L’Hecalé

Publié le 12 mars 2014 | Temps de lecture : 3 minutes
Face dorsale de l’Hecalé
L’Hecalé butinant
De près
De côté

L’Hécalé ou Heliconius hecale est un papillon d’Amérique latine. Son envergure varie entre 8,5 et 10 cm.

Sur sa face dorsale, la partie centrale des ailes est orange, alors que le reste est noir tacheté de blanc. Ces motifs et couleurs correspondent à ceux retrouvés également sur leur face ventrale.

Pour marcher, ce papillon n’utilise que ses deux paires de pattes postérieures : les pattes d’en avant, plus courtes, ne servent qu’à s’agripper.

Ses longues antennes rigides se terminent généralement par leur extrémité plus volumineuse et plus pâle.

Ce papillon vit plusieurs mois. Il doit cette longévité supérieure à la moyenne du fait qu’il se nourrit non seulement du nectar sucré des fleurs (comme le font les autres papillons), mais également de leur pollen, riche en protéines, comme le font les abeilles.

On le rencontre l’Hecalé dans tous les types d’habitats; forêts, prairies et montagnes (jusqu’à 1 700m d’altitude).

L’Hecalé, de biais
Tithorea tarricina, toxique, de biais

Il échappe à ses prédateurs grâce à sa ressemblance avec le Tithorea tarricina, un papillon dont la toxicité est liée au fait que ses chenilles grandissent en se nourrissant d’Apocynaceae.

Entre autres, on distingue ce dernier par ses antennes tombantes, ses yeux plus petits, ses pattes encore plus longues, ses taches blanches plus arrondies, et le bord externe de ses ailes supérieures; ce bord est très légèrement concave (c’est à dire en creux) dans le cas du Tithorea tarricina et convexe (c’est à dire bombé) dans le cas de l’Hécalé.

Face dorsale de l’Hecalé discomaculatus
Hecalé discomaculatus, de biais
Face ventrale des ailes de l’Hecalé discomaculatus
Hecalé discomaculatus en majesté

L’Hecalé se décline en une trentaine de sous-espèces légèrement différentes, dont l’Heliconius hecale discomaculatus (ci-dessus).

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm R (2e et 3e photos), M.Zuiko 60 mm F/2,8 (6e et 10e photos) et M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (les autres photos)
 1re photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 320 — 210 mm
 2e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 150 mm
 3e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 150 mm
 4e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 400 — 210 mm
 5e  photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 1600 — 210 mm
 6e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 4000 — 60 mm
 7e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 150 mm
 8e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 160 mm
 9e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 180 mm
10e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 640 — 60 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel