Les FrancoFolies de Montréal — le 17 juin 2016

18 juin 2016

À mon arrivée sur le site, mon intention était de partir à la découverte des trois spectacles présentés simultanément de 19h à 20h, soit Giedré, Andie Duquette et Élie et Papillon.

Giedré

Mais j’ai commis l’erreur de débuter par Giedré.

Empruntant cette petite voix haute perchée à laquelle ont recours les comédiennes pour incarner une femme sotte, cette humoriste débite des énormités qui manquent totalement de rectitude politique. Le tout sur une musique mélodieuse comme s’il s’agissait d’une innocente comptine. Le résultat est d’une drôlerie irrésistible.

Bref, j’ai été incapable de quitter ce spectacle. Mes excuses donc à Andie Duquette et Élie et Papillon que je n’ai pas vus.

Comme d’habitude, à 20h, les festivaliers étaient sollicités par trois autres spectacles concurrents.

Bertrand Belin

D’abord le ténébreux Bertrand Belin, au timbre viril de baryton-basse, présentait son dernier opus, Cap Waller sur la scène Loto-Québec…

Labess

…alors que sur un registre ensoleillé, Labess rappelle l’Andalousie et le Maghreb par le rythme de ses mélodies déployées sur la scène Hydro-Québec…

Philippe Brach

…et que Philippe Brach, révélation 2015 de l’ADISQ, présentait son deuxième album, Portraits de famine, sur la scène Ford.

Galaxie et Marie-Pierre Arthur
Olivier Langevin, âme de Galaxie
Marie-Pierre Arthur

À 21h, le grand concert de la soirée réunissait le rock-électro puissant de Galaxie en alternance avec le folk-rock tout aussi séduisant de Marie-Pierre Arthur. Bref, un excellent spectacle que j’ai quitté quinze minutes avant la fin pour…

La Smala

…faire connaissance avec les rappeurs du groupe belge La Smala sur la scène Loto-Québec.

À 22h, deux autres concerts simultanés.

Jérôme Dupuis-Cloutier

Sur la scène SiriusXM, Jérôme Dupuis-Cloutier, accompagné d’un guitariste et d’un batteur, présentait son dernier disque Le Spectacle

Bagarre

…pendant que les membres du groupe Bagarre — tous en survêtements d’un même fabriquant d’articles de sport — présentaient leur musique dansante sur la scène Loto-Québec.

Mohamed Sylla, alias MHD

Plus tôt dans la soirée, deux policiers m’ont appris que leur présence, à l’issue du concert d’hier de MHD, avait été nécessaire pour permettre l’évacuation non pas du rappeur (contrairement à ce j’ai écrit), mais plutôt de Didier Drogba, joueur étoile de l’équipe de soccer L’Impact de Montréal (que MHD avait eu l’idée d’inviter sur scène).

Mais puisque l’engouement de très nombreux jeunes d’ici pour le rappeur parisien de 22 ans dépasse l’anecdote de cet invité-surprise, j’ai assisté à la première moitié de son spectacle afin de comprendre sa popularité. Je n’y suis pas parvenu mais l’expérience fut plaisante.

B.A.R.F.

J’ai quitté les lieux vers 23h40, non sans avoir pris une photo du trio heavy-métal B.A.R.F. sur la scène Ford.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
  1re photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 3200 — 142 mm
  2e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 150 mm
  3e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 40 mm
  4e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 73 mm
  5e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 40 mm
  6e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
  7e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 150 mm
  8e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 40 mm
  9e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 150 mm
10e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 40 mm
11e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 3200 — 150 mm
12e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 45 mm


Cliquez sur 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition des FrancoFolies de cette année-là.

Laissez un commentaire »

| Culture, FrancoFolies, Musique | Mots-clés : , , , , , , , , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


FrancoFolies de Montréal – Aperçu du Jour 3

10 juin 2012
Grenadine
Kevin Parent
Amylie
Groovy Aardvark
Bodh’Aktan
Galaxie

Pour cette troisième journée des FrancoFolies, je suis coincé : je travaille jusqu’à 18h. Puis dès 19h30, j’assite au premier volet d’une intégrale des symphonies de Brahms jouées par l’Orchestre métropolitain. D’ici là, je papillonne d’une scène à l’autre pour y prendre quelques photos tout en mangeant un Hot-Dog acheté sur la rue.

À mon arrivée à proximité de la scène SiriusXM, la chanteuse Amylie y chante un morceau entrainant, frais et pétillant comme une flûte de champagne. Le répertoire de cette chanteuse est composé de chansons pop avec un accent rétro et une touche électro.

Sans attendre le reste, je me dirige vers le Pub urbain Molson M pour y apercevoir Kevin Parent. Malgré une popularité qui lui aurait permis de jouer sur une des grandes scènes du festival, ce chanteur a préféré s’offrir un spectacle intime devant les dizaines de privilégiés qui ont réussi à prendre place sous cette tente, tandis qu’au moins un millier de personnes supplémentaires s’entassent à l’extérieur pour l’entendre et l’entrevoir.

Pendant ce temps, Amylie et ses musiciens se produisent sur la Place des festivals. Le temps de quelques photos et je dois me rendre prestement à la Maison symphonique de Montréal

Après deux symphonies de Brahms, je retourne aux FrancoFolies. Un seul adjectif pour qualifier le reste de la soirée : énergique.

D’abord l’énergie brute de Groovy Aardvark, un groupe punk/rock alternatif francophone, originaire de Longueil. La Place des festival est pleine de monde. Devant la scène, au moins trois personnes font du « body surfing » sur une foule enthousiaste.

À 22h, Bodh’aktan, un groupe de la Côte-Nord du Québec, se produit sur l’esplanade de la Place des Arts. Ce groupe joue de la musique inspirée des reels écossais et irlandais. Leur spectacle endiablé est une suite de danses et de musique à boire. Pas de longues présentations. Pas de ballade pour reprendre son souffle. Une heure d’énergie brute, sans répit.

Dans ce que j’ai entendu jusqu’ici cette année aux FrancoFolies, Bodh’aktan est mon coup de cœur. Si vous aimez la musique trad, courez entendre ce groupe remarquable, de préférence dans un lieu où l’on peut danser.

De 23h à minuit, le groupe Galaxie se produit sur la scène Ford enfumée. Puisque je dois rentrer me coucher, je prends quelques photos et je m’engouffre dans le métro.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
1re photo : 1/100 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 40 mm
2e photo  : 1/250 sec. — F/5,3 — ISO 4000 — 120 mm
3e photo  : 1/200 sec. — F/5,0 — ISO 320 — 100 mm
4e photo  : 1/160 sec. — F/4,7 — ISO 3200 — 74 mm
5e photo  : 1/100 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 40 mm
6e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 2500 — 125 mm


Cliquez sur 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition des FrancoFolies de cette année-là.

3 commentaires

| Culture, FrancoFolies, Musique | Mots-clés : , , , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel