Je crois en l’importance d’encourager les commerces qui ont pignon sur rue.
Ceux-ci paient des taxes municipales, et des impôts à nos gouvernements supérieurs. Ils embauchent des gens d’ici. De plus, le fait pour le consommateur d’être en présence des articles offerts lui permet de s’assurer de leur qualité.
En raison de la concurrence vive du commerce électronique international, on devrait s’attendre à ce que les commerces d’ici redoublent leurs efforts pour séduire les consommateurs.
Au centre-ville de Montréal, lorsqu’on m’accueille par ‘Bonjour-Hi’, je réponds poliment ‘Bonjour’ et je sors aussitôt poursuivre mes emplettes ailleurs. Là où je me sens chez moi.
Lundi dernier, lorsque j’ai reçu deux textos unilingues anglais d’un magasin montréalais de literie et de décor intérieur, ma première réaction fut de signaler cela à l’entreprise.
Mais celle-ci s’est emmurée de manière à ce que la seule manière de communiquer avec elle est le clavardage. Sur son site web, on n’y trouve aucun numéro de téléphone, aucune adresse de courriel, ni même l’adresse civique de son siège social.
Ne pas avoir la décence de s’adresser à sa clientèle francophone dans sa langue n’est pas seulement une indélicatesse; c’est une insulte.
Toutefois, cette faute n’incombe pas nécessairement à Linen Chest; il est possible que celle-ci fasse affaire avec une compagnie de messagerie qui, dans ce cas-ci, a commis une bévue.
Il ne suffit pas pour Linen Chest de s’excuser et de promettre de ne plus recommencer. Elle doit démontrer son sérieux en cessant de faire affaire avec cette entreprise de messagerie afin que celle-ci apprenne de son erreur.
Par contre, si Linen Chest s’occupe elle-même de l’expédition de ses textos, elle doit congédier l’employé qui a terni sa réputation.
En attente de l’une ou l’autre de ces mesures, j’ai résolu de ne plus jamais magasiner chez Linen Chest.
Alors que l’anglicisation de Montréal se répand de manière inquiétante, il y a des fautes qu’on ne doit pas pardonner.