Comment configurer un Macintosh pour recevoir des courriels

Publié le 8 janvier 2021 | Temps de lecture : 4 minutes

Prérequis

Normalement, il est très facile de créer une boite aux lettres sur un ordinateur d’Apple. Dans le cas de toutes les grandes messageries, il suffit de la choisir dans une liste et de préciser votre nom d’utilisateur et votre mot de passe.

Mais dans le cas de petits fournisseurs de messagerie, il en est autrement. Si vous avez de la difficulté à configurer votre boite aux lettres, ce texte s’adresse à vous.

Mais avant d’aller plus loin, il vous faut d’abord créer une adresse de courriel chez votre fournisseur.

Une fois cela fait, vous devez obtenir quatre précisions auprès de ce dernier :
• le type de compte de courriel (IMAP ou POP),
• le nom du serveur de réception et celui du serveur d’expédition de vos courriels,
• le numéro du port de réception et celui du port d’expédition, et
• l’utilisation (ou non) d’un protocole de sécurisation par ce serveur.

Le nom du serveur est toujours composé de trois mots séparés par un point. Ces mots sont formés de lettres, de chiffres ou de traits d’union. Exemples : mail.aei.ca ou imap-mail.outlook.fr.

Il arrive parfois que le nom des deux serveurs soit le même.

Le numéro du port est toujours formé de deux ou de trois chiffres.

Étape No 1


 
En haut à gauche du bureau, cliquez sur /Préférences Système… Puis choisissez l’item Comptes Internet.


 
Dans le panneau de droite de la fenêtre qui s’ouvrira, choisissez l’item ‘Ajouter un autre compte…’.


 
Puis, si votre ordinateur est connecté à l’Internet, cliquez sur ‘Compte Mail’.


 
Dans la boite de saisie qui s’ouvrira, précisez votre nom, de même que votre adresse de courriel et le mot de passe préalablement déterminés lors de la création de votre adresse électronique chez votre fournisseur.

Cliquez sur ‘Se connecter’. Vous obtiendrez alors le message d’erreur ‘Impossible de vérifier le nom ou le mot de passe du compte’.


 
Précisez le type de compte (IMAP ou POP). Puis le nom du serveur de réception et celui du serveur d’expédition.

Une fois cela précisé, le bouton ‘Se connecter’ deviendra actif (soit bleu). Cliquez-le.


 
Finalement, cochez les applications à partir desquelles vous utiliserez cette boite de courriel.

Étape No 2

Fermez les ‘Préférences Système’.


 
Ouvrez votre logiciel de gestion de courrier électronique (habituellement, c’est Mail).

Dans le panneau de gauche, votre nouvelle boite aux lettres devrait apparaitre sous l’item ‘Boîte de réception’. Cliquez droit sur son nom et choisissez de la modifier.


 
Vers le haut du panneau de droite, cliquez sur l’onglet ‘Réglages du serveur’ (ici en bleu).

Par défaut, tout ce que vous avez précisé à la première étape s’y trouvera déjà.

Autant pour le serveur de réception que pour celui d’expédition, décochez la case ‘Gérez automatiquement les réglages de connexion’.


 

Et c’est là que vous devez fournir les deux dernières précisions techniques dont a besoin votre logiciel de gestion de courrier électronique; le numéro du port (celui de réception et celui d’expédition) et l’utilisation (ou nom) d’un protocole de sécurisation du serveur.


 
Si vous possédez plusieurs adresses de courriel, vous voudrez probablement déterminer celle qui sera votre adresse par défaut.

Dans la même fenêtre que précédemment, cliquez sur l’onglet ‘Rédaction’. Puis, à la droite du texte ‘Les nouveaux messages seront expédiés depuis :’, choisissez l’adresse par défaut dans la liste déroulante.

Fermez cette fenêtre et testez le résultat en vous envoyant un courriel bidon.

Et voilà !

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Gérald Tremblay : marionnette ou manipulateur ?

Publié le 12 avril 2011 | Temps de lecture : 6 minutes
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Les acteurs

Jacques Bergeron. C’est le Vérificateur général de la ville. Son rôle est l’équivalent de celui de Mme Sheila Fraser au gouvernement fédéral. En 2009, Jacques Bergeron révélait le scandale des compteurs d’eau. Depuis, le maire de la ville et lui sont en guerre ouverte.

Claude Dauphin. Maire de l’arrondissement de Lachine. Il est également le président du Conseil municipal de Montréal et membre d’Union Montréal, le parti municipal du maire Tremblay.

Louis Roquet. Depuis janvier 2010, Louis Roquet est Directeur général de la ville. Il est au sommet de la pyramide hiérarchique de tous les employés municipaux. Son salaire est deux fois plus élevé que celui du maire Tremblay.

Pierre Reid. C’est le Contrôleur général de la ville de Montréal. Il ne faut pas confondre le poste de Vérificateur général avec celui de Contrôleur général. Dans les faits, le Contrôleur général est un super-espion qui relève directement de Louis Roquet.

Les faits

Il y a deux mois, nous apprenions que Pierre Reid (le super-espion) avait épié les courriels de Jacques Bergeron (l’ennemi du maire) pendant dix mois prétextant une mystérieuse plainte anonyme qui n’a pas été rendue publique et dont personne ne peut prouver l’existence.

Depuis ce temps, le maire Tremblay répète qu’aucun élu — seulement des employés municipaux — n’a été épié par Pierre Reid (le super-espion) et qu’aucun de leurs courriels n’avait été consulté.

Hier, on apprenait que Pierre Reid (le super-espion) avait épié les courriels de Claude Dauphin, le maire de Lachine. Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a soutenu que cet espionnage avait été autorisé par la police provinciale, ce que la SQ nie catégoriquement.

Or un policier doit obtenir l’autorisation d’un juge — sur présentation d’un affidavit détaillé — pour pouvoir espionner légalement des courriels. Dans le cas des courriels du maire de Lachine ces précautions n’ont pas été prises, ce qui rend cet espionnage illégal (ce que devrait savoir Gérald Tremblay qui est avocat de formation).

De plus, le maire Tremblay a également demandé au maire de Lachine de quitter la présidence du Conseil municipal de Montréal compte tenu des faits « troublants » découverts au cours de l’enquête de Pierre Reid (le super-espion). Le dossier à ce sujet aurait été transmis à la SQ en mars 2010. La SQ ne confirme pas que les « preuves » contre le maire de Lachine aient justifié l’ouverture d’une enquête. Il n’est donc pas permis de dire que le maire de Lachine soit sous « enquête policière ».

Hier, Pierre Reid (le super-espion) a été démis de ses fonctions par le maire Tremblay. Je n’ai pas très bien compris s’il a été congédié ou simplement muté ailleurs dans la fonction publique municipale.

À mon avis, les regards devraient maintenant se tourner vers Louis Roquet, le supérieur hiérarchique de Pierre Reid.

On se rappellera qu’alors que Jacques Bergeron (le Vérificateur général de la ville) enquêtait sur les contrats de téléphonie totalisant une somme de 100 millions$ accordés à TELUS, Louis Roquet avait fait couler le rapport confidentiel du Vérificateur en faisant parvenir secrètement une copie de ce rapport à TELUS.

Dans le cas de l’espionnage illégal des courriels de Claude Dauphin, que savait Louis Roquet ? L’ex-espion s’est-il adressé directement à la SQ, sans permission de son supérieur, afin de demander qu’on enquête sur Claude Dauphin ?

De plus, il y a quelques jours, alors que Pierre Reid était encore en fonction, le maire de Montréal déclarait : « Moi, j’ai l’assurance (que Pierre Reid, le super-espion) n’a pas le droit (d’épier les élus). C’est ça qui est important. Et on me dit qu’il ne l’a pas fait. Partant de là, je me fie à ce qu’on me dit et on n’enquêtera pas sur les élus. » C’est qui ça, le « on » de « on me dit » ? Est-ce son plus haut fonctionnaire, Louis Roquet, le supérieur hiérarchique de l’ex-espion ?

Comment se fait-il que le maire Tremblay se contente de demander au directeur général, Louis Roquet, de mettre en place de nouvelles règles de conduite ? Un acte illégal a été commis, son responsable a été congédié, mais est-il le seul responsable ? Comment le saura-t-on si pour le maire, le dossier se ferme avec le congédiement de Pierre Reid ? Pourquoi son attention se porte-il exclusivement contre le maire de Lachine et les faits « troublants » qui l’accableraient ?

Au-dessus de Pierre Reid (l’ex-espion), il n’y avait que deux supérieurs : Louis Roquet et le maire Tremblay. Tant que le scandale s’arrête à Pierre Reid, l’intégrité du maire ne peut être remise en question puisque Louis Roquet lui sert de caution.

Il serait donc utile de savoir qui a transmis le dossier du maire de Lachine à la SQ : est-ce Pierre Reid (l’ex-espion) ou le Directeur général de la ville. Il est certain qu’un dossier d’une telle importance ne peut être transmis verbalement. Il a donc été transmis par écrit. Qui est le signataire de la plainte et peut-on rendre publique la lettre de présentation du dossier ?

Au pire, si c’est le maire Tremblay lui-même, comment a-t-il pu signer une dénonciation aussi grave sans se rendre compte que celle-ci repose sur l’interception illégale de courriels du maire de Lachine ? Signe-t-il aveuglément n’importe quoi ?

Références :
Le désaveu
L’opposition réclame la tête du contrôleur général
Louis Roquet revient à l’Hôtel de Ville
Montréal – La SQ nie avoir suggéré d’espionner Dauphin
Un informaticien a reçu le mandat d’enquêter sur les conseillers municipaux

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Écrit par Jean-Pierre Martel