Festival international de jazz de Montréal : le 3 juillet 2015

Publié le 4 juillet 2015 | Temps de lecture : 3 minutes

Ce soir, il y a encore plus de monde sur le site du festival qu’hier; des enfants accompagnés de leurs parents, des amoureux qui s’embrassent, des amis occupés à se pendre en photos à l’aide de leurs téléphones multi-fonctionels, des dizaines de milliers de festivaliers qui se déplacent d’une scène à l’autre l’air détendu, en discutant le sourire aux lèvres ou d’autres qui attendent leur tour pour acheter quelque chose à manger sur le pouce.

Elizabeth Shepherd

À mon arrivée sur le site, un peu après 20h, l’Ontarienne Elizabeth Shepherd est vedette sur la scène Rio Tinto Alcan…

Heavy Soundz

…tandis que sur la scène Bell, le groupe Heavy Soundz présente des extraits de leur prochain album (qui sortira cet automne). Celui-ci marie avec bonheur le hip-hop et la musique d’Amérique Latine.

Une heure plus tard, les festivaliers sont sollicités par trois concerts simultanés.

Le Club jazz du Casino de Montréal présente Melanie Durrant (que j’ai entendue la veille)…

Florence K

…alors que la Place des festivals accueille l’excellente pianiste et chanteuse Florence K, de même que ses invités…

Dawn Tyler Watson & Ben Racine Band

…et que le Dawn Tyler Watson & Ben Racine Band présente son répertoire sur la scène Radio-Canada Sony.

À 22h, au lieu de mon habitude de papillonner d’une scène à l’autre, je décide d’écouter en entier le spectacle d’Emmanuel Jal (dont j’ai eu un aperçu la veille).

Emmanuel Jal

Rappelons que celui-ci était enfant-soldat dans la Seconde guerre civile soudanaise. À l’âge de onze ans, il réussit à se libérer de cet enfer alors qu’il est pris en charge par la travailleuse humanitaire britannique Emma McCune.

Ce répit sera de courte durée puisque cette dernière décèdera d’un accident de voiture quelques mois plus tard.

Abandonné dans les basfonds des villes du Kenya, Emmanuel Jal découvre le hip-hop et décide d’utiliser ce médium où la parole est souveraine pour exprimer tout ce qu’il a à raconter.

Emmanuel Jal

Aujourd’hui âgé de 35 ans, il est devenu un activiste pour la paix et le contrôle des armes, de même que contre l’utilisation des enfants-soldats.

Ses reproches à l’égard de ceux parmi les praticiens du hip-hop qui prêchent la culture de gang, la violence et la drogue lui valent en retour des accusations d’être devenu un chanteur conformiste.

Le climat du concert que présente Emmanuel Jal varie de la tragédie (liée au récit de sa propre histoire) à la plus totale joie de vivre.

En raison de son exubérance sur scène — il n’arrête de danser qu’au moment de présenter ses chansons — c’est un artiste particulièrement difficile à photographier.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 46 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 62 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 150 mm
4e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 85 mm
5e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 90 mm
6e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 150 mm


Cliquez sur 2016, 2015, ou 2012 pour consulter les reportages photographiques de l’édition du Festival de jazz de cette année-là..

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Festival international de jazz de Montréal : le 2 juillet 2015

Publié le 3 juillet 2015 | Temps de lecture : 2 minutes

Après une succession de jours pluvieux, cette soirée dégagée donne le goût à beaucoup plus de festivaliers d’envahir le site. J’y arrive vers 20h30.

Marie-Christine

Sur la scène Rio Tinto Alcan, la chanteuse montréalaise Marie-Christine, d’origine haïtienne, s’avère être une excellente interprète. Son répertoire fait une large place au funk.

Face-T

Pendant ce temps, sur la scène Bell, Face-T présente un mélange de hip-hop, de rap et de reggae.

À 21h, les festivaliers sont sollicités par trois spectacles concurrents…

Raoul Malo, des Mavericks

…The Mavericks, de Floride, sur la scène TD…

Mélanie Durrant

…la Torontoise Mélanie Durrant, sur la scène du Club jazz du Casino de Montréal…

Philip Sayce

…et Philip Sayce sur la scène Radio-Canada Sony.

Gallois de naissance, Torontois d’adoption mais faisant maintenant carrière aux États-Unis, ce guitariste exceptionnel étonne par sa virtuosité.

Emmanuel Jal

À 22h, j’assiste de nouveau au tour de chant de Marie-Cristine. Je la quitte vers la fin, le temps d’avoir un aperçu du concert d’Emmanuel Jal sur la scène Bell.

Ex-enfant-soldat dans la Seconde guerre civile soudanaise, il est adopté à onze ans par la travailleuse humanitaire britannique Emma McCune (qui décèdera d’un accident de voiture quelques mois plus tard).

Abandonné dans les basfonds des villes du Kenya, Emmanuel Jal découvre le hip-hop et décide d’utiliser ce médium où la parole est souveraine pour exprimer tout ce qu’il a à raconter.

Je compte entendre plus longuement le concert qu’il donnera plus tard aujourd’hui.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 73 mm
2e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 55 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 150 mm
4e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 55 mm
5e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 48 mm
6e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 4000 — 150 mm


Cliquez sur 2016, 2015, ou 2012 pour consulter les reportages photographiques de l’édition du Festival de jazz de cette année-là.

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Écrit par Jean-Pierre Martel