, à l’intersection avec la rue Saint-Urbain, un escalier permet d’atteindre l’esplanade de la Place des Arts. Puisque le festival Juste pour rire commence à la rue Saint-Urbain (plutôt qu’au boulevard Saint-Laurent), on a évidemment aménagé une clôture qui délimite le site mais qui crée un cul-de-sac dans lequel serait retenue la foule en provenance de l’esplanade qui tenterait de s’échapper en descendant cet escalier. De plus, toujours du côté nord de la rue, derrière les kiosques du Souk, on pouvait autrefois circuler le long du Théâtre Maisonneuve lors des FrancoFolies et du Festival de Jazz. Cette voie de circulation est maintenant bloquée.

Au milieu de la section de la rue Sainte-Catherine occupée par le festival, dans les grands escaliers qui donnent accès à l’esplanade de la Place des Arts, on a ajouté des cordons — ce sont des doublons futiles aux rampes de métal qui y sont déjà — des chaises, des kiosques, des corbeilles et des poubelles qui constituent autant d’obstacles sur lesquels trébucherait une foule en panique.

L’esplanade de la Place des Arts

Tout comme les escaliers qui y donnent accès, ce territoire est jonché d’obstacles.

La rue Jeanne-Mance

Le passage le long de côté sud du Musée d’Art contemporain est maintenant condamné par la billetterie. Tous les festivaliers en provenance de la rue Sainte-Catherine ou des marches de l’esplanade qui se déplacent vers l’Ouest doivent obligatoirement emprunter une intersection qui, comme nous l’avons vu, est parfois jonchée de blocs de bétons et devient alors un goulot d’étranglement.

Mon impression est à l’effet que les festivaliers qui profitent des événement gratuits en soirée constituent un marché différent de ceux qui paient pour les spectacles en salles. Si tel est le cas, on aurait eu avantage à placer la billetterie sur le boulevard De Maisonneuve, près de la sortie de métro (en fait, à la place du Labyrinthe Get Lost), ce qui aurait permis aux acheteurs en provenance du métro d’accéder facilement à la billetterie au lieu de leur infliger une longue marche.


 
Justement près de la bouche de métro sur la rue Jeanne-Mance, on a établi deux rangées de barrières. Pas une : deux. Cela a pour résultat que les dizaines de milliers de personnes présentes sur la Place des Festival doivent nécessairement contourner la barrière au premier plan, passer par le boulevard De Maisonneuve pour attendre leur tour, et finalement emprunter le métro. Tout cela favorise des comportements civilisés et courtois. Malheureusement, face à une foule en panique, il est illusoire de vouloir enseigner les bonnes manières. Par conséquent, cette double barrière représente un danger potentiel inutile et allonge indument l’exécution d’un ordre de libérer le passage à la foule.


 
Le boulevard De Maisonneuve

Le long de cette voie de circulation, on a ajouté également différents obstacles. Toutefois, contrairement aux trottoirs, la rue est libre. Comme il s’agit d’un boulevard à quatre voies, cela est amplement suffisant pour permettre à une foule nombreuse de s’échapper. C’est donc la seule partie totalement sécuritaire du site.

Conclusion

À part ses extrémités nord et ouest, tout le site occupé par le festival Juste pour rire — c’est à dire l’esplanade de la Place des Arts et la rue Sainte-Catherine — est jonché d’obstacles qui mettraient en péril la sécurité des festivaliers si un incident dramatique devait y survenir.

Il est impossible d’empêcher un tireur fou d’accéder aux différents festivals qui se succèdent à Montréal, pas plus qu’on pouvait empêcher le drame de Polytechnique. Toutefois, il est essentiel de limiter les pertes de vie que pourrait occasionner un désaxé.

La solution la plus simple, celle à laquelle tout le monde pense spontanément, c’est la solution « hollywoodienne » : jucher sur le toits qui surplombent le site, des militaires qui auraient pour mission d’abattre un malfaiteur. Dans les faits, il s’agit d’une solution coûteuse et stupide.

Elle est stupide parce s’il est vrai que des tireurs d’élite pourraient abattre plus rapidement le tueur et arrêter plus vite le nombre de ses victimes, on contribue surtout à la panique de la foule qui entend alors des tirs de partout et qui ne sait plus alors où se réfugier. Or cette panique est beaucoup plus meurtrière.

En effet, le nombre de morts causées par un tireur fou est peu de chose (si j’ose dire) comparé au nombre de ceux qui seraient piétinés à mort après avoir trébuchés sur des obstacles sur le passage d’une foule en état de panique. Or à l’heure actuelle, l’Est de la rue Sainte-Catherine est un immense cul-de-sac dans lequel des festivaliers paniqués seraient faits comme des rats.

Ces lacunes ne sont pas nouvelles. C’était comme ça il y a deux ans. C’était comme ça l’an dernier. Mais à l’époque, le Quartier des festivals était un immense chantier. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Les gens de Juste pour rire portent maintenant la responsabilité entière de ces lacunes. Je les invite à les corriger dans les plus brefs délais.


Postscriptum : À deux reprises depuis la publication de ce texte, l’hyperlien de ce billet à été envoyé au festival Juste pour rire, qui n’a pas jugé bon en accuser réception de manière formelle.

Par contre, le bureau du Maire de Montréal, par la voix de son directeur des communications, m’a fait parvenir la réponse ci-dessous.


N/Réf. : 13-12055

Monsieur,

Le maire de Montréal, M. Michael Applebaum, a bien reçu le courriel que vous lui avez adressé le 10 janvier 2013, concernant le texte que vous avez mis en ligne sur la dangerosité du site de Juste pour rire.

Nous avons transmis votre courriel à Mme Francine Chometon au bureau du directeur du Service de police de la Ville de Montréal, pour suites appropriées.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Darren Becker
Directeur des communications

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les feux d’artifice du Canada à Montréal, le 14 juillet 2012

Publié le 15 juillet 2012 | Temps de lecture : 1 minute

 

 
Troisième pays participant à l’édition 2012 de la compétition internationale des feux d’artifice Loto-Québec, le Canada a présenté hier soir des feux d’artifices qui ont obtenu une note de 85%.

Sur une trame musicale un peu fade, l’artificier Sirius Pyrotechnics a présenté un spectacle généreux qui a satisfait à peu près tout le monde.

Grâce à une fausse fin après environ 20 minutes, tout ce qui meubla les dernières cinq à huit minutes est apparu comme un bonus non-sollicité, au grand ravissement du public.

Détails techniques de la vidéo : Appareil photo Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 20mm.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les feux d’artifice de la Suisse à Montréal, le 7 juillet 2012

Publié le 8 juillet 2012 | Temps de lecture : 2 minutes

 

 
Hier soir, la Suisse devenait le deuxième pays participant à l’édition 2012 de la compétition internationale des feux d’artifice Loto-Québec.

Alors que certains artificiers aiment les gros pétards, bruyants ou énormes (et probablement dispendieux), Sugyp — responsables des feux d’hier soir — préfèrent utiliser une multitude de feux qui occupent le bas et le milieu du ciel.

On a donc un spectacle sans véritable temps mort, accompagné d’une trame sonore écrite surtout par les grands compositeurs du cinéma hollywoodien et, accessoirement de Richard Strauss et Richard Wagner.

Sous le thème assez réussi de la conquête spatiale, la trouvaille de la soirée à sans doute été ce petit navire spatial — probablement un engin télécommandé — qui a zigzagué longuement dans le ciel de La Ronde et qu’on peut voir dans la première moitié de la vidéo ci-dessous (réalisée par Vincent Vivien).
 

 
Détails techniques de ma vidéo (celle du haut) : Appareil photo Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 20mm F/1,7.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival de Jazz de Montréal, le 6 juillet 2012

Publié le 7 juillet 2012 | Temps de lecture : 2 minutes
Orgone
Anthony Gomes
Maestro Fresh Wes
Tyler Yarema
Frank Lozano Montreal Quartet

Hier, c’était l’avant-dernier soir du Festival de Jazz de Montréal, édition 2012. J’y suis allé après le travail : je suis arrivé vers 21h45.

Orgone, des États-Unis, donnait la dernière partie d’un spectacle devant une Place des Festivals pleine de monde. Pendant ce temps, Anthony Gomes (un bluesman américain natif de Toronto) terminait son spectacle à l’autre bout du site. À l’issue de ce spectacle, j’ai surpris cette confidence d’un mari à son épouse : « Je savais qu’ils allaient être bons », ce qui correspond à mon impression à partir de ce que j’ai entendu.

À 22h, le Torontois Maestro Fresh entamait son spectacle hip-hop sur la scène Bell. Pendant ce temps, sur la scène Rio Tinto Alcan, le pianiste ontarien Tyler Yarema, entouré de nombreux musiciens présentait un spectacle énergique, apprécié de la foule nombreuse venue l’entendre. Pour terminer, sur la scène Bell, le quatuor montréalais réuni par le renommé saxophoniste Frank Lozano défendait les couleurs du jazz devant une foule admirative.

Cliquez pour agrandir l’animation

Ce soir, ce sera donc la dernière occasion d’entendre ce que des organisateurs du festival ont concocté au bénéfice des festivaliers. Mais je n’y serai pas puisque j’irai plutôt voir les feux d’artifice de la Suisse de 22h00 à 22h35.

Ce billet est donc mon dernier survol d’une de ces soirées extraordinaires du Festival de jazz 2012 de Montréal. Rappelons que ce dernier est le plus important festival de musique au Monde.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150 mm R pour les photos (animation avec l’objectif M.Zuiko 12 mm F/2,0)
1re photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 6400 — 150 mm
2e photo  : 1/250 sec. — F/5,4 — ISO 2500 — 132 mm
3e photo  : 1/100 sec. — F/4,1 — ISO 250 — 45 mm
4e photo  : 1/160 sec. — F/4,6 — ISO 800 — 70 mm
5e photo  : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival de Jazz de Montréal, le 5 juillet 2012

Publié le 6 juillet 2012 | Temps de lecture : 2 minutes
Gypsophilia
Lady Lynn and Her Magnificient Seven
Carl Tremblay (et son bassiste, Mario Couture)
Coyote Bill
Chet Doxas Quartet

À mon arrivée sur le site du festival vers 20h45, ce qui m’a frappé c’est qu’il y avait encore plus de monde que d’habitude. Devant la petite scène Radio-Canada, j’ai dû accéder à la foule par un côté opposé pour réussir à m’y faufiler afin de photographier Gypsophilia (d’Halifax), tellement étaient nombreux leurs admirateurs.

Pendant ce temps, Lady Linn and Her Magnificent Seven, de Belgique, terminait un spectacle qui sera repris deux heures plus tard sur même scène (Rio Tinto Alcan) devant une assistance toute aussi nombreuse.

À 21h, les festivaliers avaient le choix entre deux spectacles concurrents : les Hongrois Besh o druM (que j’ai vus avant-hier) et le bluesman Carl Tremblay, de la ville de Québec. Ce dernier est un chanteur d’expérience qui connait tous les trucs pour séduire son public qui, hier soir, lui était déjà acquis; à deux reprises dans son spectacle, M. Tremblay ira chanter en se promenant longuement parmi l’assistance.

Comme c’est souvent le cas, en nommant ses musiciens, ceux-ci sont invités à faire un solo improvisé qui les met en valeur. Cela nous a permis de découvrir Mario Couture, un des meilleurs bassistes que j’aie entendu de toute ma vie.

À 22h, en plus de la reprise de Lady Linn and Her Magnificent Seven, les festivaliers pouvaient entendre les Québécois de Coyote Bill, sur la scène Bell, présenter leur nouveau CD, alors que Chet Doxas Quartet, de Montréal, présentait, entre autres, le contenu de son plus récent opus.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
1re photo : 1/160 sec. — F/4,7 — ISO 640 — 74 mm
2e photo  : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 500 — 40 mm
3e photo  : 1/200 sec. — F/5,0 — ISO 500 — 96 mm
4e photo  : 1/100 sec. — F/4,2 — ISO 250 — 49 mm
5e photo  : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival de Jazz de Montréal, le 4 juillet 2012

Publié le 5 juillet 2012 | Temps de lecture : 2 minutes
Souad Massi
Johnny Sansone
The Narcicyst
Besh o droM
Luca Ciarla Quartet

Après le travail, rien de mieux que de faire le plein d’énergie au Festival de jazz. Or ça tombe bien, cette soirée est sous le signe de la virtuosité.

À mon arrivée, la Place des festivals est noire de gens venus pour entendre la chanteuse algérienne Souad Massi. Mon impression est que nous aurions beaucoup à gagner si les dirigeants du Festival offraient à leurs artistes invités la possibilité d’afficher une traduction de leurs textes sur les écrans géants de chaque côté de la scène. Conséquemment, si le public non-arabophone avait tendance à décrocher durant les ballades de la chanteuse, celle-ci n’avait aucun mal à susciter l’enthousiasme de l’assistance durant les pièces vigoureuses et alertes de son répertoire, appuyée par ses musiciens (dont un remarquable percussionniste).

À la toute fin, il ne me restait que quelques instants pour aller voir ce que Johnny Sansone proposait à son public à l’autre bout du festival, soit ce qui m’a semblé être du beau gros blues comme je l’aime.

Dès la fin de ce spectacle, à quelques pas de là, le rappeur iranien The Narcicyst présentait ses textes engagés. Pendant ce temps, le collectif hongrois Besh o droM — ce qui signifie « Trace la route » — étourdissait son auditoire par une musique virtuose où la clarinette électronique d’un des musiciens magyars joue un rôle central.

Pour terminer, le violoniste virtuose et compositeur italien Luca Ciarla défendait le jazz sur la scène Radio-Canada.

Puis, il s’est mis à pleuvoir. Mais c’est le temps frais qui a eu raison de mon assiduité au festival; je suis donc rentré chez moi.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
1re photo : 1/160 sec. — F/5,2 — ISO 6400 — 111 mm
2e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 1250 — 150 mm
3e photo  : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 500 — 58 mm
4e photo  : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 1000 — 40 mm
5e photo  : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 500 — 62 mm


Cliquez sur 2012, 2015 ou 2016 pour consulter les reportages photographiques de l’édition du Festival de jazz de cette année-là.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival de Jazz de Montréal, le 3 juillet 2012

Publié le 4 juillet 2012 | Temps de lecture : 2 minutes
Trio Emie R. Roussel
Wesli
Sidi Touré et ses musiciens
Oumar Konaté, guitariste de Sidi Touré
Mike Gaudreau and The Boppin’ Blues Band
Escort
Danakil

À mon arrivée, vers 20h10, trois spectacles courtisaient les festivaliers.

Sur la scène Radio-Canada, la pianiste et compositrice québécoise Emie R. Roussel présentait le matériel de son prochain CD.

À la scène Bell, le québécois d’adoption Wesli — révélation Radio-Canada 2009 pour la musique du monde — jouait une musique reggae teintée d’afrobeat.

Mais je me suis surtout intéressé au chanteur et guitariste malien Sidi Touré sur la scène Rio Tinto Alcan. Le rythme obsédant de ses chansons est basé sur la répétition de minuscules cellules musicales pendant plusieurs minutes, ce qui en souligne le caractère dansant.

À 21h, Mike Gaudreau (du Vermont) and The Boppin’ Blues Band défendait le blues face à la vague disco d’Escort. Présenté comme la sensation de l’heure en provenance de Brooklyn, Escort m’a laissé sur ma faim, probablement en raison de la pauvreté mélodique de son matériel.

À 22h, sur la scène Bell, le groupe parisien Danakil présentait ses compositions contestataires sur un rythme reggae.

Puis je suis rentré au début d’une légère pluie.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
1re photo : 1/100 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 40 mm
2e photo  : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 400 — 62 mm
3e photo  : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 500 — 40 mm
4e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 3200 — 150 mm
5e photo  : 1/200 sec. — F/4,9 — ISO 2500 — 92 mm
6e photo  : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 400 — 40 mm
7e photo  : 1/160 sec. — F/4,8 — ISO 1600 — 82 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel