L’Inde, pays au potentiel bridé

Publié le 16 septembre 2024 | Temps de lecture : 4 minutes

Classée selon son produit intérieur brut, l’Inde se trouve au cinquième rang (3,8 mille milliards$), loin derrière les États-Unis (26,2 mille milliards$) et la Chine (21,6 mille milliards$).

Autrefois, la Chine freinait sa croissance démographique grâce à sa Politique de l’enfant unique. En raison de ce qui en coute de nos jours pour élever un enfant en Chine, cette politique a été abandonnée parce que devenue superflue.

L’Inde n’a pas cherché à le faire. Si bien qu’elle est devenue récemment le pays le plus populeux au monde.

De plus, le taux de croissance de l’économie de l’Inde (6,2 % en 2023) dépasse celui de la Chine (4,7 %) et des États-Unis (2,1 %).

Si bien que certains prévoient que l’Inde deviendra bientôt la 3e puissance économique du monde, dépassant l’Allemagne et le Japon, deux pays qu’elle talonne de près.

En effet, cela est probable.

D’abord parce que l’Allemagne, pour plaire à Washington, a adopté contre la Russie des sanctions économiques très préjudiciables à sa propre économie et qui plomberont celle-ci pour une décennie. À moins d’un renversement de l’élite politique qui la dirige.

Pour ce qui est du Japon, le vieillissement de sa population et la fermeture raciste de ses frontières empêchent ce pays de bénéficier de l’apport de sang neuf. En plus, en proportion de son économie, c’est le troisième pays le plus endetté au monde (après l’Ukraine et le Soudan, ravagés par la guerre).

L’Inde les dépassera parce qu’elle les talonne de près. Il en est autrement des deux premières puissances économiques mondiales.

Avec son taux de croissance de 4,7 %, l’économie chinoise s’est accrue de 1 017 milliards$ en 2023 alors que l’économie de l’Inde, avec son taux de croissance de 6,2 %, ne s’est accrue que 237 milliards$, soit quatre fois moins.

Á l’avenir, le taux de croissance de l’Inde devra être considérablement plus élevé si ce pays espère rejoindre les deux pays plus puissants qu’elle… à moins d’une Troisième Guerre mondiale au cours de laquelle ses deux principaux rivaux s’entredéchireront.

Les deux handicaps insurmontables de l’Inde sont son système de castes et sa misogynie.

L’Inde est la capitale mondiale du viol. Même accompagnées, les travailleuses de ce pays empruntent tous les jours les transports en commun à leurs risques et périls.

Or un pays ne peut atteindre son plein potentiel économique en se privant du talent des femmes, c’est-à-dire de la moitié de sa population.

Quant à son système de castes, même Gandhi fut incapable de le réformer en profondeur, en dépit du mépris qu’il entretenait pour lui.

Malgré la législation qui l’interdit, la discrimination entre les castes prévaut toujours parce qu’elle est basée sur des textes jugés sacrés.

Actuellement, ce n’est pas le président nationaliste du pays, Narendra Modi, qui osera s’y attaquer.

En raison du fanatisme religieux qui prévaut dans ce pays, tout dirigeant politique qui tenterait, concrètement, de l’abolir serait assassiné.

Le résultat, c’est que jamais un ouvrier de ce pays n’acceptera d’obéir aux ordres de quelqu’un issu d’une classe inférieure à la sienne.

Avec sa population de 1,4 milliard de personnes, l’Inde est déjà un formidable marché de consommation. Mais elle restera toujours une puissance industrielle bridée par ses traditions d’une autre époque.

Références :
Castes en Inde
Classement PIB 2024 : quels sont les pays les plus riches du monde ?
Fin de la politique de l’enfant unique en Chine
Inde : le pays du viol
Le cout de la dé-Merkellisation de l’Allemagne

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| Économie, Géopolitique | Mots-clés : , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Néolibéralisme et crises sanitaires

Publié le 18 mars 2021 | Temps de lecture : 7 minutes

La fragilisation du système de santé

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) est une organisation internationale qui encourage la libéralisation économique par les moyens du libre-échange et de la concurrence afin de favoriser l’innovation et les gains de productivité.

À cette fin, elle publie des études comparatives qui permettent de distinguer les pays qui ont le mieux réussi à s’acquitter de leurs missions au plus faible cout possible.

Grâce au libre-échange, on croyait qu’il n’était plus nécessaire de maintenir des stocks stratégiques d’équipement de protection; il suffisait de commander de nouveaux masques produits à l’autre bout du monde si jamais on en avait besoin.

De plus, sous l’influence de l’OCDE, on a réduit le ratio du nombre de lits par million d’habitants et on a institué de nouveaux modèles de gestion des établissements de Santé.

Dans l’optique néolibérale, le capital est ce qu’on investit dans la construction des édifices et l’achat d’équipement. Le salaire des employés est une dépense comme le sont les frais de chauffage. Quant aux employés eux-mêmes, il s’agit d’une commodité au même titre que le mobilier… sauf que les humains sont capables de locomotion, ce qui nous dispense de les soulever pour les déplacer d’un étage à l’autre.

Dans les hospices (qu’on appelle CHSLD au Québec), on a réduit au plus strict minimum le nombre d’employés afin de maximiser leur productivité.

Et lorsque surviennent des vacances (grossesses, démissions, congés de maladie, vacances annuelles, etc.), on fait appel à des agences privées pour boucher temporairement les trous.

Ce modèle a été adopté par toutes les provinces canadiennes, poussées à cela par la diminution des transferts en Santé d’Ottawa.

Mais grâce à la réforme du ministre Barrette — réalisée par ses ajoints, dont le Dr Horacio Arruda — c’est au Québec que cette intégration entre le public et le privé a été la plus poussée.

Si bien qu’au début de la pandémie au Covid-19, certaines provinces ont été capables d’interdire les mouvements de personnel d’un établissement à l’autre alors que le Québec a voulu… mais n’a pas pu.

Il n’a pas pu parce que l’intégration entre le public et le privé est telle que sans les agences, le système s’effondre.

Une lutte sanitaire néolibérale

Au tout début de la pandémie, le premier ministre a pris la sage décision de confier la lutte sanitaire à des experts.

Mais il a commis deux erreurs.

La première aura été de confier aux mêmes personnes tous les aspects de cette crise, qu’il s’agisse de ses aspects médicaux ou de ses aspects logistiques.

La deuxième a été de confier cette lutte au Dr Arruda.

Bien que doté d’un diplôme en médecine, celui-ci n’exerce plus cette profession depuis des années, devenu gestionnaire spécialisé de notre réseau de santé.

Or sa carrière a été marquée sous le signe de l’austérité et de la recherche du résultat avec le moins d’investissements publics.

Si bien que dès le début de cette pandémie, la Santé publique a dévoilé sa stratégie sanitaire; laisser se développer l’immunité ‘naturelle’, ce qui veut dire laisser les citoyens l’attraper.

Quand les gens chargés de nous protéger d’une épidémie préfèrent au contraire qu’on l’attrape, on a un problème.

Au sein de la droite américaine, influente au sein du gouvernement actuel, vouloir combattre une pandémie, c’est comme vouloir arrêter le vent.

C’est aux États-Unis qu’on trouve la grande majorité des experts sanitaires de la planète. Sous l’administration Trump, on a systématiquement ignoré leurs avis; on a déconseillé le port du masque, on a peu testé, peu recherché les foyers de propagation et, de manière générale, laissé la pandémie faire des victimes.

Au Québec, on a fait pareil.

L’objectif des autorités sanitaires du Québec a donc été de favoriser la contagion jugée inévitable au sein de la population tout en empêchant le système hospitalier d’être débordé.

Et pour minimiser le risque de poursuites judiciaires, on a préconisé la distanciation sociale seule et le lavage des mains, c’est-à-dire les deux mesures les moins efficaces contre cette pandémie.

Tout ce qui aurait permis aux gens de se protéger efficacement (le port du masque et le recours à des purificateurs d’air de type HEPA, par exemple) a été déconseillé. Conséquemment, le nombre des hospitalisés a augmenté.

Et lorsque les hôpitaux s’approchaient du point de saturation, on a confiné.

À l’opposé du lavage des mains et de la distance sanitaire seule, le confinement est très efficace pour arrêter la propagation de l’infection. Pour une raison évidente; on ne peut attraper un microbe auquel on n’est pas exposé.

Mais dès que beaucoup de lits devenaient libres, on déconfinait sans chercher à éteindre les foyers résiduels d’infection. Ce qui aurait permis d’éradiquer la pandémie.

Et comme on baissait la garde, la contamination revenait de plus belle.

Partout en Occident, ce fut pareil.

Si bien que tous les pays riches d’Occident ont lamentablement échoué à protéger leur population contre cette pandémie. Alors qu’en Extrême-Orient et en Océanie, d’autres pays ont brillamment réussi en plaçant la protection de leurs citoyens au sommet de leurs priorités.

En voulant maintenir l’activité économique à tout prix, les pays occidentaux sont allés de confinements en déconfinements prématurés, si bien que d’un confinement-surprise à l’autre, beaucoup de petites entreprises n’ont pas survécu.

Selon le ministre de l’Économie et de l’Innovation, les mesures sanitaires ont poussé à la faillite seize-mille entreprises québécoises, ce qui représente 56 % de toutes les faillites au Canada.

À 80 %, les entreprises disparues sont des restaurants et des bars. Elles comptent pour six pour cent des entreprises du Québec (qui sont au nombre de 250 000).

À cela s’ajoute un nombre inconnu (mais probablement considérable) de petites ou moyennes entreprises qui éprouvent des difficultés financières qui menacent leur survie.

Tous les dirigeants politiques aiment annoncer des investissements de milliards de dollars. Mais ce qu’on oublie trop souvent, c’est que l’économie québécoise repose essentiellement sur la petite ou moyenne entreprise.

Ce qui emploie la majorité d’entre nous, ce sont des épiceries, des restaurants, des pharmacies, des salons de coiffure, des quincailleries, etc. Ce sont eux qui nous font vivre.

La gestion catastrophique de cette crise sanitaire — contre laquelle aucun pays riche d’Occident n’était préparé, mais qui fut pire ici qu’ailleurs — a causé non seulement une hécatombe qui prive nos sociétés de talents, mais a également brisé les vies de milliers de petits entrepreneurs qu’on associe à tort au ‘1 %’ alors qu’ils font partie, comme nous, du ‘99 %’.

Références :
Apprendre à vivre sous la menace du Covid-19 : les non-dits de nos gouvernements
Au Québec, la grippe saisonnière est plus à craindre que le coronavirus, dit le Dr Arruda
Covid-19 : ‘aplatir la courbe’ ne suffit pas
Covid-19 : la cigale québécoise
Covid-19 : l’utilisation ‘judicieuse’ des masques
Covid-19 : oui aux ventilateurs, non aux purificateurs HEPA ?
Le dépistage ‘massif’ du Covid-19 au Québec : une plaisanterie
Qu’attend Québec pour imposer le masque?
Voyage au Maroc : le Dr Arruda s’est absenté 12 jours au début de la crise

Parus depuis :
Les entreprises québécoises inquiètes pour leur avenir (2021-04-03)
La stratégie du «zéro COVID-19» a été plus payante que le «vivre avec» (2021-05-07)
Dépistage chez les travailleurs essentiels — Une méthode « sûre, acceptable et peu coûteuse », conclut l’étude (2021-06-15)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’avenir de l’agriculture

Publié le 3 novembre 2017 | Temps de lecture : 1 minute
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Pour ceux que cela intéresse, j’aimerais vous inviter à écouter une entrevue accordée par Bruno Parmentier, ancien directeur de l’école supérieure d’agriculture d’Angers.

Loin du dogmatisme de certains écologistes qui ne connaissent pas grand-chose à ce sujet, les propos de M. Parmentier s’appuient sur une vision de l’agriculture qui est à la fois historique et mondiale.

Petit reproche : à quelques reprises, l’intervieweur (hors champ) est un peu trop envahissant et aurait probablement dû se taire.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La bourse et le vent

Publié le 15 février 2011 | Temps de lecture : 6 minutes
© 2008 — Wikipedia

Toutes les entreprises possédant des titres financiers inscrits en bourse utilisent les marchés boursiers comme source de financement. Celui-ci survient au moment de l’émission d’actions ou d’obligations.

Par la suite, lorsqu’un titre est convoité, sa valeur en bourse augmente. Si, au contraire, une compagnie annonce des pertes importantes, la valeur de la compagnie diminue et conséquemment, ses actions en font autant. Mais une fois que ces titres ont trouvé preneurs, au départ, toute croissance ultérieure de la valeur en bourse — à l’occasion de changements de propriété de ces titres — ne donnent pas un sou de plus à la compagnie.

Beaucoup de petits investisseurs parient sur la valeur anticipée de titres financiers. Ces spéculateurs sont des parasites économiques. Lorsqu’ils font des gains, cet enrichissement n’apporte rien à la collectivité puisqu’il s’est fait exclusivement au dépend d’autres investisseurs. Cela ne crée pas d’emploi, cela ne stimule pas l’économie, cela ne fait rien d’autre que d’échanger de la richesse d’une personne à une autre.

Au cours des dernières décennies, les bourses se sont démocratisées. À l’époque où les taux d’intérêts favorisaient l’épargne, les bourses étaient réservées dans les faits aux détenteurs de cette épargne (banques, sociétés de fiducie, etc.) : de nos jours, la clientèle des bourses comprend des millions de particuliers. Ceux-ci réagissent au moindre signal annonciateur de la hausse ou du déclin de la valeur d’un titre, ce qui amplifie les variations des indices boursiers (par exemple le Dow Jones Index).

Lorsque la valeur d’un titre financier augmente lentement, les perspectives de gain (ou de pertes) sont beaucoup moindre que lorsque la valeur d’un titre subit de grandes variations. D’où la tentation de déstabiliser un titre (par de fausses rumeurs) afin de créer des occasions d’affaires. Dans une bonne mesure, l’assaut contre la monnaie européenne est essentiellement spéculatif alors que plus spécifiquement, le discrédit des bons du trésor de la Grèce ne l’est pas.

Normalement, la valeur d’un titre boursier est liée à la valeur d’une entreprise. Si une compagnie vaut un million de dollars et si cette compagnie a émis un million d’actions, chacune de ces actions devrait valoir un dollar, majoré de la perspective de profit au cours des prochaines années.

Pour le spéculateur, cela n’a pas d’importance. Il peut très bien acheter du vent s’il a la conviction de trouver un imbécile assez fou pour acheter ce vent plus cher qu’il ne l’a payé. Et cet imbécile est peut-être moins fou qu’on pense s’il peut trouver, lui, quelqu’un d’autre prêt à payer encore plus cher pour cette marchandise. En somme, l’important, c’est de ne pas se retrouver avec ce titre sans valeur réelle lorsque plus personne n’en voudra.

C’est ce qui explique le succès phénoménal du « papier commercial » et le krach boursier qui en était la conséquence inéluctable. De manière analogue, ce n’est qu’une question de temps pour que le prix de l’or chute de son prix actuel (plus de 1 300$ l’once) à son prix réel (environ 350$ à 400$ l’once).

Mais comment savoir lorsque la valeur d’un titre boursier est purement spéculative ? C’est simple. Lorsque la valeur totale des actions et obligations d’une compagnie équivaut à plusieurs fois la valeur réelle de l’entreprise, c’est que ses titres boursiers sont du vent.

De manière analogue, on peut prévoir un krach boursier quand la croissance des indices boursiers est bien au-delà de celle de l’économie mondiale.

D’août 1921 à septembre 1929, l’indice Dow Jones a gagné 468%. Si les années ’20 sont qualifiées d’années folles, elles l’ont été seulement pour une minorité de privilégiés. A titre d’exemple, c’est à cette époque que Montréal comptait un des taux les plus élevés de tuberculose en Amérique du nord alors des fermiers dans la misère quittaient la campagne pour s’installer dans des logis insalubres de l’est de la ville dans l’espoir d’une vie meilleure.

De septembre 1929 à juin 1932, l’indice Dow Jones perd 89% de sa valeur.

Tout comme ce qui s’est passé dans les années ’20, le Dow Jones a connu une croissance phénoménale durant les années ’90. Le 17 avril 1991, cet indice clôture pour la première fois au-dessus des 3 000 points. Le 3 mai 1999, il franchit des 11 000 points. Au cours de cette période, les pays ont construit des infrastructures (routes, hôpitaux, écoles, systèmes d’aqueduc, etc.), les particuliers ont accumulé des biens durables (maison, automobile, appareils électro-ménagers, etc.). Bref, les pays occidentaux se sont enrichis. Mais se sont-ils enrichis de 3,6 fois au cours de cette décennie comme l’a fait le Dow Jones ?

Le krach de 2008 était donc inévitable. Ce qui est étonnant, c’est que cette correction ait pris tant de temps à survenir. On peut présumer que les taux d’intérêts anormalement bas durant cette période ont découragé l’épargne et favorisé l’achat aveugle de titres boursiers. Si bien que la valeur de l’ensemble des titres, gonflée par la spéculation, s’est maintenue artificiellement pendant cette période.

Il a fallu la pourriture générale du système financier américain — à la faveur de la dérégulation néo-libérale — pour placer l’économie mondiale au bord du gouffre et la faillite colossale de la banque d’investissement Lehman Brothers pour réveiller les investisseurs.

Référence :
Il était une fois le Dow Jones…

Complément de lecture :
La dictature des actionnaires coûte cher

Paru depuis :
Wall Street vit le plus long cycle de hausse de son histoire (2018-08-23)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Des faits plutôt que des clichés

Publié le 20 octobre 2010 | Temps de lecture : 2 minutes

Avant-propos : voici une réplique que j’ai publiée aujourd’hui sur le site du quotidien Le Devoir en réponse à un message posté plus tôt.

bourgeoisgentilhomme écrit :

les péquistes (…) décrèteront des moratoires sur à peu près tout,
ils donneront plus de places en garderies, donneront davantage
à tous les pauvres. Au bout d’un an, on sera le pays le plus endetté
et le moins industrialisé en Amérique du Nord.

Durant neuf des dix dernières années de l’administration Landry (du Parti québécois), la croissance économique du Québec a dépassé la moyenne canadienne. À telle enseigne que le gouvernement fédéral avait décidé (à juste titre) de réduire légèrement la péréquation versée à notre province.

Aussitôt arrivé au pouvoir, le gouvernement Charest a coupé à tort et à travers dans les dépenses publiques afin de dégager (sans succès) le milliard de dollars promis comme réduction d’impôts aux riches contribuables, provoquant ainsi une contraction de l’économie. Résultat? La croissance économique du Québec est redevenue sous la moyenne dès la première année de son accession au pouvoir et n’a pas cessé de l’être depuis.

Alors monsieur le bourgeoisgentillomme, cessez ces tirades ridicules dignes de Molière et arrivez dans la réalité d’aujourd’hui, celle d’un gouvernement dont la bilan économique est désastreux (40% de perte à la Caisse de dépôt et de placement, par exemple)

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| 2003-2012 (années Charest), Politique québécoise | Mots-clés : , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel