Le Festival de jazz de Montréal — le 8 juillet 2016

Publié le 9 juillet 2016 | Temps de lecture : 4 minutes

Je suis arrivé sur le site vers 19h40. Il ne me reste que vingt minutes pour papillonner d’un site à l’autre.

Arianna Neikrug

Ma première destination est le Club jazz du Casino de Montréal qui accueille l’Américaine Arianna Neikrug, lauréate de la quatrième édition de la The London Souls.

The London Souls

Je m’attarde ensuite à la place Heineken pour deux raisons.

D’abord parce que le soliste de The London Souls possède la manie de chanter devant un micro haut perché qui lui cache une partie du visage. Et aussi en raison du fait que ce que j’entends de ce groupe new-yorkais est original, plaisant et, avouons-le, assez bon.

Ce qui fait que j’ai manqué le troisième spectacle du triplet de cette plage horaire.

Face-T

À 20h, c’est le tour de Face-T de faire vibrer la scène Turkish Airlines de leur musique reggae dansante.

The Brooks and Friends

Je m’esquive vers 20h10 pour être certain d’être admis à un spectacle gratuit au Métropolis qui débute à 20h30 : c’est un hommage à Prince rendu par le groupe The Brooks and Friends.

Mais dès les premières notes, je quitte les lieux en raison d’un volume sonore à déchirer les tympans; si j’avais voulu qu’on me crie après, je me serais marié…

…(je blague, évidemment).

Adrian Raso et Fanfare Ciocarlia

J’ai donc quitté les lieux pour me trouver aux premières loges du grand spectacle de la soirée, soit Devil’s Tale avec Adrian Raso et Fanfare Ciocarlia mettant en vedette la musique gitane.

Mais là encore, dès les toutes premières notes, je me précipite au loin en raison d’une sonorisation trop forte. Même au fond de la place des Festivals, le volume sonore est excessif pour moi.

Black Denim

Je me réfugie donc au Club jazz du Casino de Montréal, où Black Denim présente du hip-hop, ce qui est inhabituel sur cette scène. Puis je vais lire un magazine à l’écart sur un banc.

À 22h, la programmation du festival offre un triplet de spectacles concurrents.

Antoine Chatenet et Nicolle Rochelle, de Ginkgoa

D’abord Ginkgoa sur la scène RioTinto. Ces Français forment probablement le meilleur groupe de swing au monde.

Je les avais vus l’an dernier. Ils ont gagné en maturité et en assurance. Leur spectacle est encore meilleur.

Nicolle Rochelle

Nicolle Rochelle est une bête de scène. Oubliez la fillette à qui on a enseigné à séduire et à être gentille.

Sur scène, son langage corporel est sucessivement celui d’une adolescente égoïste, d’une jeune femme capricieuse, d’une épouse tyrannique, et d’une courtisane vénéneuse.

En un mot, ahurissante.

Antoine Chatenet

Antoine Chatenet est le beau gosse. J’ai résisté à la tentation de vous le présenter comme tel pour vous suggérer le très bon musicien qu’il est.

Corentin Giniaux

Corentin Giniaux déteste être photographié. Ça se sent. L’an dernier, il s’esquivait au fond de la scène dès que je dressais mon appareil photo. Cette année, il est moins farouche.

C’est un clarinettiste exceptionnel sans lequel Ginkgoa perdrait beaucoup de son âme.

Après quarante minutes, le devoir m’appelle.

Carlos Placeres

Je quitte les lieux pour capter les derniers instants du concert de musique cubaine du Montréalais Carlos Placeres sur la scène Hyundai…

Wasiu

…et le hip-hop de Wasiu sur la scène Turkish Airlines.

Delgres

À 23h, c’est la reprise du spectacle gitan d’Adrian Raso et Fanfare Ciocarlia. J’en profite donc pour photographier le trio français Delgres et rentrer chez moi.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
  1re photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 60 mm
  2e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 3200 — 50 mm
  3e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 40 mm
  4e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 40 mm
  5e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 40 mm
  6e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 40 mm
  7e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 45 mm
  8e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 79 mm
  9e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 4000 — 79 mm
10e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 64 mm
11e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 64 mm
12e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 67 mm
13e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 60 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival international de jazz de Montréal : le 5 juillet 2015

Publié le 7 juillet 2015 | Temps de lecture : 2 minutes

Ce dimanche soir est le dernier jour de la 36e édition du Festival de jazz de Montréal.

Tribu Baharù

À mon arrivée sur le site vers 20h40, les Colombiens de Tribu Baharù présentent leur musique sur des rythmes afro-caribéens sur la scène Bell.

Comme toujours, à 21h, les festivaliers sont sollicités par trois concerts concurrents…

Southern Hospitality

…le trio américain Southern Hospitality est en vedette sur la scène Radio-Canada Sony, tandis que…

The SoulJazz Orchestra

…The SoulJazz Orchestra, tout comme samedi soir, occupe la scène du Club jazz du Casino de Montréal.

Quant au spectacle en hommage à B.B. King (décédé le 14 mai dernier), je décide d’en voir la reprise à 23h.

Pacific Shore

Sur la scène Bell à 22h, c’est au tour de Pacific Shore de présenter un concert qui m’a laissé complètement indifférent…

Ginkgoa

…alors que la formation électro-swing Ginkgoa était de retour sur la scène Rio Tinto Alcan.

Fondé à partir du couple formé d’Antoine Chatenet (à la guitare) et de Nicolle Rochelle (voix), le groupe doit beaucoup à l’apport de son excellent clarinettiste, Corentin Giniaux.

Jimmy James
Mathieu Holubowski
Guy Bélanger et Angel Forrest
Bryan Tyler
Paul Deslauriers et Guy Bélanger

À 23h, c’est la reprise présumée du concert en hommage à B.B. King. Je découvrirai le lendemain que les deux concerts (celui de 21h et de 23h) sont différents. Ci-dessus, on peut voir les artistes en vedette au concert de 23h (il ne manque que James Conor-Gains).

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
  1re photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 40 mm
  2e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 48 mm
  3e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  4e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 62 mm
  5e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 48 mm
  6e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 150 mm
  7e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 150 mm
  8e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 150 mm
  9e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 150 mm
10e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 150 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival international de jazz de Montréal : le 4 juillet 2015

Publié le 6 juillet 2015 | Temps de lecture : 2 minutes
Jungle by Night

À mon arrivée sur le site à 20h52, je vois brièvement le groupe de neuf musiciens Jungle by Night, d’Amsterdam. Je les reverrai deux heures plus tard à la reprise de leur spectacle.

Ils ont près de vingt ans, en moyenne. Ils débordent d’énergie et leurs cuivres donnent de l’impact à l’afrorythme qui constitue de fond de leur répertoire.

The Reverend Peytons’s Big Damn Band

À 21h, le trio The Reverend Peytons’s Big Damn Band présente son Country-blues qui puise ses racines dans le hillbilly.

Reverend Peytons est à la guitare en acier, sa femme à la planche à laver et son cousin, à la batterie (dont une partie est en plastique).

The SoulJazz Orchestra

La Place des festivals étant pleine de gens venus entendre Adam Cohen, je décide que j’irai voir la reprise à 23h et entretemps, d’entendre plutôt The SoulJazz Orchestra au Club jazz du Casino de Montréal.

La formation polyvalente d’Ottawa joue du jazz, de funk, de l’afrorythme, du latin et du soul. Bref, de tout.

Ginkgoa

À 22h, je vois la première moitié du spectacle electro-swing du groupe parisien Ginkgoa sur la scène Rio Tinto Alcan, de même qu’une partie du concert de Jungle by Night sur le scène Bell (vu en premier).

L’autoportrait d’Adam Cohen, dos à la foule
Adam Cohen

Tel que je l’espérais, en me présentant une quinzaine de minutes avant le début de la reprise du concert d’Adam Cohen, je suis en mesure de me faufiler jusqu’aux premiers rangs.

J’assiste donc à la totalité du spectacle du sympathique auteur-compositeur montréalais.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 95 mm
2e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 95 mm
3e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 120 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 64 mm
5e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 5000 — 142 mm
6e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 120 mm


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