La dernière journée du Festival Montréal baroque était inscrite sous le thème de la danse.
Mélanie de Bonville, Luc Beauséjour, Amanda Keesmaat et Néomie Gagnon-Lafrenais
À 14h, le premier concert de la journée mettait en vedette le quatuor appelé l’Ensemble Le petit rien, de même que le danseur et chorégraphe Sébastien Provencher.
Celui-ci animait un programme formé d’une part de musique baroque et d’autre part d’une partition de musique contemporaine créée pour l’occasion par Maurice-Gaston du Berger, un jeune compositeur de 36 ans.
Depuis l’Antiquité, la terre, le vent, le feu et l’eau forment les quatre éléments qui composent l’univers.
Des quatre volets de la partition de M. du Berger, c’est celui consacré au vent — dans le style de la musique dite minimaliste ou répétitive — qui s’est avéré, dès la première écoute, le plus séduisant.
Ensemble Caprice et la soprano Denise Torre-Ormeño
À 15h, le festival présentait un spectacle multimédia où, alternativement, l’Ensemble Caprice interprétait des compositions baroques et l’Ensemble ArtChoral présentait des œuvres chorales de différentes époques, le tout accompagné de la projection, en arrière-fond, d’une vidéo de danseurs qui performaient au même moment sans un autre lieu.
Atelier de danse
À 17h, les festivaliers pouvaient suivre gratuitement un cours de danse de la Renaissance et de l’époque baroque, donné par Anne-Marie Gardette.
Ensemble ArtChoral
Les artisans du spectacle
À 20h, le festival se terminait par un grand concert mettant en vedette la Bande Montréal baroque, l’Ensemble ArtChoral, et les Jardins chorégraphiques.
À l’affiche, des compositions du XVIIe siècle.
À cette occasion, l’Ensemble ArtChoral (dirigé par Matthias Maute) a brillé dans l’exécution de la chanson à capella ‘La Guerre’ (ou ‘La Bataille de Marigan’), d’une redoutable difficulté technique.
En fédérant les plus talentueux parmi nos musiciens et chanteurs baroques, le Festival Montréal baroque permet en quelques jours aux festivaliers de passer en revue ce qui se fait de mieux ici. Et en invitant des orchestres ou des interprètes étrangers, il permet aux nôtres de se mesurer et d’apprendre.
Bref, un grand merci aux musiciens, techniciens et bénévoles qui rendent cette fête possible.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs PanLeica 8-18 mm (5e photo) et M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/40 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 40 mm
2e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 40 mm
3e photo : Capture d’écran
4e photo : 1/30 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 40 mm
5e photo : 1/80 sec. — F/3,5 — ISO 2000 — 13 mm
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