Parcourir la Promenade des glaciers nécessite qu’on soit habillé chaudement. Durant notre séjour, la température dans les vallées atteignait 17° Celsius mais seulement 7°C en montagne.
De plus, entre les villes, on doit effectuer de longues distances sans possibilité de se ravitailler et de faire le plein d’essence. Donc il faut en profiter lorsqu’on en a l’occasion.
Ce matin, nous éviterons de prendre le petit déjeuner dans le restaurant trop froid du Maligne Lodge. Nous nous rendons plutôt à l’autre extrémité de la ville pour nous restaurer au Sawridge Inn and Conference Center. Leur buffet est abordable, varié et délicieux.
Notre programme de la journée est de parcourir les 291km qui séparent Jasper de Banff. Chacune de ces villes est le chef-lieu d’un parc national homonyme. Ces deux parcs allongés se suivent en diagonale du nord-ouest au sud-est.
Le glacier Athabasca
À mi-chemin entre Jasper et le lac Louise, nous rencontrons le glacier Athabasca.
Celui-ci est un des six principaux glaciers des parcs nationaux de Jasper et de Banff. C’est également un des glaciers les plus visités d’Amérique du Nord. Des autobus permettent aux visiteurs d’y marcher aux endroits moins inclinés.
En raison des réchauffements climatiques, il s’est retiré de 1,5km depuis 125 ans et a perdu la moitié de son volume.
La borne qu’on peut voir dans le coin inférieur droit de la photo indique la limite du glacier en 1942.
Immédiatement après ce glacier, nous pénétrons dans le parc national de Banff.
Vue du lac Bow
Immensité du paysage au lac Bow
Environ 35km au nord du lac Louise, nous décidons d’arrêter quelques instants au lac Bow. C’est la source de la rivière homonyme qui alimente Calgary, distante d’environ 300km.
Je suis stupéfait devant la beauté du paysage et de la pureté de l’eau. Celle-ci est légèrement turquoise en raison de la petite quantité de soufre qu’elle contient.
Et je réalise que certaines peintures du Groupe des Sept ne sont pas une idéalisation de la nature canadienne, mais des toiles en deçà de la réalité.
Vue du lac Louise
Puis nous prenons le repas du midi au Fairmont Château Lake Louise. J’y prends une soupe et un filet de saumon accompagné de légumes sautés.
Traverse d’animaux
Le long des 58km qui séparent le lac Louise de Banff, la route Transcanadienne est clôturée. Mais à plusieurs endroits, on a fait construire des viaducs plantés d’arbres — au cout d’un million de dollars chacun — afin de permettre aux animaux sauvages de traverser l’autoroute sans danger. On les appelle écoducs ou passages fauniques.
Indicateur des points cardinaux
Tout près des chutes Bow
À Banff, nous allons prendre quelques photos aux chutes Bow.
Immédiatement après celles-ci, la rivière Bow fait un coude, à sa jonction avec la rivière Spray (à droite, hors champ).
Des entreprises offrent aux visiteurs la possibilité de canoter à la surface frémissante des eaux turquoise de la rivière Bow.
L’Islande est renommée pour sa géothermie. On ignore généralement que quelques villes albertaines sont aussi alimentées par des sources thermales. C’est le cas de Banff.
Même si cette eau est potable, on ne s’en sert pas comme eau du robinet en raison du fait qu’il faudrait la refroidir. Toutefois, certains hôtels tirent profit de la géothermie albertaine pour offrir à leur clients la baignade extérieure même en hiver s’ils acceptent toutefois sa très légère odeur d’anhydride sulfureux (c’est-à-dire d’œufs pourris).
Quelques abreuvoirs de ma ville natale sont alimentées par une telle eau — froide à Joliette — très appréciée des Joliettains mais généralement détestée par tous les visiteurs.
Hôtel Fairmont Banff Springs et son golf privé, vus du téléférique
Trente minutes plus tard, nous voilà aux pieds de la montagne Sulfur (ce qui veut dire soufre). Un téléférique (qu’on appelle gondola en anglais) nous transportera au sommet de cette montagne, haute de 2 450 mètres.
Sur la photo ci-dessus, prise en fin de journée, on notera le léger arc-en-ciel au haut de l’image, vers la droite.
Belvédère du mont Sulfur
Vallée de la rivière Bow
Du belvédère, on accède à une promenade de bois qui offre une vue panoramique de la vallée de la rivière Bow. Cette promenade culmine au pic Sanson.
En 1948, ce pic fut nommé en l’honneur de Norman Bethune-Sanson, un météorologiste qui fit construire en 1903 une minuscule station de recherche à cet endroit et dont il fut responsable jusqu’à sa retraite en 1945 (à l’âge de 84 ans).
Puis nous prenons la route vers le ‘village’ Kananaskis, situé à 70km au sud-est de Banff. Il s’agit en fait d’un complexe hospitalier connu sous le nom de Delta Hotels Kananaskis Lodge.
Nous y prenons le repas du soir. Après une entrée de fromages et de charcuteries, je prends un hambourgeois de bœuf Angus (c’est le nom d’une race bovine) accompagné de frites.
Puis nous allons à nos chambres pour la nuit.
Note : si vous consultez ce texte sur un appareil pourvu d’un grand écran, n’hésitez pas à cliquer sur les photos qui vous intéressent pour les voir en plus haute résolution.
Détails techniques : Panasonic GH1 transformé en appareil infrarouge de 720nm et objectif Lumix 14-42 mm II (5e photo), appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (1re, 2e, 3e, 4e, 7e et 10e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (6e, 8e et 9e photos)
1re photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm
2e photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7 mm
3e photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7 mm
4e photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7 mm
5e photo : 1/100 sec. — F/5,5 — ISO 100 — 36 mm
6e photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
7e photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 14 mm
8e photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
9e photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 22 mm
10e photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm
Pour lire tous les comptes-rendus du voyage en Alberta, veuillez cliquer sur ceci.