De près
Mâle observant
Pied et main
Accroché à un tronc
Mâle explorant
Femelle à l’affut
Ce petit primate se caractérise par son pelage doré, orangé, rougeâtre ou chamois.
Son visage sombre est garni de poils relativement courts. Ceux du reste du corps sont longs, particulièrement au niveau de la tête et du cou, formant ainsi une crinière qui lui donne son nom.
Le corps mesure de 20 à 34 cm et sa queue, de 31 à 40 cm. Ses doigts, fins et longs, sont dotés d’ongles crochus et très pointus qui lui permettent de capturer des insectes dans le creux d’écorces.
Il s’agit d’une espèce menacée, non pas en raison de prédateurs, mais à cause de la disparition de son habitat, réduit de nos jours à 104 km2 sur les 43 900 km2 de l’État de Rio de Janeiro, au Brésil.
On estime sa population à environ 1 500 spécimens, dont 650 en liberté.
Le Biodôme de Montréal en possède un couple, de couleur dorée. La femelle est très timide et vit habituellement cachée. Le mâle est plus aventurier mais il est indifférent aux bruits que font les visiteurs pour attirer son attention. Il est fréquent qu’il leur tourne le dos, au grand déplaisir des photographes.
Le mâle du Biodôme de Montréal se distingue par l’extrémité crochue et dégarnie de sa queue.
Dans la nature, on rencontre le Tamarin-lion doré (Leontopithecus rosalia) dans la forêt tropicale côtière d’une toute petite partie du Brésil, et ce du niveau de la mer jusqu’à une altitude de 300 mètres.
Surtout végétarien, il se nourrit de fruits murs, mais aussi d’insectes, d’araignées, de vers de terre, d’œufs, d’escargots, de grenouilles arboricoles et de petits reptiles.
Il aime les habitats riches en broméliacées car ceux-ci servent d’abreuvoirs et de réserves d’insectes.
Même si le tamarin ne met que quinze à vingt mois pour atteindre sa maturité sexuelle, il ne se reproduit pas avant l’âge de deux ans et demi. Mâles et femelles sont rarement monogames. La gestation dure quatre mois et donne naissance à un ou deux petits.
Celui-ci est totalement dépendant de sa mère durant le premier mois de son existence, à la fois pour sa nourriture et ses déplacements (agrippé à celle-ci).
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (2e photo) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (les autres photos)
1re photo : 1/200 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 75 mm
2e photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 150 mm
3e photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 250 — 75 mm
4e photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 640 — 75 mm
5e photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 250 — 75 mm
6e photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 500 — 75 mm
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