Publié le 24 avril 2015 | Temps de lecture : 1 minute
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Je marchais dans le quartier de Centro, à La Havane, lorsque j’ai aperçu ces joueurs d’échecs.
Rendu à leur niveau, sans m’arrêter, j’ai ralenti le pas et pris cette photo.
Quelle pièce le joueur de droite est-il en train de jouer ? Est-ce un coup décisif ? J’en doute. Mais la photo, en immobilisant cet instant précis, suggère le contraire.
En post-traitement, mon but a été de faire en sorte que chaque joueur se distingue de l’arrière-fond devant lequel il se trouve. Ce qui fut un défi pour le joueur du centre.
Cette photo a reçu le premier prix au concours People playing board game in the STREET (sepia) — ce qui signifie Photo sépia de participants sur la rue à un jeu de société — concours organisé par la revue électronique DPReview.
Publié le 2 février 2015 | Temps de lecture : 1 minute
Les diaporamas qui suivent représentent plus de mille cinq cents photos en haute définition, et plus d’une centaine de séquences vidéo relatives à la capitale cubaine, pour une durée totale de près d’une heure et demie.
Ces textes présentent les principaux attraits de chacun des quartiers touristiques de la ville.
Offerts gratuitement, ils constituent les chapitres d’un guide de voyage électronique dont il ne manque qu’une revue systématique des lieux d’hébergement et des meilleurs restaurants.
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Publié le 1 février 2015 | Temps de lecture : 3 minutes
Le Malecón est une voie rapide et une promenade de 7 km qui s’étend le long du détroit de Floride et qui constitue la frontière nord de deux quartiers de la capitale cubaine : Centro et Vedado.
Construit en plusieurs étapes de 1901 à 1952, le Malecón est une structure en béton armé qui a très bien résisté au sel marin et au choc des puissantes vagues du détroit de Floride.
Notre visite débute à l’extrémité occidentale de cette promenade.
Installé dans une superbe demeure du XIXe siècle, le Restaurant « 1830 » est renommé pour son jardin de rocaille (de 0:04 à 0:33).
Il est situé à deux pas du Fort de la Rigole (ou Torreón de la Chorrera), terminé en 1646 (de 0:34 à 0:40). Celui-ci tire son nom du petit cours d’eau — asséché depuis — qui se trouvait à l’embouchure de la rivière des Amandiers près duquel le fort était construit.
Ce fort est le plus à l’Ouest des quatre forteresses qui constituaient le système défensif de la capitale cubaine. De nos jours, il abrite un restaurant.
Oeuvre des architectes Antonio Quintana et Alberto Rodriguez, l’édifice Girón est constitué de deux tours d’habitation de 17 étages, sombres et étouffantes, construites en 1967 (à 1:04).
Prototype de l’architecture brutaliste promue par l’URSS à Cuba, il s’opposait à l’architecture née aux débuts de la Révolution, et dont le chef-d’oeuvre est l’École des Beaux-Arts (à Miramar).
Construit en 1930 sur un pic rocailleux, l’hôtel Nacional fut longtemps l’hôtel le plus prestigieux de la capitale cubaine (à 1:24).
À 1:26, nous apercevons le monument à Antonio Maceo, en hommage à ce héros de la guerre d’indépendance cubaine.
Ce monument est situé devant le gratte-ciel de l’hôpital Hermanos Ameijeiras, construit originellement pour être le siège de la Banque de Cuba (à 1:28).
À l’Est de ce monument, on passe du quartier de Vedado à celui de Centro. Dans ce dernier, le Malecón est bordé d’habitations qui, en raison de leur proximité avec le littoral, sont sujettes à l’érosion par l’air salin.
Conséquemment, plusieurs hôtels-boutique ont remplacé des édifices plus anciens, aujourd’hui disparus. Ceux qui ont résisté aux outrages du temps font aujourd’hui l’objet d’un ambitieux plan de rénovation urbaine.
À 2:03, cette vue latérale nous permet de voir cette longue bande du récif originel de la côte qu’on a évité d’aplanir pour qu’elle serve de brise-lame et ainsi protéger le Malecón.
De 2:35 à 2:50, nous voyons le restaurant Castropol, renommé pour être un des meilleurs de la ville, mais qui ne m’a pas épaté et dépit de son prix.
Situé au numéro 17 du Malecón, le Palais des Cariatides a été construit en 1924. Il héberge le Centre culturel hispano-américain (de 2:56 à 2:59).
La vidéo se termine par une vue des deux forteresses qui, de part et d’autre, gardent l’embouchure de la baie de La Havane; à l’Est, le Castillo de los Tres Reyes del Morro (ou Château des trois rois du promontoire) et à l’Ouest, le Castillo de San Salvador de la Punta (ou Château Saint-Sauveur de la pointe, fermé au public).
C’est dans ce quartier verdoyant et agréable, le long de la cinquième avenue, que se concentrent les ambassades de la capitale. On y rencontre également un grand nombre d’hôtels modernes.
La vidéo débute par un aperçu de l’Instituto Superior de Arte ou École des Beaux-Arts (de 0:05 à 0:12). Né d’une idée de Che Guevara et construit au début des années 1960 d’après les plans de Ricardo Porro, de Roberto Gottardi, et de Vittorio Garatti, ce complexe est considéré comme le chef-d’oeuvre de l’architecture révolutionnaire cubaine. Aucune visite touristique n’y est permise.
De 0:29 à 1:10, nous visitons la basilique Jésus de Miramar, construite de 1948 à 1953. C’est la deuxième plus grande église de la capitale cubaine. Cesareo Marciano Hombrados y de Onativia (1909-1977) y a peint les personnages de ses fresques sous les traits de ses commanditaires.
Immédiatement à l’Est de cette église, on trouve l’hôtel Quinta Avenida (de 1:12 à 1:22). Puis, en se dirigeant vers le détroit de Floride, on rencontre successivement le Centre de commerce de Miramar (de 1:23 à 1:30) et l’hôtel Meliá Habana (de 1:31 à 2:17).
Suivent à l’Est, l’hôtel Occidental Miramar (de 2:18 à 2:23) et l’hôtel Panorama (de 2:24 à 2:50). Situé dans ce dernier, le restaurant Don Alfredo doit son décor somptueux à l’artiste cubain Vicente Bonachea (1957-2012).
De 3:14 à 3:27, c’est le restaurant Casa Española.
Parmi les ambassades du quartier, signalons celle de France, située dans un édifice néo-classique austère auquel on accède sur rendez-vous seulement (à 4:06).
Le théâtre Karl-Marx (de 4:16 à 5:03) est la plus importante salle de spectacle de la capitale cubaine. Il possède une capacité de 5 500 sièges.
Parmi les autres édifices du quartier, signalons l’ambassade russe (à 5:04) et l’église Santa Clara de Casia (de 5:52 à 6:04). Conçue par l’architecte Victor Morales, cette dernière a été construite de 1940 à 1942 : au moment de son inauguration, son style avant-gardiste avait suscité la controverse.
Publié le 17 août 2014 | Temps de lecture : 4 minutes
Le territoire que présente cette vidéo est limité à l’Est par l’avenue de la Belgique, au nord par l’avenue Salvador-Allende, à l’ouest par Calzada de Infanta (la Chaussée de la Princesse) et au sud par l’avenue Arroyo.
Cette vidéo présente des photos sans ordre précis. Sauf que dans une première partie, nous avons regroupé les images prises à l’Est de l’avenue Màximo-Gòmez, puis celles prises jusqu’à la rue Belascoain et finalement les photos prises plus à l’ouest.
À l’exception de ce qui se trouve au nord (le long de l’avenue Salvador-Allende), je n’ai vu aucun restaurant sur ce territoire, aussi vaste que le quartier de la Vieille-ville. Seuls quelques guichets alimentaires — percés dans le mur extérieur de la cuisine de particuliers — permettent aux passants de se sustenter.
Ce quartier témoigne de la richesse architecturale de la capitale cubaine. En particulier, c’est sur la rue Cardenas qu’on peut trouver de la plus belle collection de maisons de style Modernista, c’est à dire Art Nouveau catalan (de 0:47 à 1:07 et à 1:30).
Mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, le modèle n’est pas l’architecte Gaudì, mais plutôt de son collègue (moins connu mais tout aussi doué), Lluìs Domènech i Montaner (créateur, entre autres, du Palais de la musique catalane à Barcelone).
À l’ouest de la Gare Centrale (de 0:16 à 0:19), on a construit un complexe résidentiel moderne (de 1:51 à 2:39) afin de loger les ouvriers de la Centrale électrique de Tallapiedra (située l’autre côté de la rue et que nous voyons du côté opposé à 4:23).
Ce complexe est une cité-jardin comme on en a beaucoup construit dans le bloc soviétique. Toutefois, ici l’échelle est réduite avec seulement quatre étages, ce qui prévient les problèmes de surpeuplement et de délinquance observée ailleurs. Au total, le complexe permet de loger 144 familles (6 immeubles x 4 étages x 6 logements par étage).
Les immeubles en arc de cercle se font face deux par deux pour former trois couples d’immeubles qui, du haut des airs, dessinent la forme d’une amande. Cette forme en amande se répète comme un leitmotiv un peu partout dans la décoration des lieux.
Sur l’avenue Màximo-Gòmez, les édifices sont collés sur le trottoir. Toutefois, leur rez-de-chaussée est en retrait afin de créer une galerie à arcades. Il s’agit là d’une caractéristique de l’architecture des avenues aménagées à la fin du XIXe et au début du XXe siècle à La Havane. Cette galerie protège les piétons des intempéries et surtout du soleil.
Mais contrairement aux édifices du Prado — qui ont aussi une galerie à arcades mais dont les façades sont parées de riches moulures, de colonnes, de loggias et couronnées d’un parapet — les façades des édifices de cette partie de Centro sont plus simples et parfois ornées d’un couronnement de toit en forme de cloche (ce qui n’est jamais le cas sur le Prado). Il suffirait que des carrosses circulent ici pour se croire transportés il y cent ans.
De 4:03 à 4:19, nous visitons le Musée ferroviaire.
De 4:40 à 4:54, il s’agit de l’église Saint-Nicolas. Celle-ci dessert la communauté catholique libanaise qui a trouvé refuge à La Havane durant la guerre civile de leur pays.
À 5:31, on voit le fronton d’une ancienne usine de réparation de carrosses.
Le diaporama se termine par une visite de la Plaza Carlos-III, le plus important centre commercial de la ville (ouvert depuis 1997). Au rez-de-chaussée, des manèges sont à la disposition des enfants tandis que les visiteurs empruntent un trottoir en colimaçon jusqu’au troisième étage.
Publié le 10 août 2014 | Temps de lecture : 2 minutes
De tous les quartiers touristiques de la capitale cubaine, Centro est le plus densément peuplé.
Dans les années 1950, de toute la ville, on venait magasiner dans ses boutiques à la mode et ses magasins à rayons. En somme, c’était le centre-ville de la capitale cubaine.
De nos jours, l’état de l’économie fait en sorte qu’on y trouve principalement des articles de première nécessité et des items plutôt ordinaires.
Imaginez maintenant qu’on divise une carte du quartier en trois zones horizontales. Ce diaporama présente la partie du quartier qui se trouve dans la zone du milieu.
Cette zone est bordée à l’Est par le Prado, à l’ouest par Calzada de Infanta (la Chaussée de la Princesse), au nord par la rue commerciale Neptuno et au sud par l’avenue Salvador-Allende.
Les photos apparaissent sans ordre apparent si ce n’est que nous avons regroupé dans une première partie ce qu’on peut voir à l’Est de l’avenue Galiano, puis ce qu’on peut voir jusqu’à la rue Belascoain et finalement ce qui se trouve à l’ouest.
Le diaporama s’ouvre par une photo de l’édifice Art déco de la Grande loge maçonnique de Cuba.
De 0:17 à 0:31 nous visitons l’ancien magasin à rayons Fin de Siglo — transformé de nos jours en un ensemble de kiosques d’artisanat — et dont nous apercevons une autre façade à 1:04.
Puis, nous voyons une maison traitée par la fumigation insecticide (à 0:35), le Parc El Curita (de 0:38 à 0:46), le siège social de la compagnie nationale des télécommunications (de 0:47 à 0:51), et le Parc de la Fraternité (de 1:20 à 1:42).
Dans la deuxième partie, nous avons un aperçu de quelques restaurants du quartier chinois (de 2:34 à 3:04) et, successivement, l’Église presbytérienne-réformée (de 3:45 à 3:50) puis l’église Notre-Dame de la Charité (de 3:51 à 4:16). Finalement, de 4:17 à 4:36, nous visitons l’école d’arts martiaux Wushu.
Dans la dernière partie, nous apercevons deux exemples d’agriculture urbaine, de même qu’un aperçu du Parc de Trillo (de 5:58 à 6:04). Finalement, de 6:17 à 6:32, il s’agit de la Villa Blanca, un édifice qui abrite une galerie d’art, une école de danse et une discothèque.
Publié le 15 juin 2014 | Temps de lecture : 2 minutes
Le diaporama ci-dessus présente 82 photos prises dans le nord-ouest du quartier de Centro, plus précisément dans un territoire limité au nord par le Malecón, à l’est par l’avenue Belascoain, au sud par la rue commerciale Neptuno, et à l’ouest par la Calzada de Infanta (la Chaussée de la Princesse).
Ces photos ne sont pas ici présentées selon la séquence d’un circuit à emprunter mais plutôt sans ordre apparent.
À 0:05, on y voit d’abord le monument élevé en l’honneur du général Antonio Maceo, héros de la première guerre d’indépendance de Cuba.
Puis on aperçoit l’hôpital Hermanos Ameijeiras (de 0:07 à 0:14). À l’origine, celui-ci devait être le siège de la Banque de Cuba. Inachevé au moment de la Révolution, l’édifice fut plutôt transformé en hôpital, sur ordre de Fidel Castro.
Spectaculairement belle, la salle principale du rez-de-chaussée (qu’il est interdit de photographier) baigne dans une semi-pénombre apaisante en raison de l’éclairage indirect provenant du mur du fond (à 0:12, vu de l’extérieur). En béton, d’un mètre d’épaisseur, celui-ci est percé de centaines de grandes ouvertures rectangulaires par lesquelles — chose inouïe — l’air extérieur entre librement. Aucun grillage, pas même un moustiquaire, ne fait obstacle à la circulation de l’air.
De 0:23 à 0:40, voici la modeste Chapelle de l’Immaculée-Conception et son presbytère.
Dans cette partie de la ville, le seul véritable attrait touristique est le Callejón de Hamel (de 1:37 à 2:12). Il s’agit d’un sanctuaire afro-cubain à ciel ouvert dont l’histoire remonte aux années 1970.
À cette époque, l’entrepreneur Fernando Hamel réussit à convaincre les habitants d’une ruelle de laisser l’artiste Salvador Gonzáles peindre les murs des édifices tout autour. En raison d’une averse récente, les lieux étaient déserts au moment de ma visite.
De 2:25 à 2:30, nous voyons le musée Fragua Martiana (ou des Forges Martiennes), construit sur une ancienne carrière dans laquelle le poète national cubain, José Martí, avait été condamné aux travaux forcés.
Le diaporama se termine par un aperçu de l’église Notre-Dame du Carmen (à 2:49) visitée en détail l’an dernier.
Publié le 12 avril 2014 | Temps de lecture : 1 minute
Le quartier de Centro est le plus densément peuplé des quartiers touristiques de la capitale cubaine.
Le diaporama ci-dessus présente 131 photos et un clip vidéo réalisés dans le centre de la partie nord du quartier de Centro, plus précisément dans un territoire limité au nord par le Malecón, à l’est par la rue commerciale Galiano, au sud par la rue commerciale Neptuno, et à l’ouest par l’avenue Belascoain.
Ces photos ne sont pas ici présentées selon la séquence d’un circuit à emprunter mais plutôt sans ordre apparent.
On s’y attarde dans cinq endroits :
• l’église Notre-Dame-de-Monserrat (de 0:13 à 0:31)
• la galerie d’Art contemporain Galiano (de 0:32 à 0:52)
• le restaurant scandinave Casa Miglis (de 2:43 à 3:00)
• le restaurant La Guarida, un des meilleurs de la capitale (de 3:13 à 3:32) et
• le restaurant Notre-Dame-des-Bijoux (de 3:37 à 3:48).
Publié le 21 mars 2014 | Temps de lecture : 1 minute
De tous les quartiers touristiques de la capitale cubaine, Centro est le moins fréquenté par les visiteurs en raison de la rareté des sites touristiques qu’on y trouve. Ce qui ne veut pas dire qu’il soit dépourvu d’intérêt.
Le diaporama ci-dessus présente 145 photos et cinq vidéos réalisés dans le nord-est de ce quartier, plus précisément dans un territoire carré limité au nord par le Malecón, à l’est par le Prado, au sud par la rue commerciale Neptuno, et à l’ouest par une autre rue commerciale, soit Galiano.
Ces photos ne sont pas ici présentées selon la séquence d’un circuit à emprunter mais plutôt sans ordre apparent. Le diaporama reproduit donc le spectacle de la vie quotidienne des Havanais, telle qu’elle s’offre à la vue des passants dans ce quartier ouvrier.