Batelier au loin

Publié le 12 mai 2011 | Temps de lecture : 1 minute
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Les Chinois ont passé des milliers d’années à façonner leur territoire si bien que leur pays est aujourd’hui très photogénique.

Il s’agit ici d’un batelier au loin sur un affluent de la rivière Li.

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/80 sec. — F/3,7 — ISO 100 — 16 mm

Note : Cliquez ceci pour voir la vidéo de laquelle cette photo est extraite.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Mon Dieu ! Déjà 25,000 requêtes ?

Publié le 5 mai 2011 | Temps de lecture : 1 minute

Mon blogue s’est fait connaitre lentement. Six mois après sa création, il recevait environ cinq requêtes par jour. Six mois plus tard, ce nombre était multiplié par 10. À peine cinq mois de plus et on frise maintenant les cent requêtes quotidiennes.

Si bien qu’il s’est écoulé à peine un mois et demi pour passer d’un nombre cumulatif de 20 000 requêtes (au 16 mars 2011) à la 25 000e requête, aujourd’hui.

Pour marquer l’événement — et vous remercier pour l’intérêt que vous portez à ce blogue — j’ai décidé de rendre public le dernier diaporama demeuré inédit de mon premier voyage en Chine.

Des dix-sept diaporamas relatifs à ce voyage, effectué à l’automne 2009, celui-ci a toujours été mon préféré.

Il vous suffit donc de cliquer sur la photo ci-dessus (ou sur ceci) pour regarder ce diaporama, dévoilé en primeur aujourd’hui.

Merci donc à vous tous.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Panneaux chinois de circulation

Publié le 19 avril 2011 | Temps de lecture : 2 minutes
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Pour accommoder le nombre grandissant de ses automobilistes, la Chine construit évidemment des autoroutes et des voies rapides.

Dans la région de Shanghai, celles-ci sont dotées de panneaux de circulation qui indiquent non seulement les directions à prendre mais possèdent également un système d’affichage à LED qui renseigne en temps réel les automobilistes sur l’état de la circulation, ce qui permet d’éviter les embouteillages.

Sur ces panneaux, on peut voir en vert, là où la circulation est fluide. En jaune ou en orange, là où la circulation est lente ou très lente. En rouge, les bouchons.

Des radars, installés aux endroits stratégiques, mesurent la vitesse des véhicules, calculent leur vitesse moyenne et acheminent périodiquement le code correspondant aux panneaux pour fin d’affichage.

Note : La première photo est presque identique à celle publiée par Wikipédia dans sa rubrique consacrée aux panneaux de circulation.

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/250 sec. — F/7,1 — ISO 100 — 39 mm
2e photo  : 1/1000 sec. — F/16 — ISO 125 — 24 mm
3e photo  : 1/100 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 45 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Chine : troisième destination touristique la plus prisée au monde ?

Publié le 13 avril 2011 | Temps de lecture : 3 minutes
Porte de la Cité interdite, sur la Place Tian’anmen, à Beijing

Les autorités chinoises estiment à 55,66 millions, le nombre de visiteurs ayant séjourné au moins une nuit en Chine en 2010, en augmentation de 9,4% par rapport à l’année précédente. Ce pays serait donc devenu parmi la troisième plus populaire destination touristique, derrière la France (78,95 millions) et les États-Unis (60,88 millions), mais devant l’Espagne (52,2 millions).

Avec sa population de 1,3 milliard d’habitants, la Chine est principalement visitée par ses propres citoyens. Si on tient compte des visiteurs « autochtones », la Chine est déjà le pays le plus visité au monde.

Les données ci-dessus concernent les visiteurs provenant de l’extérieur de la Chine continentale. Dans le présent texte, je les qualifierai de visiteurs « externes ». Cela comprend ceux en provenance d’Hong Kong (une colonie britannique rétrocédée à la Chine en 1997) et de Macao (colonie portugaise également rétrocédée en 1999). Les touristes de ces deux ports sont des Chinois : ils vont principalement à Canton (appelée Guangzhou) en raison de sa proximité.

En effet, malgré sa renommée, Canton n’abonde pas en attraits touristiques majeurs : toutefois elle n’est située qu’à 150 km d’Hong Kong et de Macao. C’est l’équivalent de la distance entre Montréal et Québec. Cette proximité en fait la ville de Chine continentale la plus visitée par les touristes « externes » (7,3 millions), devant Shanghai en deuxième place (6 millions).

Si on exclut Hong Kong, Macao et Taïwan, les statistiques changent radicalement puisque les visiteurs en provenance de ces trois endroits représentent la moitié des visiteurs « externes » en Chine.

Pour l’instant, la Chine est une importante destination régionale, visitée par des touristes de Corée (4,1 millions), du Japon (3,7 millions), de Russie (2,4 millions), de Malaisie (1,2 million), de Singapour (un million), des Philippines et de Mongolie (0,8 million chacun), de même que d’Australie (0,7 million).

Quant aux visiteurs intercontinentaux — ceux qui dépensent le plus — ils proviennent surtout des États-Unis (2 millions) et du Canada (0,6 million). Pour encore quelques années, les visiteurs intercontinentaux préféreront Paris, Barcelone et Prague, pour ne nommer que ces villes.

Mais quand la Chine sera devenue la première puissance économique au monde, l’attrait de Shanghai, Pékin, Hong Kong, et du fleuve Yangzi — entre autres — deviendra irrésistible…

Références :
La Chine devient la troisième destination la plus prisée au monde
La grande migration du nouvel an en Chine

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/500 sec. — F/20,0 — ISO 640 — 29 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Trois ponts du Village de Zhou

Publié le 25 mars 2011 | Temps de lecture : 1 minute
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Zhouzhuang — ce qui signifie « Village de Zhou » — est probablement la ville de canaux la plus estimée par les Chinois eux-mêmes.

La vieille ville occupe une superficie de 0.47 km² et compte quatorze ponts de pierre : voici trois d’entre eux.

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 22 mm
2e photo  : 1/320 sec. — F/9,0 — ISO 100 — 26 mm
3e photo  : 1/400 sec. — F/7,1 — ISO 100 — 17 mm

Cliquez ici pour voir la vidéo de laquelle ces photos sont extraites.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Zhouzhuang

Publié le 16 mars 2011 | Temps de lecture : 5 minutes

Aller à Shanghai sans visiter une des villes de canaux de la région, c’est comme aller à Paris sans visiter Versailles.

Toutefois, l’an dernier, j’ai déjà vu deux d’entre elles (Luzhi et Suzhou) et je n’étais pas convaincu de la nécessité d’en visiter une de plus.

C’est à l’insistance amicale d’un sino-canadien rencontré par hasard dans le Vieux-Shanghai que j’ai reconsidéré ce refus. Selon M. Hui Guo Jiang, Zhouzhuang est la plus belle d’entre elles. En effet, celle-ci est classée au patrimoine mondial par l’UNESCO.

Les premières fondations de la ville datent de la dynastie des Zhou orientaux, c’est-à-dire plusieurs siècles avant le premier empereur de Chine. En 1086, sous la dynastie Song (960—1279), Zhou Digong (note : le nom de famille est en premier) donne sa résidence afin qu’on y construise un temple bouddhiste. La ville se nomme justement Zhouzhuang (« village de Zhou ») en honneur de ce donateur.

Donc le 23 septembre dernier, je me lance à l’aventure. L’aller-retour, de même que la visite guidée en mandarin, coûte 155 yuans soit environ 23$ ou 17 euros.

La vidéo débute au terminus d’autobus du Stade Huo Che Tou. Durant le trajet, j’en profite pour photographier tout et n’importe quoi par les fenêtres de l’autobus (qui mettra environ 90 minutes pour atteindre Zhouzhuang).

Au départ de Shanghai, il pleuvait : arrivée à destination, le temps est encore gris mais il fera beau durant la presque tout mon séjour à Zhouzhuang.

Nous débarquons dans un stationnement. À l’arrivée, je me procure une carte sur laquelle sont indiqués les centres d’intérêt de la ville. Notre guide et moi convenons que je visiterai la ville indépendamment des autres passagers : toutefois, je dois être absolument de retour au stationnement pour 17h.

Zhouzhuang est une ville de canaux traversés par de nombreux ponts de pierre. La vieille ville est exclusivement piétonnière. La plupart des étroites ruelles pavées longent des canaux : souvent, du côté du canal, sont construits des restaurants aux larges fenêtres permettant d’admirer le paysage tandis que sur le côté opposé, s’alignent des échoppes et, à l’occasion, des résidences de riches marchands. Des centaines de lanternes rouges éclairent les canaux à la tombée du jour.

À 1:42 dans la vidéo, on voit une spécialité culinaire locale : le wansanti, ou pied de porc grillé.

De 1:49 à 2:33, nous visitons le Palais Zhang, construit vers 1436—1449. Il compte six cours intérieures, 70 pièces et un plan d’eau où s’ébattent des canards. Le tout occupe une surface de 1 800 m².

Après un bain de foule dans une ruelle marchande, nous visitons (de 3:05 à 3:22 dans la vidéo), le Palais Shen, bâti en 1742 et qui occupe une surface de 2 000 m². Le palais dispose de sept cours intérieures et de cent pièces.

À 3:26, nous apercevons brièvement un artisan à la cigarette qui peint l’intérieur de fioles de verre. Plus loin, des femmes vendent du poisson séché. À 3:40, ce qui ressemble à du riz dans un récipient de plastique rouge est en réalité des crevettes miniatures. Les Chinois les ajoutent au gruau de riz qu’ils mangent au déjeuner.

Comme c’est le cas dans la plupart des villes qui ont accès à des fruits de mers et du poisson frais, ceux-ci sont disponibles au restaurant dans des aquariums : le client peut choisir le poisson qu’il désire et celui-ci est aussitôt apprêté à son goût.

De 4:02 à 5:01, nous nous promenons dans le Temple Quanfu. L’immense complexe bouddhiste est constitué principalement de quatre grands pavillons en ligne droite traversant un vaste plan d’eau peuplé de poissons rouges. Le Temple abrite 21 statues dorées de Bouddha ainsi qu’une représentation en bronze haute de cinq mètres.

De retour dans la partie commerçante de la vieille ville, nous croisons à 5:10 un batelier qui offre, pour 50 yuans — soit environ 7,50$ ou 5,5 euros — par personne, la possibilité d’assister à la pêche au cormoran (à moins que ce ne soit uniquement pour se faire photographier dans son bateau). Ces oiseaux sont domestiqués pour la pêche en eau douce.

Il est à noter qu’à 5:13, les jeunes sont attablés, non pas dans un restaurant, mais plutôt dans une maison de jeux.

À 7:18, nous sommes à l’intérieur d’une attraction touristique mineure de la ville, soit une maison inclinée.

À 8:24 dans la vidéo, nous quittons la vieille ville afin de voir (à 8:28) la Pagode Yunhai, fermée au public.

De 8:38 à 9:12, c’est le retour en taxi vers le stationnement (notez la propreté de la ville), puis une brève promenade aux alentours en attendant l’autobus, et finalement le retour vers Shanghai.

Lorsque je revois cette vidéo, je ne peux pas m’empêcher de penser à quel point je me sens privilégié d’avoir effectué ce voyage en Chine. À elle seule, la visite de Zhouzhuang justifierais ce voyage : or ce n’est là que le résumé d’une journée sur les trois semaines que j’ai passées à Shanghai…

Références :
Carnet de voyage à Shanghai — Dix-septième jour
Pêche au cormoran
Zhouzhuang
Zhouzhuang

Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Sécher son linge au vent, à Shanghai

Publié le 4 février 2011 | Temps de lecture : 3 minutes

De tous les appareils ménagers, les sèche-linges sont les plus grands consommateurs d’énergie. Un sèche-linge électrique représente à lui seul environ 15 % de la consommation électrique annuelle moyenne d’un ménage occidental, hors chauffage.

Le coût d’achat et les frais d’utilisation des sécheuse électriques sont hors de portée du Chinois moyen. Les Chinois sèchent donc leur linge au vent, ce qui est beaucoup plus écologique.

Ce mode de séchage est un des très nombreux facteurs qui expliquent que les Chinois consomment per capita le sixième de l’énergie consommée par le Canadien moyen.

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Depuis toujours (photo ci-dessus, prise au XIXe siècle), les Chinois suspendent leur linge sur des tiges de bambou, et non sur des cordes à linge. C’est toujours le cas de nos jours.

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Accessoirement, devant le logis, au-dessus de l’endroit où se trouve généralement un petit évier extérieur (qui n’apparait pas dans la photo ci-dessus), on peut voir quelques vêtements à sécher — habituellement des bas et des sous-vêtements.

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Toutefois, le gros de la lessive sèche sur des tiges horizontales de bambou suspendues au-dessus de la voie publique, Il est à noter ici la présence de quelques séchoirs métalliques en accordéon qui sont apparus tardivement dans le décor urbain de Shanghai.

Puisque ces tiges sont encombrantes, où les rangent-on ? Et bien on ne les range pas : elles demeurent à l’extérieur sauf quand vient le temps d’y suspendre de la lessive.

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Dans les quartiers populaires, ces tiges forment un réseau au-dessus de la tête des passants dans les ruelles situées devant les maisons. Dans l’exemple ci-dessus, ce réseau compte des tiges fixes en métal et d’autres, amovibles, en bambou.

Cela n’est évidemment pas possible pour ceux qui habitent des immeubles à appartements à de nombreux étages.

Dans certains cas, le linge y est suspendu à l’intérieur d’une cage métallique qui fait saillie vers l’extérieur au niveau d’une fenêtre.

Dans les appartements équipés de loggias (soit des balcons encastrés dans la façade de l’immeuble) c’est là qu’on place le linge à sécher.

Référence : Sèche-linge

Détails techniques : Appareil Panasonic GH1, objectifs M.Zuiko 9-18 mm (2e photo) et Lumix 14-45 mm (les autres photos)
1re photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 45 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 100 — 10 mm
3e  photo : 1/500 sec. — F/8,0 — ISO 125 — 45 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/5,0 — ISO 100 — 14 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Pourquoi les Chinois sont-ils si économes ?

Publié le 24 janvier 2011 | Temps de lecture : 2 minutes
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Les États-Unis et la Chine sont les deux plus grandes puissances économiques au monde.

En 2009, le produit intérieur brut (PIB) de la Chine — soit l’ensemble des richesse produites par ce pays — représentait 8,765 milliards$ alors qu’il représentait 14,300 milliards$ aux Etats-Unis. La différence entre ces deux pays se creuse lorsqu’on regarde les revenus par personne.

Puisque la Chine est quatre fois plus peuplée, le PIB par habitant n’est que de 6,546$ en Chine alors qu’il est de 46,996$ aux Etats-Unis.

Or, malgré cet écart de revenus, les Chinois, collectivement, économisent davantage que les Américains. On estime que les Chinois engrangent 40% du PIB de leur pays. Pourquoi ?

En Chine, il n’existe pas d’assurance-maladie publique, ni d’assurance-médicaments. La petite pension de vieillesse, donnée par l’État, permet aux retraités de faire face aux dépenses courantes mais est insuffisante face à la maladie.

Autrefois, les vieillards pouvaient compter sur leur progéniture pour s’occuper d’eux. Malheureusement, la politique de l’enfant unique a bouleversé tout cela.

En effet, si tous leurs parents et grands-parents sont vivants, un jeune couple est appelé à s’occuper de quatre parents et de huit grands-parents, soit un total de douze personnes. Cela représente une responsabilité énorme dont très peu de couple sont en mesure de s’acquitter.

Conséquemment, les Chinois économisent le plus possible en prévision de leurs vieux jours.

En dépit de ces précautions, beaucoup de vieillards vivent misérablement. En effet, la Chine détient le troisième taux le plus élevé au Monde de suicide chez ses ainés.

Références :
Morillot J, Asie — Triste séniors, La Revue, 2011; 10: 20.
République populaire de Chine

États-Unis

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/200 sec. — F/3,5 — ISO 100 — 14 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Un jardin pour Mao

Publié le 12 janvier 2011 | Temps de lecture : 1 minute
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L’hôtel Okura Garden de Shanghai date de 1926. C’est un établissement cinq étoiles qui dispose, à l’arrière, d’un jardin plat de trois hectares ouvert au public.

À l’époque, c’était le Club français : on venait y jouer au tennis et à la pétanque.

En 1959, après la Révolution, le président Mao y séjourna brièvement. Le jardin fut alors transformé afin de permettre à ce dernier d’y effectuer des promenades quotidiennes.

Aujourd’hui, on serpente au travers ses pelouses le long de petits sentiers. Au moment de ma visite, une dizaine de personnes profitaient de la fraicheur des lieux. Deux hommes y pratiquaient le Tai Chi, des mamans promenaient leurs bébés tandis qu’un groupe d’étudiants y jouaient aux cartes après avoir soigneusement retiré leurs souliers.

Détails techniques :
Photo du haut : Canon Powershot G6 modifié pour faire de la photographie infrarouge — 1/400 sec. — F/3,5 — ISO 50 — 7,2 mm
Photo du bas : Panasonic GH1, objectif M.Zuiko 9-18 mm — 1/125 sec. — F/4,0 — ISO 100 — 9 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les Terres rares de Mongolie

Publié le 10 janvier 2011 | Temps de lecture : 2 minutes


 
Les Terres rares sont un groupe de 17 métaux aux propriétés voisines. Dans le tableau périodique des éléments, elles comprennent le scandium (No 21), l’yttrium (No 39) et tous les éléments dont le numéro atomique va de 57 à 71.

Plusieurs de ces métaux possèdent des propriétés uniques qui les rendent utiles dans de nombreuses applications. Concrètement, ils sont très recherchés dans les technologies de pointe : voitures hybrides et électriques, énergies renouvelables, électronique, éclairage et armement.

Contrairement à ce que leur nom suggère, les Terres rares sont assez répandues. Leur abondance varie du cérium — le 25e élément le plus abondant — au thulium et au lutécium (les Terres rares les moins abondantes) qui représentent 0,5 ppm de l’écorce terrestre.

Les États-Unis et l’Australie en disposent de réserves importantes — 15 et 5 % respectivement — mais ont cessé de les exploiter en raison des prix très concurrentiels de la Chine et d’inquiétudes environnementales. Si bien que de nos jours, ce dernier pays est responsable de plus de 95 % de la production mondiale des Terres rares, principalement en provenance de la Mongolie intérieure.

Cette suprématie inquiète d’autant plus les pays occidentaux que la Chine a annoncé le 1er septembre 2009 son intention de réduire ses exportations afin satisfaire prioritairement ses propres besoins, en forte croissance.

La situation est devenue préoccupante depuis la décision récente de la Chine de réduire ses exportations de 35 % au premier trimestre de 2011.

Les entreprises qui ont absolument besoin de ces métaux envisageront la possibilité de transférer certaines unités de production en Chine afin d’échapper aux pénuries d’approvisionnement qui s’annoncent à l’extérieur de ce pays.

En somme, la Chine tente de faire avec ses Terres rares un outil de développement économique comme le fait le Québec avec son hydroélectricité.

Références :
L’espionnage chez Renault illustre la guerre économique que se livrent les États
Terres rares

Paru depuis : Discovery of massive rare earth deposit in Yunnan a boost for China (2025-01-18)

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Écrit par Jean-Pierre Martel