Au gros soleil l’été, une pierre peut être brulante alors que le feuillage est approximativement à la température ambiante.
Cela s’explique par le fait que cette pierre absorbe le rayonnement infrarouge — responsable de la chaleur du soleil — alors que la végétation rejette l’infrarouge massivement puisque celui-ci est une menace pour ses processus biochimiques.
Normalement, environ la moitié de la lumière solaire est composée de rayonnement infrarouge.
Les trois filtres qui sont nécessaires pour créer des photos infrarouges Rose bonbon modifient cet équilibre au profit de la lumière visible.
Placés entre le sujet et le capteur de l’appareil photo, ces filtres sont capables de bloquer de manière importante l’infrarouge des objets qui en réfléchissent peu (qui, de ce fait, apparaitront de couleur presque normale).
Mais la quantité réfléchie par le feuillage est telle qu’en dépit des filtres, la végétation apparaitra rose quand même.
À la fin de l’automne, le feuillage mourant perd de son aptitude à faire rebondir l’infrarouge. Du coup, on voit apparaitre des différences de coloris entre la végétation encore vigoureuse et celle qui vit ses derniers jours.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les 3 premières photos) et M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (4e photo) + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu FS KB20 + filtre bleu 80C d’Hoya
1re photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
2e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
3e photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 14 mm
4e photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 150 mm / 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 150 mm
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