L’Iris de Sibérie

Publié le 7 juin 2015 | Temps de lecture : 1 minute
Iris de Sibérie ‘Grandis’
Iris de Sibérie ‘Careless Sally’
Iris de Sibérie ‘Sea of Dreams’
Iris de Sibérie ‘Lavender Fair’
Iris de Sibérie ‘Perry’s Blue’

Apparus sur Terre voilà des millions d’années, les iris de Sibérie se distinguent des grands iris barbus (très récents) par leurs pétales.

Les uns et les autres ont trois sépales recourbés vers le bas. Mais alors que les grands iris barbus ont trois pétales recourbés vers le sommet de la fleur, les pétales des iris de Sibérie sont dressés en ‘V’, sans se toucher.

Leur couleur varie du blanc à différentes teintes de bleu.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Helios 85mm F/1,5
1re photo : 1/4000 sec. — F/1,5 — ISO 100 — 85 mm
2e  photo : 1/4000 sec. — F/1,5 — ISO 100 — 85 mm
3e  photo : 1/1250 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm
4e  photo : 1/4000 sec. — F/1,5 — ISO 100 — 85 mm
5e  photo : 1/4000 sec. — F/1,5 — ISO 200 — 85 mm

Un commentaire

| Botanique, Fleurs | Mots-clés : , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Pommetiers en fleurs

Publié le 21 mai 2015 | Temps de lecture : 1 minute
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Pommetier ‘Rudolf’
Amie des pommetiers
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

L’arboretum occupe la partie nord du territoire occupé par le Jardin botanique de Montréal. C’est une vaste plantation forestière destinée à l’étude de diverses espèces d’arbres.

Tôt le printemps, les pommetiers y attirent les visiteurs en y présentant le spectacle de leur floraison.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (la première photo) et Lumix Leica 42,5 mm F/1,2 (les autres photos)
1re photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 24 mm
2e  photo : 1/400 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 42,5 mm
3e  photo : 1/4000 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 42,5 mm
4e  photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 42,5 mm
5e  photo : 1/4000 sec. — F/1,2 — ISO 100 — 42,5 mm
6e  photo : 1/4000 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 42,5 mm

Un commentaire

| Botanique, Fleurs | Mots-clés : , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Jardin alpin

Publié le 17 mai 2015 | Temps de lecture : 2 minutes
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Le Jardin botanique de Montréal comprend des serres d’exposition et différents jardins thématiques extérieurs.

De manière à ce que les plantes à fleurs y soient toujours fleuries, le Jardin botanique comprend aussi des pépinières — inaccessibles aux visiteurs — destinées à approvisionner les serres et les jardins.

Des jardins publics, le Jardin alpin est mon préféré.

Il s’agit d’un jardin à l’anglaise de 40 000 m² qui vise à présenter la flore des montagnes et des régions boréales. On a y donc aménagé des dénivellations, des plans d’eau, des ponts, une cascade, des sentiers et des bancs (en bois ou en pierre).

Il est décoré principalement de vivaces. C’est donc le premier jardin à fleurir au printemps.

Plusieurs des arbres qu’on y a plantés ont été taillés de manière à adopter le profil torturé qu’ils auraient développé s’ils avaient grandi aux grands vents.

Le Jardin alpin est un endroit clame et charmant où il est plaisant de se prélasser en oubliant la ville (que seule l’extrémité supérieure de la tour du stade olympique nous rappelle).

Petit détail au bénéfice des lecteurs photographes : le meilleur temps pour photographier l’endroit est au début de la matinée. Les photos ci-dessus ont été prises dans l’heure qui a suivi l’ouverture des guichets.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Lumix Leica 42,5 mm F/1,2 (la 6e photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 160 — 31 mm
2e  photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 22 mm
3e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 28 mm
4e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
5e  photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 32 mm
6e  photo : 1/4000 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 42,5 mm
7e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 24 mm
8e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 27 mm

3 commentaires

| Botanique | Mots-clés : , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Des tulipes, du mauve au rouge

Publié le 10 mai 2015 | Temps de lecture : 1 minute
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Tulipa humilis ‘Violacea’
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Détails techniques : appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs Lumix 12-35 mm F/2,8 (1re photo) et Panasonic Leica 42,5 mm F/1,2 (les 2e, 3e et 7e photos), appareil Panasonic GH1, objectifs Lumix 20 mm F/1,7 (4e photo) et Cosina 28 mm Macro F/2,8 (les 5e et 6e photos)
1re photo : 1/320 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 35 mm
2e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 42,5 mm
3e  photo : 1/200 sec. — F/8,0 — ISO 200 — 42,5 mm
4e  photo : 1/500 sec. — F/1,7 — ISO 100 — 20 mm
5e  photo : 1/500 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 25 mm
6e  photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 25 mm
7e  photo : 1/800 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 42,5 mm

Un commentaire

| Botanique, Fleurs | Mots-clés : , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Des tulipes orange

Publié le 7 mai 2015 | Temps de lecture : 1 minute
Tulipe hybride de Darwin ‘World’s Favourite’
Tulipe hybride de Darwin ‘American Dream’
Tulipe frangée ‘Lambada’
Tulipe de Foster ‘Orange Emperor’
Détail d’une tulipe

Ces jours-ci, les jardins extérieurs du Jardin botanique s’éveillent au printemps.

Une partie des magnolias, des pensées, des vivaces du Jardin alpestre et des arbres fruitiers sont en fleurs.

Mais ce sont les tulipes qui sont en pleine floraison.

Voici une partie des photos que j’en ai rapportées hier et aujourd’hui.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Panasonic Leica 42,5mm F/1,2
1re photo : 1/800 sec. — F/3,2 — ISO 200 — 42,5 mm
2e  photo : 1/640 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 42,5 mm
3e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 42,5 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/8,0 — ISO 200 — 42,5 mm
5e  photo : 1/640 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 42,5 mm

Un commentaire

| Botanique, Fleurs | Mots-clés : , , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papillon Cobra

Publié le 25 avril 2015 | Temps de lecture : 2 minutes
Face dorsale du papillon
Face ventrale du papillon

D’une envergure de 25 à 30 cm, le papillon Cobra (ou Attacus atlas) est le plus grand papillon de nuit au monde. On l’appelle Cobra parce que le bout pendant de ses ailes antérieures fait penser à la tête d’un serpent, vue de profil.

Sur ses ailes, les taches triangulaires qui semblent être grises sur les photos ci-dessus sont en réalité semi-transparentes.

Les mâles sont moins grands et plus colorés que les femelles.

Antennes du mâle
Antennes de la femelle

Comme c’est habituellement le cas chez les papillons de nuit, les antennes en râteau de ce papillon ont des dents beaucoup plus longues chez le mâle que chez la femelle.

Dans les forêts du Sud-Est asiatique où il habite, on ne voit jamais ce papillon butiner. Cela s’explique par le fait qu’il est incapable de s’alimenter en raison de l’atrophie de son appareil buccal.

Jeûnant depuis la transformation de sa chenille en chrysalide, ce papillon ne connait qu’une brève existence; les mâles vivent environ quatre jours et les femelles, une semaine.

Sa seule activité nocturne est de s’accoupler.

Deux semaines après leur ponte, les oeufs éclosent.

Chenille du papillon Cobra

Particulièrement jolie, la chenille se nourrit de différentes plantes.

Après avoir vécu 35 à 40 jours, la chenille forme une chrysalide qui donnera naissance au papillon un mois plus tard.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (1re et 2e photos) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 150 mm
2e  photo : 1/200 sec. — F/4,5 — ISO 800 — 106 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 60 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 60 mm
5e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 3200 — 60 mm


Pour consulter les textes de ce blogue consacrés aux papillons, veuillez cliquer sur ceci

3 commentaires

| Entomologie | Mots-clés : , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papillon Flambeau

Publié le 19 avril 2015 | Temps de lecture : 2 minutes
Face dorsale du papillon
Face ventrale des ailes
Flambeau butinant
En majesté
De près

D’une envergure de 8,2 à 9,2 cm, le Flambeau (ou Dryas iulia) est un papillon orange qui habite le sud des États-Unis et l’Amérique latine.

On le rencontre dans les milieux ouverts, en lisière des forêts ou au-dessus de la canopée.

Il se caractérise par ses ailes antérieures très allongées, ses longues pattes (les deux premières sont atrophiées), ses grands yeux gris pâle tachetés de noir, et ses longues antennes bien droites.

La face dorsale des ailes est orange (bordée de noir) alors que leur face ventrale est plutôt beige. Mâles et femelles sont identiques sauf que les femelles sont colorées moins intensément.

Il peut vivre de trois à quatre mois, ce qui est exceptionnellement long pour un papillon se nourrissant exclusivement de nectar.

La femelle pond ses oeufs sur des feuilles de passiflore, l’aliment exclusif des chenilles.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (3e photo), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale MC-14 (2e et 4e photo) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/5,0 — ISO 250 — 60 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 200 mm
3e  photo : 1/400 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 130 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 250 — 210 mm
5e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm


Pour consulter les textes de ce blogue consacrés aux papillons, veuillez cliquer sur ceci

Un commentaire

| Entomologie | Mots-clés : , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papillon Héliconius-zèbre

Publié le 16 avril 2015 | Temps de lecture : 2 minutes
Face dorsale du papillon
Spécimen avec des points rouges près du thorax
Face ventrale des ailes
En majesté

Rencontré sur tout le continent américain (sauf au Canada), l’Héliconius-zèbre (ou Heliconius charithonia) est un papillon noir zébré horizontalement de jaune très pâle. Depuis 1996, c’est le papillon officiel de l’État de Floride.

D’une envergure de 7 à 10 cm, ce papillon — comme tous les Héliconius — possède des ailes antérieures allongées, de grands yeux, des longues antennes, et quatre hautes pattes (les deux pattes antérieures étant atrophiées).

La face ventrale de ses ailes est marron et jaune pâle, décorée de petites taches rouges près du corps.

Comme tous les papillons du genre Heliconius, celui-ci se nourrit de nectar et de pollen. Il vit donc jusqu’à six mois, alors que les autres papillons — qui ne se nourrissent que de nectar — ne vivent généralement que quelques semaines.

Les femelles pondent leurs oeufs sur des feuilles de passiflore. Et comme les chenilles s’en nourrissent, elles deviennent toxiques. Les papillons héritent de cette toxicité qui les protège des prédateurs.

De plus, ce papillon synthétise des composés cyanogènes, également toxiques, à partir du pollen qu’il consomme.

Les mâles s’accrochent aux chrysalides femelles et s’accouplent avec dès qu’elles commencent à éclore.

Le jour, on rencontre ce papillon en forêt. La nuit venue, il s’assemble en colonies pouvant atteindre une soixantaine de spécimens.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (1re, 2e et 4e photos) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (3e photo)
1re photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 175 mm
2e  photo : 1/400 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 1000 — 60 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/7,1 — ISO 1000 — 170 mm


Pour consulter les textes de ce blogue consacrés aux papillons, veuillez cliquer sur ceci

Un commentaire

| Entomologie, Nature | Mots-clés : , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papillon Grand mormon

Publié le 9 avril 2015 | Temps de lecture : 3 minutes

Introduction

D’une envergure de 12 à 15 cm, le Grand mormon (ou Papilio memnon) est originaire du Sud-Est asiatique.

Son bagage génétique renferme des « supergènes » qui s’expriment différemment selon la sous-espèce. À cause de ce polymorphisme, ce papillon prend un grand nombre d’aspects légèrement différents. On connait quatre variétés de mâles et plus de 26 variétés de femelles.

Description du mâle

Face dorsale du papillon mâle
Variété différente du papillon mâle (avec ocelles anals rouges)
Mâle, de côté
Mâle butinant
Mâle en majesté

La face dorsale des ailes est noire, se transformant lentement en une série de traits noirs sur fond gris en s’éloignant du corps du papillon.

Selon les variétés, les épaules sont parfois soulignées d’un court et mince trait rouge. Le mâle n’a jamais de queue.

La face ventrale des ailes est spectaculaire. Une zone rouge irradie de chaque côté du thorax alors que le bord des ailes postérieures est décoré d’un ruban rouge garni de gros points noirs.

Description de la femelle

Face dorsale du papillon femelle
Papillon femelle vu de côté
Femelle prenant son envol

Sur la face dorsale des ailes, les nervures sont noires ou brunes tandis que la membrane entre elles est grise ou beige pâle.

Sur les ailes antérieures, une tache ovoïde rouge pointe vers les épaules du papillon alors qu’une tache sombre, aux pourtours flous, se trouve juste en dessous d’elle.

Le haut des ailes postérieures est plus pâle que les ailes antérieures. Toutefois le bas des ailes postérieurs est décoré d’une zone foncée irrégulière. Selon les sous-espèces, les femelles portent ou non une queue.

La face ventrale des ailes mime leur face dorsale.

Habitat

Ce papillon habite les milieux ouverts de basse altitude — la clairière des forêts, les chemins de fer et près des habitations — de l’Inde au Japon. Il vole habituellement entre deux et quatre mètres du sol.

Les femelles pondent leurs oeufs de préférence sous les feuilles d’agrumes (dont se nourrissent les chenilles). L’éclosion prend seulement trois jours.

La chenille dévore d’abord la coquille de son oeuf avant d’entamer la feuille sur laquelle elle se trouve.

Une fois devenu papillon, celui-ci se nourrit de nectar d’une grande variété de plantes. Sa durée de vie maximale est d’un mois.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm R (la 1re photo), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale MC-14 (2e, 3e et 7e photos), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (la 6e photo), et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/200 sec. — F/4,9 — ISO 400 — 92 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 1000 — 210 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 1250 — 135 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 1000 — 60 mm
5e  photo : 1/125 sec. — F/8,0 — ISO 4000 — 60 mm
6e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 135 mm
7e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 800 — 210 mm
8e  photo : 1/160 sec. — F/6,3 — ISO 640 — 60 mm


Pour consulter les textes de ce blogue consacrés aux papillons, veuillez cliquer sur ceci

Un commentaire

| Entomologie, Nature | Mots-clés : , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papillon Héliconius érato petiverana

Publié le 6 avril 2015 | Temps de lecture : 3 minutes
Face dorsale
De côté
De biais
De face

Il existe 29 sous-espèces d’Héliconius érato, toutes légèrement différentes les unes des autres. Voici l’une d’elles.

Le mot Heliconius fait référence à Hélicon, nom donné à une montagne de Béotie où étaient censées résider les Muses dans la mythologie grecque. Quant à Érato, c’est une des neuf Muses, fille de Mnémosyne. Elle est la patronne de la poésie lyrique et érotique.

D’une envergure de 6,7 à 8 cm, l’Héliconius érato se caractérise par ses ailes antérieures allongées, ses yeux énormes, ses longues antennes, et ses hautes pattes. La paire antérieure des pattes étant atrophiée, on croirait que ce papillon n’en a que quatre.

Sur la face dorsale de la sous-espèce petiverana, les ailes antérieures sont noires décorées d’une large bande rouge verticale. Les ailes postérieures noires portent une bande blanche horizontale dans leur partie supérieure.

En gros, la face ventrale des ailes est la réplique de leur face dorsale. La tache rouge y est toutefois de couleur moins vive.

Près du thorax, le bord des ailes antérieures est souligné d’une courte ligne rouge.

Au niveau des ailes postérieures, on observe quatre points rouges. Absent chez l’H. melpomène, ce quatrième point — le plus distant du thorax — est une des caractéristiques spécifiques de l’H. érato.

Ce papillon se nourrit de pollen et de nectar. Cette alimentation, riche en protéines, leur permet de vivre plusieurs mois, soit beaucoup plus longtemps que les papillons qui se nourrissent de nectar. En fait, les papillons du genre Heliconius sont les seuls capables de se nourrir de pollen.

Les femelles pondent leurs oeufs sur des feuilles de passiflore. Et comme les chenilles s’en nourrissent, elles deviennent toxiques. Les papillons héritent de cette toxicité qui les protège des prédateurs.

Les mâles s’accrochent aux chrysalides femelles et s’accouplent avec dès qu’elles commencent à sortir.

On rencontre l’Héliconius érato petiverana le long des lisières des forêts d’Amérique centrale.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (4e photo) et M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (2e et 3e photos) avec multiplicateur de focale MC-14 (1re photo)
1re photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 640 — 150 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 150 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 150 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 60 mm


Pour consulter les textes de ce blogue consacrés aux papillons, veuillez cliquer sur ceci

Un commentaire

| Entomologie | Mots-clés : , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel