La fécondation des arbres

Publié le 14 mai 2014 | Temps de lecture : 2 minutes

Peu de temps avant de déployer leur feuillage, les arbres donnent naissance à des bourgeons.

Contrairement aux plantes à fleurs — qui fabriquent parcimonieusement un pollen lourd, destiné à être transporté notamment par les abeilles — les arbres fabriquent une grande quantité d’un pollen léger.

Cette différence s’explique par le fait que les arbres sont nés sur Terre avant l’apparition des insectes butineurs. Ils dépendent donc du vent pour la survie de leur espèce.

Ce mode de fécondation est particulièrement inefficace; il nécessite la fabrication d’une quantité phénoménale de pollen destiné à être transporté par le vent, à la rencontre d’un arbre femelle situé quelque part sur son trajet.

Si certains arbres sont à la fois mâles et femelles, d’autres sont soit l’un ou soit l’autre. Lorsque c’est le cas, les municipalités ont tendance à ne planter que des arbres mâles. Pourquoi ?

C’est que les arbres mâles exigent moins d’entretien; transporté par le vent, leur pollen ne se voit pas. Par opposition, les arbres femelles fécondés font des graines que doivent balayer les employés municipaux.

Pour une variété donnée d’arbre, la période de fertilisation ne dure que sept à dix jours. Toutefois, il s’agit d’une période intense puisque la concentration de pollen peut facilement atteindre une centaine de grains par centimètre cube, au grand désespoir des citoyens allergiques.

Le cyprès, le frêne et le bouleau sont les arbres les plus allergisants.

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Écrit par Jean-Pierre Martel