Lis et pandémie

Publié le 11 juillet 2020 | Temps de lecture : 2 minutes
Lis (variété inconnue)
Lis (variété inconnue)
Lis asiatique ‘Mercedes’
Lis asiatique ‘Indian Queen’
Lis ‘Springville’
Lis asiatique ‘Honey Creme’
Lis asiatique ‘Affinity’

Jusqu’à tout récemment, on trouvait sur ce blogue onze photos de lis publiées en une décennie.

Et tout d’un coup — plus précisément depuis quatre jours — vingt-deux nouvelles photos de lis se sont ajoutées.

Que s’est-il passé ?

Les lis fleurissent au cours d’une partie de l’été qui coïncide normalement avec le pic de la saison montréalaise des festivals.

Mais avec l’annulation de la saison touristique et l’ouverture du Jardin botanique, l’appel de ce dernier fut irrésistible.

Imaginez : En pleine canicule, voici un des endroits les plus frais en ville. Le grand air qui dilue à l’infini des virus qu’un vent malin pourrait y apporter. Des touristes très peu nombreux. Bref, toute cette nature pour notre seul plaisir.

Dès lors, il ne reste plus qu’à se délecter de la floraison aristocratique de ces jolies plantes, en vedette ces jours-ci (et que je ratais autrefois)…

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 et objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 90 mm
2e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
3e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 85 mm
4e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 125 mm
5e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
6e  photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
7e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Encore des lis

Publié le 10 juillet 2020 | Temps de lecture : 1 minute
Lis martagon
Lis (variété inconnue)
Lis ‘Springville’
Lis asiatique ‘Honey Creme’
Lis (variété inconnue)

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 et objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8 (5e photo) + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (les autres photos)
1re photo : 1/500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 125 mm
2e  photo : 1/500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 105 mm
3e  photo : 1/800 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm
4e  photo : 1/1250 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 170 mm
5e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 46 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Pétales et sépales ou tépales

Publié le 12 juillet 2017 | Temps de lecture : 3 minutes

Fleurs aux pétales et sépales distinctifs

À l’origine, un bourgeon n’est qu’un petit amas de cellules végétales indifférenciées.

Durant sa maturation, il donne habituellement naissance à deux enveloppes emboitées. L’une et l’autre sont destinées à protéger ses organes reproducteurs.

Hélianthe ‘Sunfinity’
Bourrache officinale

L’enveloppe florale externe s’appelle le calice : il est formé des sépales, ici verts. En plus de leur rôle protecteur, il arrive donc que les sépales aient une fonction chlorophyllienne.

L’enveloppe interne porte le nom de corole : ce sont les pétales (jaunes dans le premier exemple, bleus et roses dans le second).

Fréquemment, les pétales poursuivent leur croissance après l’éclosion au point de devenir les éléments les plus visibles et les plus distinctifs de la fleur.

Dans de nombreux cas, les pétales émettent un rayonnement infrarouge plus intense vers le centre de la fleur et dont le rôle est de guider les insectes butineurs vers les organes reproducteurs de la plante.

Iris de Virginie ‘Lilac Dream’

Contrairement aux plantes précédentes, les sépales retombants dominent ici la physionomie de cet iris à crête alors que ses petits pétales se dressent comme des pointes de flèche.

Fleurs aux pétales et sépales identiques

L’angle de la prise de vue nous permet de distinguer ci-dessous les trois sépales externes des trois pétales internes de ce lis. Autrement, rien ne les distingue.

Lorsque pétales et sépales sont identiques, on leur donne le nom de tépales.

Lis asiatique ‘Honey Creme’
Tulipe hybride de Darwin ‘World’s Favourite’

Dans le cas des tulipes, sépales et pétales se touchent. C’est seulement leur agencement qui permet de les distinguer.

Pour ne pas avoir à le faire, il est plus commode d’utiliser tépales pour les désigner en commun.

Pour terminer, précisons que sépale, pétale et tépale sont de genre masculin.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Lumix Leica 42,5 mm F/1,2 + filtre Hoya à densité neutre ND8 (5e photo) et M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (les autres photos)
1re photo : 1/1250 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 155 mm
2e  photo : 1/200 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 56 mm
3e  photo : 1/800 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 100 mm
4e  photo : 1/1600 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm
5e  photo : 1/800 sec. — F/3,2 — ISO 200 — 42,5 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel