Comment, sur un iPad, sauvegarder en format PDF un document en ligne

Publié le 16 février 2025 | Temps de lecture : 2 minutes

Ces jours-ci, des milliers de documents sont retirés des sites web du gouvernement américain.

À Ottawa, il arrive souvent que des documents du gouvernement canadien soient ‘archivés’ et, dès lors, deviennent presque impossibles à retracer.

Et il arrive qu’un document caduc soit enlevé du site web d’une entreprise (un vieux rapport annuel, par exemple).

Toutes ces raisons peuvent inciter l’internaute à conserver une copie d’un document pendant qu’il est disponible.

Sur un ordinateur, tous les fureteurs (appelés aussi navigateurs) offrent la possibilité de sauvegarder n’importe quelle page web sous forme de fichier PDF. Il suffit alors d’imprimer la page web à l’aide de l’imprimante appelée ‘Adobe PDF’.

Sur un iPad, une telle ‘imprimante’ n’existe pas. Alors comment faire ?


 
La première étape est de cliquer sur l’icône Partager. Celle-ci se trouve près du coin supérieur droit de l’interface et prend la forme d’un carré traversé par une flèche vers le haut (ci-dessus dans un cercle rouge).


 
Un menu déroulant apparait alors. Parmi les choix qu’il offre, cliquez sur ‘Imprimer’.


 
Malheureusement, la boite de dialogue qui s’ouvre indique qu’aucune imprimante n’est connectée à l’iPad.

Pour pallier ce problème, il faut recourir à un truc secret.

Dans le panneau à gauche, les pages du document s’affichent à la queue leu leu. À l’aide de deux doigts, agrandissez cette page de manière à la voir en mode plein écran.


 
Une fois cela fait, cliquez de nouveau sur l’icône Partager.


 
Encore cette fois, un menu déroulant s’affiche. Mais surprise; à la différence du premier, il offre la possibilité d’enregistrer le document en format PDF parmi les fichiers enregistrés de l’iPad.


 
Il suffit alors de cliquer sur Imprimer pour enregistrer ce PDF à l’endroit désiré.

Pour trouver le PDF, il faudra cliquer sur l’icône ‘Fichiers’ et allez au répertoire où il a été sauvegardé.

Voilà !

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Comment inactiver le correcteur de fautes d’un iPad ?

Publié le 16 octobre 2020 | Temps de lecture : 4 minutes

Depuis toujours, au lieu de signaler une faute de frappe lorsque j’écris sur mon iPad, l’appareil prend l’initiative de corriger mon texte.

C’est ainsi que ‘Nord’ devient ‘nOrd’. ‘Sud’ devient ‘sUd’. Et plein d’autres choses étranges.

Bref, j’ai toujours un peu l’impression d’écrire en luttant contre mon iPad.

Hier, j’en ai eu assez. D’où la question : comment inactiver ce correcteur zélé ?
 

 
C’est simple. Il faut aller au module Réglages/Général/Clavier.

On accède également à ce module en maintenant le doigt enfoncé sur l’icône d’un globe terrestre située à gauche du clavier virtuel de l’iPad; le premier item dans le menu contextuel qui apparait alors est Réglages du clavier

Il suffit d’inactiver Correction auto. Dorénavant, le correcteur de fautes cessera de bousiller vos textes.

En contrepartie, votre iPad n’ajoutera plus automatiquement les accents au-dessus des voyelles accentuées. Cette lacune peut être compensée en activant Prédiction, comme nous le verrons plus loin.

Puisque nous y sommes, y a-t-il d’autres choses qu’on devrait savoir ?

Majuscules auto.

Comme son nom l’indique, Majuscule auto. placera automatiquement la première lettre d’un texte ou d’une phrase en majuscule.

Orthographe

Cet item doit demeurer activé. Lorsqu’il l’est, l’iPad souligne en rouge la grande majorité des mots mal écrits. Libre à vous de les corriger s’il s’agit effectivement d’une faute de frappe.

Maj. verrouillées

Lorsque cet item est activé, il suffit de frapper deux fois de suite la touche de mise en majuscule pour que toutes les lettres soient ajoutées en majuscules dans le texte jusqu’à ce qu’on frappe cette touche une troisième fois.

Ponctuation intelligente

La ponctuation intelligente convertit deux traits d’union consécutifs en tiret (—), les guillemets anglais (““) en guillemets français (« ») et les apostrophes droites (‘) en apostrophes courbes (‘’).

Clavier dissocié

Sur votre iPad, si le clavier virtuel prend trop de place à l’écran, il est possible d’en réduire la taille.

Lorsque Clavier dissocié est actif, il suffit d’appuyer quelques secondes sur l’icône située dans le coin inférieur droit du clavier virtuel pour qu’un menu contextuel surgisse.

En choisissant l’item Flottant, le gros clavier virtuel est remplacé par un petit clavier situé près du coin inférieur gauche de l’écran.

Au bas de ce mini-clavier, il y a une bande horizontale; en appuyant sur elle, on peut déplacer le mini-clavier à sa guise.

Si on l’amène au centre du bord inférieur de l’écran, le mini-clavier est remplacé par le clavier virtuel ordinaire.

Activer l’effleurement des touches
 

 
Pour transformer le clavier standard en clavier alphanumérique où les chiffres et les symboles sont accessibles en appuyant sur la touche d’une lettre et la faisant glisser vers le bas, il suffit d’activer cet item.

Prédiction

Lorsque cet item est activé, il suffit de taper les premières lettres d’un mot pour qu’au-dessus des touches du clavier apparaissent quelques suggestions de mots complets qui pourraient vous intéresser.

Si on clique sur l’un d’eux, vos premières lettres sont remplacées par le mot complet. De la même manière, vous pourrez remplacer ‘ete’ par ‘été’.

Raccourci « . »

Il suffit de taper deux fois de suite sur la barre d’espacement pour qu’un point final et un espace soient ajoutés au texte lorsque cet item est activé.

Voilà. Espérons que ce texte vous sera utile…

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Maven Web Browser Plus : LE navigateur internet pour iPad

Publié le 1 mars 2013 | Temps de lecture : 4 minutes

Maven_iconePour 1,99$, on peut acheter à la boutique en ligne d’Apple, le navigateur internet Maven Browser, un petit logiciel extraordinaire dont j’aimerais vous parler.

Ce fureteur est doté d’une manette qui simplifie considérablement la consultation des pages Web. Ce qui semble être un détail s’avère en pratique être un avantage énorme pour quiconque passe beaucoup de temps à glaner des informations sur l’internet.

La manette, c’est un bouton rouge au milieu d’un cercle gris semi-transparent. Il suffit de pousser ce bouton rouge vers le haut ou le bas, pour faire défiler le texte dans le même sens.

Il est possible de modifier la position de cette manette. Il suffit de lui taper dessus deux fois rapidement en laissant le doigt appuyé sur la manette la deuxième fois : celle-ci peut alors être glissée et déposée là où on le désire.

Voyons les principaux éléments de son interface.

Maven
 
1 – La silhouette dans le coin supérieur droit est un bouton à bascule qui permet de passer à la navigation privée (ou anonyme), puis d’en revenir.

2 – La flèche en diagonale dans un petit rectangle, dans le coin supérieur droit, est un bouton qui bascule du mode normal au mode plein écran, et vice-versa. En mode plein écran, la barre de navigation au haut de l’interface disparait, de même que la barre d’outils, située vers le bas de l’interface (No 4). Dans ce mode, les seuls outils de cette barre qui demeurent disponibles sont les flèches vers la gauche et vers la droite, nécessaires pour revenir à la page précédente ou aller à la suivante.

Maven23 – Le long du côté droit de l’interface, il y a deux petites étoiles. La première fait apparaitre une molette qui permet d’ajuster la luminosité de l’écran. La deuxième actionne la molette des signets. En laissant le doigt appuyé sur l’étoile, sa molette apparait : on la fait tourner pour ouvrir Google, Gmail, Facebook, Twitter, etc. Les différents choix offerts par cette molette sont déterminés par l’éditeur de signets, qui nous allons voir ci-après.

4 – La barre d’outils, disponible pour chaque page, comporte deux séries de quatre outils :
 • à gauche, l’étoile donne accès à l’éditeur de signets. Il suffit d’appuyer sur cette étoile pour avoir la possibilité d’ajouter la page affichée aux signets. Par la suite, la molette des signets (voir No 3) comportera cette page parmi ses choix.
 • l’outil suivant offre six possibilités : l’ajout aux signets (comme l’outil précédent), l’ouverture de la page à l’aide du navigateur Safari d’Apple (en cas où Maven Browser connaîtrait des difficultés), le partage (avec Twitter, Facebook, etc.), la possibilité de définir cette page comme page d’accueil, la traduction française à la volée de la page affichée à l’aide de Google Translation, ou l’impression de cette page.
 • l’outil des commandes usuelles (le verrouillage de la rotation, l’ajustement de la taille des caractères, et la configuration de Maven Browser).
 • le boution « Reader » débarrasse la page de toutes les images, réclames, vidéos, bannières pour ne conserver que le texte.
 • à droite, le cinquième outil permet de réafficher la page.
 • les deux outils suivants servent au retour à la page vue précédemment ou celle consultée ensuite.
 • la loupe sert à afficher l’historique : celui-ci est différent pour chaque onglet.

5 – Sous la barre d’outils, à gauche, ce sont les différents onglets. Chaque onglet donne un aperçu de la page. Le dernier outil que nous verrons permet de cacher ces aperçus.

6 – Sous la barre d’outils, à droite, il y a également une boite supplémentaire de cinq outils.
 • le premier est une bascule qui permet l’affichage de deux pages côte-à-côte ou l’affichage d’une seule page.
 • le deuxième est une bascule qui fait disparaitre ou réapparaitre la manette (le fameux point rouge).
 • celui du milieu est l’outil direct de configuration de l’application.
 • le « + » permet d’ajouter un nouvel onglet et y afficher la page d’accueil (à partir de laquelle on peut évidemment naviguer ailleurs).
 • l’éjecteur d’aperçu est celui qui permet de cacher l’aperçu des signets.

Marven Browser est également disponible dans une version allégée pour iPhone. C’est elle qui illustre l’item 3 du présent texte. Toutefois ses avantages y sont moins évidents.

Pour 1,99$, je recommande ce logiciel, admirablement bien fait pour consulter des page Web sur iPad.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le nouvel iPad

Publié le 20 mars 2012 | Temps de lecture : 8 minutes


 
Le nouvel iPad n’a pas de nom. Si la plupart des journalistes l’ont appelé « iPad3 », son fabricant se refuse à l’appeler ainsi; officiellement, c’est le « nouvel iPad ».

Puisque le présent texte pourrait être lu dans quelques années, alors que des versions plus récentes de l’ardoise d’Apple auront été commercialisées, pour éviter toute confusion, je l’appellerai ici « iPad2B », soit l’ardoise qui suit l’iPad2.

Alors qu’il a fallu trois mois pour que les ventes de l’iPad1 atteignent trois millions d’exemplaires, il n’a fallu à l’iPad2B que trois jours pour atteindre cet objectif. C’est un million de plus que l’iPad2 lors des trois premiers jours de sa mise en marché.

La consultation du texte

L’iPad2B possède une résolution quatre fois plus importante que les versions précédentes (2048 x 1536 pixels vs 1024 x 768 pixels). Conséquemment, la lisibilité des petits caractères de texte est visiblement améliorée. De plus, l’amélioration du contraste contribue également à la netteté de l’affichage.

Sur un iPad2, le blanc est gris très pâle : en comparaison, le blanc est plus lumineux sur un iPad2B. Les lettres noires le sont véritablement sur un iPad2B alors que le lissage des caractères sur les anciennes ardoises y fait apparaitre les petits caractères gris foncé.

Objectivement, le contraste est plus net, comme il l’est sur les écrans de télévision les plus récents, en comparaison avec les premières télévisions au plasma.

Les ardoises (et les ordinateurs à écran tactiles) sont les outils parfaits pour naviguer sur l’internet. En effet, on passe à la page suivante ou on fait défiler le texte d’un geste de la main, alors qu’avec un ordinateur, il faut cliquer et surtout enfoncer fréquemment la souris pendant plusieurs secondes (afin de faire défiler du texte, par exemple), ce qui contribue à l’apparition du syndrome du tunnel carpien.

L’iPad2B est doté d’un microprocesseur beaucoup plus rapide que celui de l’iPad1. Si l’accès à une page Web dépend de la vitesse du réseau, son affichage dépend de la puissance du micro-processeur, ici plus rapide.

Lorsqu’on fait défiler verticalement une longue page de texte sur l’iPad1, il faut attendre plusieurs secondes pour qu’un damier de petits carrés blancs et gris soit finalement remplacé par le texte à afficher. Ce n’est pas le cas sur l’iPad2B : le texte s’y affiche habituellement de manière continue.

Pour ceux qui s’en inquiéteraient (c’était mon cas), signalons que malgré la résolution plus élevée des iPad2B, les pages Web sont redimensionnées pour occuper la totalité de l’écran, comme c’est le cas avec des écrans d’un ordinateur (quelle que soit leur résolution).

L’affichage des vidéos

L’iPad2 est incompatible avec les vidéos 1080p. Lors de la consultation sur YouTube, la version 720p d’une vidéo est téléchargée sur les anciens iPads : sur un iPad2B, c’est la version en haute définition véritable qui s’affiche. Cela contribue à faire en sorte que les vidéos sont plus nettes sur un iPad2B. Toutefois, si la vidéo a été filmée à basse résolution, la différence est beaucoup moins évidente et se limite alors au meilleur contraste et la plus grande saturation des couleurs de l’écran de l’iPad2B.

De plus, la mémoire vive de l’iPad2B est d’un giga-octet, soit le double de l’iPad2 et le quadruple de l’iPad1. Conséquemment, l’iPad2B retient davantage de texte déjà lu en mémoire et fait moins d’efforts pour réafficher ce qu’il a déjà consulté.

L’appareil-photo et caméra

On n’achète pas un iPad dans le but de photographier ni de filmer. Mais puisque l’appareil-photo vient avec l’ardoise (ce qui n’est pas le cas de l’iPad1), voyons les améliorations apportées par Apple.

L’iPad2 filmait en 720p (1280 x 720 pixels) : l’iPad2B filme en 1080p (1920 x 1080 pixels). La vidéo (tout comme la photo) bénéficie maintenant d’un stabilisateur d’image et de l’auto-exposition au cours de la prise de vue. De plus, la restitution des couleurs est nettement améliorée grâce à un filtre infrarouge plus efficace. La mise au point automatique demeure lente.

Les photos et vidéos prises par l’objectif situé du même côté que l’écran ont une résolution de 800 x 600 pixels.

L’objectif de l’Pad2B situé du côté opposé est de bien meilleure qualité que sur l’iPad2. Il s’agit d’un grand angulaire dont l’ouverture maximale est de F/2,4 (au lieu de F/2,8), ce qui permet de prendre de meilleures photos en faible luminosité. La résolution grimpe à 5 méga-pixels (2592 x 1936 pixels), soit sept fois celle de l’iPad2 (960 x 720 pixels). Puisque le capteur est aussi petit, les images ont beaucoup de grain : toutefois, cela se remarque peu lorsque le sujet est bien éclairé.

Exemple de photo non-retouchée prise avec l’iPad2B

Pour faire la mise au point sur un sujet qui n’est pas au centre de l’image, il suffit de tapper du doigt sur son image affichée à l’écran. Il est à noter que la distance minimale pour la mise au point est relativement courte (aussi peu que 10 cm), ce qui permet des photos rapprochées. La pièce d’un sou canadien dans la photo ci-dessus permet de juger de la taille des autres objets dans cette photo (qu’on peut cliquer pour agrandir).

La téléphonie

L’iPad2B accepte les carte micro-SIM pour la téléphonie 4G au lieu du standard 3G reconnu par ses prédécesseurs, l’iPad1 et l’iPad2.

Rappelons que tout comme l’iPad2 (mais pas l’iPad1), l’iPad2B possède du même côté que l’écran, une caméra à basse résolution pour ces fins d’appels sur l’internet (par Skype ou FaceTime) ou de vidéo-conférence.

La projection sur écran de télévision

Pour afficher sur un téléviseur ce qui apparait sur un iPad1, il fallait un câble spécial qui possédait à une extrémité, une prise destinée à être connectée à l’iPad1 et à l’autre extrémité, cinq prises (trois pour l’image et deux pour le son) destinées à être connectées au téléviseur. L’image de iPad1 n’occupait alors qu’une partie de l’écran du téléviseur HD véritable.

Avec l’iPad2, il fallait plutôt l’adaptateur MC953ZM/A et un câble HDMI à HDMI portant le numéro MC838ZM/A.

Si on connecte cet adaptateur sur un iPad2B, on obtient un message d’erreur. Il faut plutôt un nouvel adaptateur qui semble identique mais qui porte le numéro MD098ZM/A. Toutefois, le câble dont je viens de parler n’a pas la bande passante suffisante pour supporter la transmission d’une vidéo 1080p. On doit le replacer pas n’importe quel câble HDMI à HDMI vendu par les marchands de télévision en haute-définition. L’image d’un vidéo HD sur l’iPad2B occupe alors le plein écran d’un téléviseur 1080i.

Conclusion

L’iPad2B est une ardoise iPad2 améliorée. Tout comme on ne change pas de téléviseur simplement parce que de nouveaux modèles viennent d’apparaitre, les nombreuses améliorations apportées à l’iPad2B ne justifient pas qu’on passe au 2B.

Même pour les propriétaires d’un iPad1, cela ne justifie pas le coût.

Mais si vous n’avez pas encore succombé au charme d’une ardoise électronique, l’iPad2B est un merveilleux outil de navigation sur l’internet. De plus, ses millions de mini-applications à coût modeste agrémenteront vos loisirs.

Références :
Apple’s new iPad 3 – review
Just How Bad Is the iPad 2 Camera?
New iPad Photo Samples via iSight Dwarfs iPad 2 Camera (PHOTOS)
Nouvel iPad : 3 millions d’unités vendues

À lire également : iPad vs netbook

Photo du vase à l’hibiscus : iPad2B — 1/15 sec. — F/2,5 — ISO 125 — 4,3 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le môme à l’iPad

Publié le 18 novembre 2011 | Temps de lecture : 2 minutes

Lorsque la mère a pénétré dans le wagon du métro, j’étais assis à gauche de l’entrée.

Ce qui avait attiré mon attention, c’est cet iPad, tenu par deux mains de bébé, qui sortait de ce carrosse que je voyais par derrière, de biais.

L’enfant — que je ne pouvais pas voir — regardait une courte vidéo familiale (son père, je présume, en gros plan).

À la fin du visionnement, son index surgissait du carrosse pour pointer sur l’icône qui donnait accès aux imagettes de toutes les vidéos disponibles. Il en choisissait une autre et appuyait sur le bouton de mise en marche. J’étais sidéré.

J’allais sortir à la station suivante quand je me suis dit que je ne pouvais pas quitter les lieux sans savoir l’âge de l’enfant.

Je me suis retourné vers la mère au moment où les portes du wagon se refermaient.

Me rapprochant lentement d’elle, je lui ai demandé dans sa langue (après avoir réalisé qu’elle était anglophone) :
— Je suis impressionné. Quel âge a votre enfant ?
— Deux ans.
— Il aura deux ans bientôt ou…
— Non, il vient d’avoir deux ans ce mois-ci.

Après les remerciements, nous étions déjà à la station d’après.

Sur le quai, je regardais le train s’éloigner en prenant la résolution de vous en parler.

C’est fait.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


iPad vs netbook

Publié le 23 juillet 2011 | Temps de lecture : 9 minutes

Les ardoises existent depuis plusieurs années mais c’est le succès de l’iPad qui a offert une alternative sérieuse aux plus petits ordinateurs conventionnels, les netbooks.

Différences matérielles

Les netbooks n’ont pas de lecteurs de CD, DVD ni Blu-ray, ont des écrans d’une diagonale de 5 à 12 pouces, pèsent entre 1 et 1,5 kg, sont dotés habituellement d’un disque dur de 160 à 250 Go, d’un ou de deux Go de mémoire vive, de ports USB, de connections Bluetooth et d’Internet sans fil, d’une mini-camera et se vendent entre 150$ et 350$. La pile standard permet une autonomie d’environ trois heures.

Les iPads sont des ardoises électroniques. Ils n’ont pas de clavier matériel, pas de lecteur CD, DVD et Blu-ray, ni de port USB, ont des écrans tactiles d’une diagonale de 9,7 pouces, pèsent environ 600g, sont dotés d’une capacité de stockage de 16 à 64 Go, de 256 ou de 512 Mo de mémoire vive, de connections Bluetooth et d’Internet sans fil, de deux mini-cameras (sur l’iPad2) et se vendent entre 500$ et 850$ selon le modèle. Leur autonomie est de huit à dix heures.

En somme, la distinction fondamentale entre les caractéristiques matérielles des netbooks et les iPads, c’est que les netbooks ont une plus grande capacité de stockage, ont des ports USB, plus de mémoire vive, ont un clavier, et sont moins chers. Les iPads sont deux fois plus légers et ont un écran tactile.

À comparer leurs différences matérielles, on se demande ce qui explique la popularité des iPads.

La saisie des donnés sur un iPad

Si les iPads n’ont pas de clavier matériel, ils ont néanmoins un clavier virtuel qui apparait automatiquement à l’écran que dès qu’on accède à une boite de saisie. Ce clavier ne possède pas de caractères accentués. Toutefois, il suffit de laisser le doigt appuyé sur une voyelle du clavier virtuel pour que ce dernier vous offre toutes ses alternatives accentuées : on déplace le doigt vers l’alternative voulue et celle-ci est alors choisie.

Ceci est évidemment plus long que de saisir du texte à l’aide d’un clavier ordinaire. Toutefois, j’aurais aimé disposer d’un tel clavier pour accéder aux caractères tchèques accentuées comme « Š » ou « ý » en faisant mes diaporamas sur Prague : dans ce cas précis, cela aurait été beaucoup plus facile sur un iPad.

En cas d’erreur, le clavier d’un netbook possède une touche Annuler. Sur l’iPad, une telle touche n’existe pas sur le clavier alphabétique visible par défaut. Toutefois, il suffit d’appuyer sur une touche spéciale de ce clavier pour accéder à un clavier de touches supplémentaires où se trouve justement l’Annuler de l’iPad.

L’utilisateur d’un iPad peut remplacer son clavier virtuel par n’importe quel clavier de son choix (français, anglais ou autre); il peut même en installer plusieurs et changer de l’un à l’autre à la volée.

Sur un iPad, déplacer le curseur à un endroit précis d’un texte est plutôt laborieux. La solution à ce problème aurait pu être d’installer une souris USB : malheureusement, si vous connectez une souris USB à l’aide d’un adaptateur, vous obtiendrez un message d’erreur. Or lorsqu’on tape du doigt sur une lettre, le mieux qui peut arriver, c’est que le curseur se déplace à la fin du mot. Souvent, il se déplacera pas loin, au début ou à la fin d’un autre mot situé aux alentours.

Pour effectuer du couper-coller sur un iPad, le moyen le plus facile est plutôt toucher un mot pendant une ou deux secondes. Ce mot sera alors sélectionné, accompagné de deux boules bleues : l’une apparaissant au début et l’autre à la fin de la zone de sélection. En déplaçant l’une d’elles, on peut agrandir la zone de sélection : dès qu’on arrête, l’iPad vous offrira la possibilité de copier le texte destiné à être collé ailleurs.

Le plus simple est de se procurer un clavier Bluetooth. Malgré son prix (69$) celui-ci est beaucoup moins dispendieux que les comprimés contre les ulcères d’estomac…

Si vous avez écrit un texte dans le métro à l’aide d’un éditeur disponible pour iPad, pouvez-vous le copier sur une clé USB ? Non. Alors on fait quoi ? Eh bien, on peut faire du couper-coller vers un site Web, un blogue, ou sur Facebook, ou s’envoyer le texte par couriel. Passer par l’internet est la seule manière de transférer un texte disponible sur un iPad.

Logiciels et incompatibilités

Sur un netbook, vous pouvez installer n’importe quel logiciel compatible avec votre système d’exploitation. De manière analogue, sur un iPad, on ne peut installer que les mini-applications expressément conçues pour l’iPad.

Il y en a des dizaines de milliers : elles sont gratuites ou ne coûtent presque rien. Il s’agit d’applications bien faites mais plutôt rudimentaires. J’en ai installé 37 et elles m’ont couté au total moins de vingt dollars. Toutefois, les mini-applications n’ont jamais d’infobulle, ni de menu déroulant. Donc, à moins d’offrir de l’aide en ligne, ces applications peuvent facilement être sous-estimées si l’utilisateur ignore ce dont elles sont capables.

De plus, l’utilisateur d’iPad ne dispose pas d’un gestionnaire de fichiers : on ne peut donc pas disposer ses répertoires et ses fichiers à sa guise. Si par exemple, vous visitez Paris et vous voulez transférer vos photos sur votre iPad, pas de problème. Mais si vous voulez les classer dans différents répertoires selon les quartiers ou les arrondissements et ainsi éviter d’avoir à le faire à votre retour de voyage sur votre ordinateur, oubliez-ça.

Sur un netbook, on peut regarder n’importe quel fichier QuickTime. Si la résolution d’une vidéo est nettement plus élevée que la résolution de l’écran, QuickTime abaissera cette résolution à la volée. Pas sur un iPad.

Pour lire une vidéo QuickTime que vous avez vous-même créée, on doit l’installer d’abord sous l’iTunes d’un ordinateur, de connecter l’iPad à cet ordinateur, puis de synchroniser les deux.

Les iPads sont également incompatibles avec les technologies Flash d’Adobe. Cela signifie que vous ne pouvez pas utiliser un iPad pour voir des vidéos du site de Radio-Canada, par exemple. Quant à « Tou.tv », ses émissions ne peuvent pas être regardées sous un fureteur mais sont visibles à l’aide de la mini-application gratuite disponible à l’App Store.

Qu’ils fonctionnent sous Windows ou Linux, les netbooks sont toujours multi-tâches alors que les iPads ne le sont jamais.

La navigation gestuelle

Les premières ardoises électroniques à connaître le succès furent les iPads. Ces derniers doivent leur popularité à leur système d’exploitation conçu pour une utilisation du bout des doigts. Il suffit de glisser un doigt, d’en écarter deux ou de les rapprocher, etc.

L’iPad est utile au représentant désireux de démontrer les avantages d’un produit à un client potentiel, au professeur voulant afficher les diapositives d’une conférence sur un grand écran connecté à son iPad, etc.

C’est ainsi que pour le représentant habitué à faire des présentations PowerPoint sur un ordinateur portable, l’iPad est une merveilleuse invention ; transporter toute la journée un appareil aussi léger que l’iPad fait toute la différence.

Depuis que j’ai un blogue, je fais presque quotidiennement une revue de presse sur mon ordinateur portable, à la recherche de sujets à traiter. À force de cliquer et surtout à d’enfoncer fréquemment la souris pendant plusieurs secondes (afin de faire défiler du texte, par exemple), je commençais à développer une fatigue du poignet — ce que je n’ai pourtant jamais éprouvé à l’adolescence — et qui me semblait être un signe annonciateur du syndrome du tunnel carpien.

Avec l’iPad, cette revue de presse est extraordinairement agréable. C’est ainsi qu’on passe à la page suivante d’un geste de la main, presque comme on tournerait les pages d’une revue.

Conclusion

Je me suis procuré un iPad peu de temps après avoir réalisé que les vidéos sur mon blogue ne pouvaient pas être vues sur ces appareils. Depuis, elles sont toutes sous YouTube (et non plus sous VideoPress), ce qui les rend disponibles à ceux qui parcourent l’internet sur leur iPad.

Avant cet achat, les iPads me semblaient être des netbooks tarés ou des appareils pour internautes passifs ; on pouvait regarder des vidéos ou des photos, écouter de la musique, naviguer sur l’internet, etc. mais on ne pouvait installer aucune application professionnelle, ni gérer ses fichiers à sa manière. Bref, on ne pouvait rien créer de sérieux.

Depuis je me rends compte que les ardoises électroniques sont idéales pour la consultation de textes disponibles sur l’internet ou afin de lire des livres électroniques. Pour le chercheur ou l’élève qui doit préparer un devoir, la navigation gestuelle est le meilleur préventif contre le syndrome du tunnel carpien.

Les ordinateurs conventionnels (dont les netbooks) sont supérieurs pour la création de textes, la retouche photographique, la comptabilité, etc. parce qu’ils permettent le recours à des applications professionnelles.

Bref, l’un et l’autre ont leurs propres forces et faiblesses. On peut donc s’attendre à voir apparaitre un jour des appareils combinant les avantages des deux. Les indiscrétions relatives à la prochaine version de Windows nous permettent d’anticiper cela pour bientôt.

Note : Pour voir la photo du fond d’écran de l’iPad, cliquez sur ceci. Toutefois, pour la photo du fond d’écran du netbook, cliquez plutôt sur cela.

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Écrit par Jean-Pierre Martel