Voyage à Porto : jours 10 et 11

Publié le 8 octobre 2017 | Temps de lecture : 6 minutes

Une visite à Porto ne saurait pas être complète sans aller à Matosinhos. J’y suis allé deux jours consécutifs.

Adjacente et située au nord-ouest de Porto, la municipalité de Matosinhos est à la fois une station balnéaire huppée et un des plus grands ports sardiniers du monde.

Son marché municipal est le meilleur endroit pour s’y procurer du poisson. Du centre de Porto, on y arrive en métro en trente minutes.

Au jour 10, j’y suis arrivé vers 15h30. Ce peut être un bon temps pour aller se baigner.

Mais pour acheter du poisson, c’est une très mauvaise idée; les poissonniers ont vendu leurs prises et seuls quelques-uns d’entre eux sont encore sur place.

J’y retourne donc le lendemain matin.

Trains de Bombardier

Le métro de Porto utilise des trains de Bombardier. Ils sont beaux, propres et confortables.

Ayant attrapé un torticolis lors de mon premier voyage à Matosinhos, je me suis intéressé de près à sa climatisation le jour suivant.

Le réglage de la climatisation est l’objet d’un conflit incessant entre ceux qui ont toujours trop chaud et ceux qui ont toujours trop froid.

Dans les trains de Bombardiers, les bouches d’aération poussent de l’air conditionné à une température qui peut être différente d’une partie à l’autre d’un même wagon. Ce qui est invariable, c’est que l’air frais tombe toujours sur les passagers assis le long du bord. D’où mon torticolis.

Passagère

Depuis quelques années, le téléphone multifonctionnel a remplacé le chien comme meilleur ami de l’homme.

Murale de MrDheo

Sur la trajet vers Matosinhos, le muraliste MrDheo s’est permis cette plaisanterie à l’égard d’une marque de restauration rapide.

Sur le trajet, je remarque également les premières maisons en briques que je vois depuis mon arrivée à Porto.

Aperçu en plongée du marché municipal
Aperçu du marché municipal

Le marché municipal de Matosinhos est propre et très bien organisé. Toute la journée, des employés utilisent de larges raclettes pour pousser le sang répandu au sol vers des drains dans lesquels il est évacué. Le résultat est que ça sent le poisson. Mais le poisson frais.

On y trouve une grande variété de poissons et de fruits de mer.

Pour la fin de semaine, je me suis choisi quatre poissons, dont trois que je ne connais absolument pas. Je présume que s’ils étaient toxiques, on ne les vendrait pas dans ce marché.

Dès mes poissons achetés, je retourne au studio pour les réfrigérer. J’en profite pour manger l’un d’eux.

C’est un Eutrigla gurnardus (4 euros du kg). Sur l’internet, j’apprends que c’est un poisson qui n’est pas très savoureux et qui est plein d’arêtes.

Le mien était très bon. Prévenu au sujet des arêtes, je n’en ai eu que trois en bouche. Bref, je suis très satisfait de cet achat.

Plus tard, au repas du soir, ce sera un Helicolenus dactylopterus — un vrai nom de dinosaure — choisi pour sa beauté (8 euros du kg). Décrit également comme un poisson fade. Ce qui fut le cas.

Pour l’instant, je retourne en métro à Matosinhos y poursuivre mon exploration.

Jusqu’ici, mon application d’iPad surestime la température de Porto de 3 à 5 degrés. Mais aujourd’hui, il prévoyait 29°C et c’était vrai.

À Matosinhos, c’est toujours quelques degrés de moins parce qu’on est à la mer. Mais aujourd’hui c’est chaud pareil.

Bref, ce furent deux très, très belles journées.

Voici quelques images de la plage rapportées de ces voyages à Matosinhos.

Douche
Terminal sardinier
Plage de Matosinhos
Castelo do Queijo

Ce que j’aime bien dans la photo ci-dessus, c’est le contraste entre cette touriste solitaire qui se met en scène en prenant son égoportrait et ces Portugais qui se réunissent à la plage pour jouer aux cartes et qui s’amusent pour vrai.

Sea Life

À deux pas du Castelo do Queijo, se trouve Sea Life. On y voit de nombreux aquariums de poissons et de crustacés. Le ‘clou’ de la visite est ce court tunnel vitré que parcourent les visiteurs au fond d’un bassin.

Ce site touristique mineur s’adresse aux enfants. Prix d’entée d’un adulte : 13,5 euros.

Igreja de São João da Foz

À environ deux kilomètres plus au Sud se trouve l’église Saint-Jean-de-Foz. Construite de 1709 à 1736, c’est une église de plan rectangulaire, assez sobre, dont l’intérieur est décoré d’un maitre-autel et de huit autels latéraux en bois dorés tout aussi magnifiques les uns que les autres.

Robalo (bar commun) au Bar Vagas

Le soir du 10e jour, j’ai pris le repas du soir au Bar Vagas, situé sur la plage.

Soupe, poisson et verre de blanc (tous très bons) pour 14,7 euros.

À la brunante
À la brunante
She Changes (surnommé Anémona) de Janet Echelman (2004)

Puis je rentre au studio pour la nuit.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (10e photo), M.Zuiko 25 mm F/1,2 (11e et 12e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
  1re photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
  2e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 17 mm
  3e  photo : 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  4e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  5e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
  6e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  7e  photo : 1/8000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 25 mm
  8e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 34 mm
  9e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
10e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 5000 — 9 mm
11e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 250 — 25 mm
12e  photo : 1/100 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
13e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 12 mm
14e  photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 1000 — 18 mm
15e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
16e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 15 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel