Une troisième murale dans la série consacrée aux quatre éléments

Publié le 23 mai 2017 | Temps de lecture : 1 minute
Terre d’accueil (2015)

Au reportage de 2014 au sujet des murales des Habitations Jeanne-Mance, il faut ajouter celle-ci, peinte l’année suivante.

Après L’air du temps (2012) et Au fil de l’eau (2013), Phillip Adams a peint Terre d’accueil (2015), dans cette série consacrée aux quatre éléments.

Pour l’instant, cette série comprend donc l’air, l’eau et la terre. Il ne manque plus que le feu.

Ici, le point de vue est celui du mont Royal. De part et d’autre d’un arbre décoré d’un cœur — qui fait écho à celui, bien réel, devant la murale — deux clairières montrent la terre unissant la nature (à gauche) à la ville (à droite).

L’air du temps (2012)
Au fil de l’eau (2013)

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 —
1re photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
2e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 28 mm
3e  photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Autres petites merveilles des Habitations Jeanne-Mance

Publié le 26 mai 2014 | Temps de lecture : 2 minutes

La Spirale des possibilités (2009-10)

La Spirale des possibilités
Extrémité gauche de la mosaïque
Extrémité droite de la mosaïque
Détail

Conçue par Christian Robert de Massy et Laurence Petit, cette mosaïque est une œuvre collective réalisée sous la direction de ce dernier.

Créée à l’aide de fragments de céramiques cassés unis par un mortier — en un mot, ce qu’on appelle du Trencadis — cette mosaïque a été exécutée par près de 500 résidents des Habitations Jeanne-Mance.

Longue de trente-huit mètres et inspirée de l’artiste autrichien Hundertwasser, cette mosaïque se trouve au rez-de-chaussée d’une tour d’habitation qui, à l’origine, était traversée par un passage piétonnier extérieur. Depuis, ce passage a été obstrué afin de donner naissance à une salle communautaire dont cette mosaïque décore somptueusement l’entrée.

L’étreinte (2012-3)

L’étreinte (détail)

L’œuvre de Lucie Pelletier — dont on ne voit ci-dessus qu’un détail — est composée de six îlots disposés de manière à créer un parcours. Ces îlots sont formés de pierres de granit au-dessus desquels sont dressées des sculptures d’aluminium en forme de feuilles.

Cette installation a été créée avec la collaboration des résidents des Habitations Jeanne-Mance. Les adultes ont été invités à rédiger des souhaits adressés aux générations futures et destinés à être immortalisés dans le granit. De plus, une vingtaine d’enfants ont prêté leurs mains et leurs prénoms afin qu’ils soient gravés dans la pierre.

Mañana (2009)

Mañana

Daniel-Vincent Bernard a utilisé du câble coaxial, du béton et de l’acier pour créer Mañana, une œuvre réalisée dans le cadre des festivités entourant le cinquantième anniversaire des Habitations Jeanne-Mance.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
4e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
5e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 18 mm
6e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 20 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les murales peintes des Habitations Jeanne-Mance

Publié le 25 mai 2014 | Temps de lecture : 4 minutes

Historique

Dans les années qui suivirent le krach boursier de 1929, de même qu’au cours de la Deuxième Guerre mondiale, la ville de Montréal a connu un ralentissement marqué de la construction domiciliaire.

Afin de combattre la crise du logement qui en a résulté, la ville décida, dans les années 1950, de construire des habitations à loyer modique.

Parmi toutes les propositions, le site retenu était un territoire de 7,7 hectares situé au nord-est de l’intersection du boulevard Saint-Laurent et de la rue Sainte-Catherine. Ce site fut choisi en raison des taudis insalubres qui s’y trouvaient et dont la disparition permettait l’assainissement du quartier.

Inauguré en 1959, le complexe comprend 788 logements dispersés dans cinq tours de douze étages (occupées principalement par des personnes âgées), de même que quatorze multiplex en rangées de trois étages et neuf maisons de ville (occupés principalement par des familles avec enfants).

Le site comprend également des installations récréatives et sportives (une patinoire hivernale, des terrains de basketball et de soccer). Au moment de son achèvement, c’était le premier et le plus grand projet de rénovation urbaine au Québec.

À la suite de l’étalement du centre-ville vers l’Est depuis un demi-siècle, ces habitations à loyer modique sont maintenant aussi près du cœur de la métropole que le sont les condominiums les plus dispendieux de la ville.

Les murales peintes

Les saisons montréalaises

Breath of Spring (2011)
Hot Summer Night (2010)
Rush of Fall (2009)
Winter Haze (2009)

Fondé en 2006, MU est un organisme sans but lucratif qui s’est donné pour mission de transformer la métropole en une galerie d’art à ciel ouvert par la création de murales ancrées dans la collectivité montréalaise.

En 2009, cet organisme commandait quatre murales de 130 m² aux artistes américains David Guinn et Phillip Adams. Sous le thème « Les saisons montréalaises », elles illustrent respectivement le tempo amoureux du printemps, une nuit chaude de la saison des festivals, une scène colorée d’automne, et un crépuscule hivernal.

Dans chaque cas, des lignes horizontales traversent le bas des fresques et font allusion à la circulation tant cycliste qu’automobile sur le boulevard de Maisonneuve, situé à proximité.

Les quatre éléments

L’air du temps (2012)
Au fil de l’eau (2013)

Après que fut complétée la série « Les saisons montréalaises », MU commanda à Phillip Adams « Les quatre éléments », une série dont seulement deux murales sont présentement terminées.

L’air du temps est une fresque hyperréaliste où l’air est représenté par un ciel aux cumulus majestueux. Au bas sont illustrés des édifices qui furent détruits lors de la construction des Habitations Jeanne-Mance.

Au fil de l’eau représente Montréal (ici, dans l’ombre de la corniche du toit) et le fleuve Saint-Laurent vus de l’île Sainte-Hélène. L’eau — sur lequel flotte un petit bateau en papier, symbolisant la fragilité de la ressource — laisse entrevoir le fond du fleuve (dans l’ombre du buisson, au bas de l’image).

Références :
Hot Summer Night
Quatre fresques murales inaugurées aux Habitations Jeanne-Mance

Paru depuis :
Une troisième murale dans la série consacrée aux quatre éléments (2017-05-23)

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm
3e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
4e  photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
5e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 28 mm
6e  photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm

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