Le nouvel orgue de la Maison symphonique de Montréal

Publié le 29 mai 2014 | Temps de lecture : 2 minutes


 
C’est ce soir qu’avait lieu le concert inaugural du Grand orgue Pierre-Béique de la Maison symphonique de Montréal. Ce concert sera rediffusé dimanche prochain sur l’internet au site de medici.tv à 14h30 (heure de Montréal).

Cet orgue porte le nom du fondateur et premier directeur-général de l’Orchestre symphonique de Montréal. On peut entrevoir cet orgue sur la photo ci-dessus, dans le haut de l’image.

Je dis bien entrevoir parce que les 108 tuyaux que les spectateurs voient de la salle ne comptent que pour deux pour cent de l’instrument. En réalité, il compte 6 489 tuyaux dont le plus petit mesure un centimètre et le plus gros pèse 1,5 tonne.

Il compte 83 « jeux », c’est-à-dire qu’il peut mimer le son de 83 orgues différents, de celui d’une église luthérienne pour laquelle aurait pu composer Jean-Sébastien Bach, jusqu’à ces orgues tonitruants admirés par les compositeurs du XIXe siècle. L’orgue comprend même 170 tuyaux faits en bois.

L’orgue a été installé dans la Maison symphonique durant l’été 2013. Depuis ce temps, c’est la phase d’harmonisation. Cette phase vise à s’assurer non pas que les tuyaux jouent juste mais plutôt qu’à leur volume maximal, il n’y ait pas une note plus forte que l’autre.

L’orgue possède un clavier conventionnel, mais également une console électrique et mobile. Conséquemment, le claviériste pour jouer de l’orgue au sein de l’orchestre, voire même en se promenant dans le salle avec son iPad.

Cet orgue, un des plus sophistiqués au monde, est l’œuvre du facteur Casavant Frères, de Saint-Hyacinthe, au Québec.

Références :
Dans l’antre d’une bête à 83 têtes
Une colossale réussite

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/25 sec. — F/3,7 — ISO 400 — 16 mm

Un commentaire

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Stéphane Tétreault, l’Orchestre métropolitain et Dvořák

Publié le 13 avril 2012 | Temps de lecture : 2 minutes


 
Sous la direction du chef Julian Kuerti (fils du pianiste torontois), l’Orchestre métropolitain présentait hier soir de la musique de quatre compositeurs d’Europe centrale : Smetana, Dvořák, Kodály et Bartók.

L’œuvre principale à l’affiche était le Concerto pour violoncelle op. 104 de Dvořák dont le soliste était Stéphane Tétreault, un violoncelliste qui célébrait son 19e anniversaire le mois dernier.

On jouait à guichet fermé en raison d’une importante campagne médiatique qui avait porté autant sur l’âge du soliste que sur son instrument, un Stradivarius de 1707 prêté par une mécène anonyme.

Ce matin, les critiques musicaux de La Presse et du Devoir font l’éloge des artisans de ce concert. Qui serais-je pour les contrarier; en simple mélomane, j’ai également beaucoup apprécié cette soirée quoique j’ai peu d’affinité pour la musique tapageuse de Bartók.

Pour terminer, puisque les photos ci-dessus présentent aussi la salle de la nouvelle Maison symphonique de Montréal, précisons que la construction de cet édifice, au coût de 260 millions$, a débuté en 2009 et qu’il a été inauguré en septembre dernier. 70% de la surface de la salle est recouverte de bois de hêtre provenant de la région de Gatineau.

Il s’agit d’une salle de 1 900 places, sans compter les 200 places supplémentaires derrière l’orchestre pour les choristes ou les spectateurs. Près de 200 musiciens peuvent prendre place sur scène. L’ajout de cette salle porte à 8 000 sièges la capacité totale des différentes salles de la Place des Arts, en faisant un des plus importants complexes culturels en Occident.

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/25 sec. — F/3,7 — ISO 400 — 16 mm
2e photo  : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 45 mm
3e photo  : 1/20 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 45 mm
4e photo  : 1/30 sec. — F/3,5 — ISO 320 — 14 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel