Expo 2010 Shanghai (Zone A)

Publié le 20 juin 2011 | Temps de lecture : 6 minutes

 
Sous le thème « Une meilleure ville, une meilleure vie », l’exposition universelle de Shanghai s’est tenue du 1er mai au 31 octobre 2010.

Avec ses 73 millions d’entrées — dont 94 % de Chinois — ce fut l’exposition universelle la plus populaire de tous les temps. À elle seule, la journée du 16 octobre battit tous les records avec ses 1,03 million de visiteurs.

La contrepartie de ce succès fut d’interminables files d’attente. À titre d’exemple, il fallait compter au moins cinq heures avant de pouvoir visiter le pavillon de l’Arabie saoudite. Or le mercure atteignit plus de 32 degrés Celsius certains jours de septembre 2010 : vous pouvez imaginer la détermination de ceux qui visitèrent l’Expo en plein été…

Afin de rendre cette attente plus confortable, les autorités eurent recours à un procédé ingénieux. On sait que l’évaporation de l’eau est un processus endothermique, c’est-à-dire qu’il absorbe de la chaleur. On a donc installé une multitude de nébuliseurs qui pulvérisaient une bruine d’eau en direction des visiteurs sans jamais les atteindre. En effet, les gouttelettes étaient si petites qu’elles s’évaporaient immédiatement, créant ainsi un vent de fraîcheur à un coût beaucoup moindre que si on avait utilisé des climatiseurs.

Puisque le but de mon voyage à Shanghai était de visiter cette ville et, accessoirement, d’aller à l’Expo, je pris la résolution d’aller à l’exposition universelle seulement le soir, alors que les files d’attente étaient minimales. C’est ce qui explique que les photos que j’en ai rapportées furent toutes prisent de nuit.

Alors que les pavillons commerciaux étaient tous situés au nord de la rivière Huangpu (qui traverse Shanghai), les pavillons nationaux étaient répartis en trois zones situées au sud de cette rivière. En gros, les pavillons des pays orientaux étaient placés à l’est, les pavillons thématiques au centre, tandis que les pavillons de pays occidentaux étaient à l’ouest.

Chacune de ces zones ont fait l’objet d’un diaporama spécifique. Au total, ces trois diaporamas présentent 231 photos et presqu’une centaine de séquences vidéo en haute définition, faisant de ce blogue une importante source de renseignements en français relativement à l’Expo 2010.

Le diaporama publié aujourd’hui concerne les pavillons de la Zone A.

La photo qui sert de titre montre le Centre culturel, en forme de soucoupe volante. Haut de six étages (dont deux souterrains), ce pavillon thématique contenait, entre autres, des boutiques (au rez-de-chaussée), un aréna et un cinéma. Après avoir monté le long d’une rampe en spirale, les visiteurs accédaient à une vue panoramique de l’Expo.

L’image suivante est celle du pavillon de l’Arabie saoudite qu’on distingue du Centre culturel par ses pilotis chromés, son toit plat (sur lequel étaient plantés des palmiers) et sa couronne servant d’écran lumineux.

À 0:15, on voit un des modèles de nébuliseurs dont j’ai parlé plus tôt, suivi d’un extrait d’un spectacle « multimédia » de musiciens saoudiens.

Avec ses 63 mètres de hauteur, le pavillon de la Chine était le plus élevé de tous les pavillons nationaux. Sa pyramide inversée était formée de 56 poutres rouges (représentant les 56 minorités ethniques du pays). À 0:26, on voit le socle sur lequel était bâti ce pavillon, de même que la silhouette des visiteurs le quittant, tard le soir.

Extérieurement, le pavillon de l’Inde se distinguait par son dôme végétalisé. À l’intérieur, on pouvait visiter une foire de produits artisanaux et assister à un spectacle holographique tridimensionnel sur l’histoire de ce pays.

Le pavillon d’Israël avait la forme de deux coquillages géants collés l’un sur l’autre : le premier, transparent, et l’autre, opaque. Dans le premier se trouvaient deux pages authentiques du plus important document scientifique du XXe siècle : le manuscrit d’Albert Einstein sur sa Théorie de la relativité générale. Pour n’importe quel amateur de science, être à 30 cm de la célèbre équation « e = mc2 » écrite de la main d’Einstein, c’est comme être face à face avec La Joconde de Léonard de Vinci.

La partie opaque de ce pavillon renfermait un dôme sous lequel était projeté un film montrant la contribution du peuple israélien au progrès technologique de notre civilisation. Une fois ce film terminé, la présentation se poursuivait sur l’écran individuel placé devant chaque spectateur et visait à présenter quelques citoyens de ce pays.

Puis nous passons devant le pavillon de la Corée du Sud et nous pénétrons dans celui du Népal, dont l’extérieur, spectaculairement beau, renferme une pagode entourée d’ateliers de différents artisans.

Le pavillon du Pakistan était centré sur deux thèmes : l’amitié sino-pakistanaise et la place importante des femmes dans la vie politique de ce pays. Ce dernier thème peut nous sembler étrange aujourd’hui mais on doit se rappeler que le Pakistan fut le premier pays musulman dirigé par une femme. La visite se terminait par une foire de produits artisanaux.

Si l’extérieur du pavillon du Qatar ressemblait à une forteresse, son intérieur prenait l’aspect d’un souk : on y présentait la culture et les richesses naturelles de ce pays côtier.

Autant le pavillon du Sri Lanka était simple, autant celui de Taïwan était spectaculaire, prenant la forme d’une gigantesque lanterne à l’intérieur de laquelle étaient projetées des images d’œuvres d’art chinois, réitérant ainsi la parenté culturelle de cette île avec la Chine continentale.

La dictature du Turkménistan était représentée par un pavillon de style « vintage »…

Le pavillon du Maroc est l’un des plus beaux et des plus intelligents que j’ai visités. Au rez-de-chaussée, les visiteurs étaient accueillis dans une cour intérieure caractérisée par le raffinement et la richesse de sa décoration. La visite se poursuivait au premier étage où, à tour de rôle, étaient présentés chacun des métiers qui avaient été mis à profit pour réaliser ce qui nous avait émerveillés plus tôt.

Note : Pour voir la carte officielle (en anglais) du site d’Expo 2010, cliquez sur ceci.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Expo 2010 Shanghai (Zone B)

Publié le 19 juin 2011 | Temps de lecture : 2 minutes

 
En principe, la zone C était réservée aux pavillons thématiques et aux services. Dans les faits, on y trouvait aussi quelques pavillons nationaux « orphelins ».

La vidéo débute par une vue de l’intérieur du taxi qui nous amène au site de l’exposition universelle (qu’on aperçoit de loin à travers la balustrade du pont).

Puis on voit un billet d’admission, l’intérieur d’un dépanneur (c’est-à-dire ce qu’on appelle « superette » en France), et une toilette.

Après un bref aperçu du pavillon du Pavillon thématique, nous visitons le pavillon du Brunéi (ou Brunei Durassalam), puis celui du Cambodge.

Puis nous passons devant le pavillon de l’Indonésie (peu éclairé), celui de la Malaisie (que nous voyons sous deux éclairages différents) et nous pénétrons dans celui des Philippines.

Puis on entrevoit le pavillon de Singapour, de la Thaïlande et de l’Australie et nous visitons le pavillon didactique des Nations Unies.

Tous les soirs, un spectacle musical mettait à profit des jets d’eau le long de la rivière Huangpu et le pont qui l’enjambe. L’illumination du pont était particulièrement réussi.

Pendant un bref instant, on voit de la rive opposée du Huangpu, là où se trouvaient les pavillons commerciaux (que je n’ai pas visités).

Puis nous voyons défiler des chars allégoriques dont la facture s’inspire des lanternes chinoises.

C’est ensuite le retour en autobus jusqu’au métro. J’en profite pour photographier les tours résidentielles autour du terminus.

Une fois dans le métro, je filme une partie du spectacle pyrotechnique grandiose qui a marqué l’ouverture de l’exposition universelle et qui clôt en beauté cette vidéo.

Note : Pour voir la carte officielle (en anglais) du site d’Expo 2010, cliquez sur ceci.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Expo 2010 Shanghai (Zone C)

Publié le 18 juin 2011 | Temps de lecture : 7 minutes

 
Au sud de la rivière qui traverse Shanghai, étaient situés les pavillons des pays représentés à l’exposition universelle.

Ce site était divisé en trois zones principales. En gros, les pavillons des pays orientaux étaient placés à l’est, les pavillons thématiques au centre, tandis que les pavillons de pays occidentaux étaient à l’ouest.

La vidéo dont il est question ici concerne la partie ouest, appelée Zone C. Dans la liste ci-dessous, les noms des 18 pavillons nationaux visités sont en majuscules tandis que les noms de ceux simplement photographiés de l’extérieur sont en minuscules. Il suffit de cliquer sur un de ces noms de pays en majuscules pour accéder à la description sommaire de son pavillon à l’expo.

Amérique
CANADA
• États-Unis
Europe
• Allemagne
AUTRICHE
BELGIQUE
• Biélorussie
• Croatie
DANEMARK
ESPAGNE
ESTONIE
FINLANDE
• France
• Grèce
IRLANDE
• Islande
ITALIE
• Lettonie
LITHUANIE
LUXEMBOURG
NORVÈGE
PAYS-BAS
• Pologne
• Portugal
RÉPUBLIQUE TCHÈQUE
• Roumanie
• Royaume-Uni
• Russie
SERBIE
SLOVAQUIE
• Slovénie
SUÈDE
• Suisse
Asie
• Arménie
• Turquie
Afrique
ALGÉRIE


 
Canada

Remarquable par son revêtement en cèdre rouge, le pavillon du Canada a été conçu par le Cirque du Soleil et construit par SNC-Lavallin. Visité plus de 6,4 millions de fois, il doit sa popularité à son côté ludique et interactif.
 
Autriche

Le drapeau de l’Autriche est formé d’une bande blanche horizontale entre deux bandes rouges. Le pavillon de ce pays, recouvert de porcelaine blanche et rouge, comprenait quatre zones de découvertes interactives sous les thèmes de la montage, des forêts, de l’eau et de la ville.
 
Belgique

La Belgique partageait son pavillon avec l’Union européenne (dont le siège social est situé à Bruxelles).

En dépit du fait que les pierres précieuses ou semi-précieuses (à l’exception du Jade) ne font pas partie de la culture traditionnelle chinoise, les Chinois sont présentement fascinés par les diamants (dont ils sont devenus les principaux acheteurs au Monde). Le tirage hebdomadaire d’un diamant parmi les visiteurs du pavillon de la Belgique, n’est probablement pas étranger à son achalandage ; il fut le quatrième plus populaire de l’Expo (derrière la France, la Chine et le Japon).
 
Danemark

Le pavillon danois formait une immense boucle blanche enroulée autour et au-dessus de la Petite sirène de Copenhague, déplacée exceptionnellement à Shanghai pour l’occasion.

On montait dans un large couloir blanc en spirale pour accéder finalement à une fontaine au centre de laquelle les visiteurs intéressés prenaient place. C’est en sautant à pieds joints que ces derniers pouvaient faire augmenter la hauteur des jets d’eau.
 
Espagne

Le revêtement extérieur du pavillon espagnol était formé de 8524 paillassons d’osier. Après un long tunnel dont les parois servaient d’écran à des projections vidéo relatives au soccer, on pouvait voir des images de la vie en Espagne. Le tout se terminait dans un vaste espace dominé par la présence d’un bébé-robot électronique de 6,5 mètres de haut.
 
Estonie

Ce qui semblait être des tirelires colorées en forme de cochons étaient en réalité des boites à idées. Les visiteurs étaient invités à y déposer leurs suggestions pour améliorer la qualité de vie urbaine. Le tout devait compilé et analysé par une école de Shanghai.
 
Finlande

En forme de bouilloire blanche entourée d’eau, le pavillon de la Finlande se voulait un microcosme de ce pays et une présentation de sa conception du développement durable. Dans les faits, ce pavillon était une vitrine séduisante du design finlandais.
 
Irlande

Ce pavillon présentait l’histoire et la culture irlandaise, de même que les solutions technologiques proposés par ses entreprises afin d’améliorer la vie urbaine.
 
Italie

En Italie, le jeu qui consiste à essayer de prendre un par un des bâtons de bois sans faire bouger les autres, s’appelle « Shanghai ». Ce jeu fut à l’origine de la conception de ce pavillon, dont le revêtement était en béton semi-transparent.

Parmi la trentaine de pavillons que j’ai visités, celui de l’Italie était le plus extraordinaire. Le visiteur était accueilli par un Arc de triomphe derrière lequel, on présentait tous les domaines dans lesquels les Italiens ont excellés : les voitures de luxe, l’architecture renaissante et baroque, la peinture, le design d’ameublement, l’industrie de la chaussure, etc.

La musique classique italienne était représentée par le parquet d’une salle de concert dressé à la verticale dans un vaste espace où étaient placées deux robes tirées de films de Fellini et un grand escalier mobile couronné d’une coupole florentine ajouré qui permettait l’accès au premier étage.

Au premier étage, un champ de blé et de leurs rouges décorait le plafond du module consacré aux pâtes italiennes. Un autre module présentait les jardins à l’italienne.

Bref, il était impossible de quitter ce pavillon sans être intimement convaincu du génie créatif du peuple italien.
 
Lithuanie

Ce pavillon présentait le développement urbain, l’héritage culturel et les réalisations (sportives et autres) du peuple lithuanien. Au restaurant du pavillon, j’ai goûté au mets national : une pomme de terre truffée de viande et de bacon. Très bon.
 
Luxembourg

De manière très stylisée, ce pavillon voulait représenter une tour médiévale entourée de verdure. Pour la première fois de son histoire, l’original de la statue « Gelle Fra » (ce qui signifie « La Dame dorée »), le symbole le plus important du pays, a quitté le Luxembourg afin de décorer l’entrée de ce pavillon.
 
Norvège

Sous le thème de la nordicité, la Norvège mettait l’accent sur sa relation harmonieuse avec la nature et sur l’inspiration créatrice qu’elle en tire.
 
Pays-Bas

La visite de ce pavillon se faisait le long d’une voie sinueuse en pente, de 400 mètres de long, et en forme de « 8 » (un chiffre chanceux qui suggère la fortune selon la culture chinoise). Le long de cette ruelle s’alignaient 26 maisonnettes dont les fenêtres permettaient de voir les innovations du peuple hollandais relativement à l’utilisation de l’espace, de l’énergie et de l’eau.
 
République Tchèque

Les Tchèques constituent un peuple extrêmement créatif et le pavillon de leur pays fut à leur image. Avec ses huit millions d’entrées, ce fut l’un des plus populaires et des plus originaux de l’expo, utilisant par exemple un kaléidoscope géant pour présenter divers éléments de la riche culture du pays, des projections sur des objets futuristes placés au fond de cubes au-dessus des visiteurs, des trucages — à la Laterna Magika — pour donner l’illusion de films tridimensionnels visibles sans lunettes spéciales, etc. Bref, ex-aequo avec celui de Maroc, ce fut mon deuxième favori parmi ceux que j’ai visités.
 
Serbie

La façade du pavillon serbe était faite d’un assemblage de blocs ajourés en forme de trapèze, de cinq couleurs différentes, formant d’immenses losanges inspirés des tapis de Pirot (une ville serbe).
 
Slovaquie

La partie supérieure du pavillon slovaque servait d’écran de projection tandis qu’au niveau du sol, les visiteurs voyaient des artéfacts de l’histoire du pays.
 
Suède

Le pavillon suédois montrait à quel point la nature est une source d’inspiration importante pour le design du pays. Il s’agissait d’un pavillon coloré, un peu trop IKEA à mon goût, mais agréable à visiter.
 
Algérie

En forme de casbah, le pavillon algérien présentait, de manière traditionnelle, l’artisanat et les modes de vie du pays.

Note : Pour voir la carte officielle (en anglais) du site d’Expo 2010, cliquez sur ceci.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Bund

Publié le 16 juin 2011 | Temps de lecture : 3 minutes

 
Le Bund est un boulevard jalonné d’édifices qui reflètent la prospérité ostentatoire des firmes étrangères établies à Shanghai, à l’époque où cette ville était le troisième centre financier au Monde.

Ce boulevard est situé sur la rive occidentale de la rivière qui traverse Shanghai.

De nos jours, les Shanghaiens entretiennent un sentiment ambigu avec le Bund, symbole honteux de l’ancienne domination étrangère sur la ville et pourtant, un des sites les plus célèbres et les plus distinctifs de Shanghai.

À partir de 0:05, la vidéo présente successivement les édifices suivants :
• la tour de l’Observatoire du Bund,
• l’édifice McBain (1916),
• le Club de Shanghai (1910),
• l’édifice de 1916 de l’Union Insurance Co. (maintenant appelé « Three on the Bund »),
• l’édifice Nishen Kaisha (1921),
• l’édifice néo-gothique de Russell & Co. (1881), le plus vieil édifice du Bund,
• le Consulat de la Thaïlande (autrefois c’était l’édifice de la Great Northern Telegraph Co., bâti en 1901),
• le China Merchants Steamship Building (en briques rouges, daté de 1901),
• la Hong Kong and Shanghai Bank (1923) dont nous verrons une fresque de l’entrée,
• le Bureau des douanes (1927),
• l’ancienne Bank of Communications (1948),
• la façade d’un édifice en construction sur laquelle on peut lire « The Public Service Center of the Bund »,
• la Russo-Asiatic Bank (1902),
• l’ancienne Bank of Taiwan (1926),
• les anciens locaux du North China Daily News qui datent de 1924 (maintenant l’American International Assurance Company),
• la Chartered Bank Building of India, Australia and China (1923),
• l’ancien Palace Hotel (1906), et
• l’hôtel de la Paix ou Cathy Hotel (1929) dont nous verrons les fresques Art Déco.

Sur cette dernière photo, apparait aussi l’édifice Art déco de la Banque de Chine (1941). Suivent :
• la Yokohoma Specie Bank (1924) identifiée par les lettres ICBC,
• la Yangtze Insurance Building (1920),
• la Jardine Matheson & Co. (1922),
• le Glen Line Building (1921),
• la Banque d’Indochine (1914) et
• l’Hôtel Peninsula (2009), là où se trouvait le Consulat du Royaume-Uni.

À 1:50, il s’agit de l’entrée du tunnel touristique du Bund.

À 1:55, c’est l’entrée du parc Hangpu, créé par des paysagistes écossais et interdit aux Chinois jusqu’en 1928. C’est un oasis de verdure où, par temps chauds, il doit faire au moins trois degrés de moins que sous le soleil de plomb du Bund.

À 2:02, c’est le musée d’histoire du Bund, le monument aux héros du peuple et le pont Waibadu (1906).

Pour terminer nous voyons trois photos nocturnes du Bund.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les jardins Yu (Yuyuan)

Publié le 15 juin 2011 | Temps de lecture : 2 minutes

 
Créés de 1559 à 1577, les jardins Yu (ou « Jardins délassants ») furent, entre autres, saccagés par les Occidentaux au cours des guerres de l’opium et par les Japonais au cours de la 2e guerre mondiale. Restaurés entre 1956 et 1961, ils sont depuis ouverts au public.

Aujourd’hui, les jardins Yu s’étendent sur deux hectares et constituent les beaux jardins de Shanghai et certainement parmi les plus beaux jardins classiques de Chine.

Ces jardins se composent de quatre éléments essentiels : la pierre, l’eau, la végétation et l’architecture. Les pavillons servent de lieux de contemplation et de points d’observation. Les sentiers et les ponts relient les différents lieux et déterminent l’angle sous lequel le visiteur découvre les paysages.

Toute la science des paysagistes chinois consiste à créer, dans un environnement urbain, un décor qui ait l’air absolument naturel et qui soit propice à l’élévation de l’esprit dans la solitude de la méditation.

Jusque dans leurs moindres détails, ces jardins sont un pur enchantement. Partout où le regard se pose, des œuvres d’Art rehaussent les murs, les toits et les fenêtres des trente pavillons du parc.

On suggère aux visiteurs de s’y présenter à l’ouverture des guichets, un jour de semaine, afin d’éviter les longues files d’attente puisque ces jardins sont, à juste titre, extrêmement populaires.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Bazar Yuyuan de Shanghai

Publié le 14 juin 2011 | Temps de lecture : 3 minutes

 
« Bazar Yuyuan » signifie littéralement « Bazar des jardins Yu » (dont il est adjacent). C’est un des lieux les plus populaires de la Vieille Ville.

Il s’agit d’un complexe commercial regroupant plusieurs bâtisses. Un petit nombre d’entre elles sont anciennes mais ont été restaurées. La plupart sont des constructions nouvelles, de style Ming. Elles sont peintes brun rougeâtre et blanc, avec quelques touches dorées. Grâce à cette unité stylistique, le tout forme un ensemble cohérent.

On y trouve de tout : baguettes, soieries, éventails, céramiques, produits artisanaux, bijoux, restaurants, amuseurs, etc.

À 1:24, nous visitons une maison de thé située en hauteur, et auquel on accède par un ascenseur dérobé dans le coin d’un studio de photographie. Je n’aurais jamais trouvé l’endroit sans l’aide de M. Hui Guo Jiang, un sino-canadien rencontré par hasard dans le bazar. À l’extérieur de cette maison de thé, une terrasse permet d’admirer les alentours.

À 1:47, nous apercevons brièvement le « Pavillon de thé au milieu du lac », construit sur des pilotis en pierre au milieu d’un lac artificiel. Cette construction vieille de quatre siècles, a été transformée en maison de thé en 1855. On l’emprunte par le « Pont aux neuf détours » : la forme en zigzag de cette voie d’accès a pour but d’empêcher les mauvais esprits d’atteindre le pavillon, puisque ceux-ci — comme tout le monde sait — ne peuvent se déplacer qu’en ligne droite.

À 1:49, nous sommes dans une maison de thé (voisine du Pavillon) qui est renommée pour servir quelques-uns parmi les meilleurs raviolis de Shanghai ou Xiaolongbao, c’est-à-dire « pains du petit panier » (que l’on peut voir à 1:52).

Ces derniers se distinguent des autres raviolis chinois par le fait que leur contenu baigne dans un bouillon. On doit donc les entamer par la cheminée située sur le dessus, à défaut de quoi on risque de se bruler la bouche (ou d’éclabousser ses vêtements) avec ce bouillon très chaud si on les mange comme on croquerait une pomme.

À 3:21, nous prenons le repas du midi dans la cafétéria du Bazar, immensément populaire. La file d’attente aux caisses sera de vingt minutes. Soulignons que de 3:44 à 3:51, un employé (celui de droite) prépare des raviolis de Shanghai.

À 3:56, ce que l’on voit est un gâteau de lune.

De 4:06 à 4:51, nous visitons l’Ancien Temple de la cité de Shanghai, adjacent au Bazar. Ce temple a été détruit par un incendie en 1922 et saccagé durant la révolution culturelle : restauré, il a rouvert ses portes en 2006.

La soirée se termine par une courte visite de centres commerciaux modernes qui voisinent le bazar.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Vieille Ville de Shanghai (sans le Bazar et les Jardins Yu)

Publié le 13 juin 2011 | Temps de lecture : 3 minutes

 
À l’origine, Shanghai était un village de pêcheurs situé le long de la rivière Huangpu, à une vingtaine de kilomètres de l’endroit où le Fleuve Yangzi se jette dans la Mer de Chine orientale. En 1553, un premier mur d’enceinte fut construit afin de protéger la ville contre les pirates japonais qui dévastaient la côte chinoise depuis deux siècles.

Ces remparts ont presque complètement été détruits lors de la modernisation de la ville en 1913-1914. Toutefois leur tracé, toujours visible vu des airs, délimite la Vieille Ville.

Dans les décennies qui ont précédé le Régime communiste, la Vieille Ville était un repère de révolutionnaires et de malfaiteurs : aujourd’hui c’est un lieu paisible et sécuritaire.

Ses deux principaux attraits touristiques sont les Jardins Yu et le Bazar de Yuyuan, que nous verrons dans des diaporamas spécifiques. Ce diaporama-ci est donc consacré à la Vieille Ville « ordinaire », c’est-à-dire à celle de ses habitants : c’est ainsi que vous ne verrez pas d’Occidentaux dans les images que j’y ai prises.

Le quartier est composé de maisons en bois, parfois recouvertes de mortier, à deux ou trois étages, dont le rez-de-chaussée est souvent occupé par un commerce. Plus larges que des ruelles médiévales, les voies de circulation du quartier possèdent la largeur des rues du Vieux-Montréal ou des rues secondaires de Paris.

En vue de l’Exposition universelle, les autorités ont tenté — en vain — de convaincre les Shanghaiens d’abandonner leur habitude de porter le pyjama en public : cette tenue décontractée demeure encore très appréciée par temps chaud et humide.

Dans ce diaporama, nous visiterons trois lieux de culte. À 0:26, c’est le Temple du dieu protecteur de la ville, assez modeste : il a la particularité de s’appuyer sur un des rares vestiges des remparts de la ville. À 0:41, à quelques pas vers l’Est, c’est le Temple taoïste de la Montagne blanche : celui-ci renferme un grand nombre de statues polychromes très bien faites. À 2:26, c’est le Monastère bouddhiste Chen Xiang, visité principalement par des fidèles.

Un peu partout dans le quartier, on trouve de ces petits commerces qui offrent des produits peu dispendieux; vivres, grillades, souvenirs, etc.

Il se dégage des lieux une atmosphère de convivialité. Des hommes font la sieste en boxer devant leur logis. Des grands-parents en pyjama promènent leurs petits-enfants. Les poissonniers nettoient leur marchandise et la disposent sur de la glace. Une femme fait la lessive dans une cuvette extérieure et suspend son linge devant sa maison. Là, la coiffeuse s’occupe d’une cliente, derrière la vitrine de son minuscule salon à deux places. Etc.

Bref, un quartier plein de charme qui révèle sans façon ses attraits aux étrangers qui osent s’y aventurer…


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Shanghai : Généralités

Publié le 7 juin 2011 | Temps de lecture : 3 minutes

 
Cette vidéo est un fourre-tout où sont présentées des images relatives aux moyens de transport, aux infrastructures urbaines, et à la manière de vivre des gens de Shanghai. Pour cette raison, la description qui suit sera plutôt décousue.

La vidéo débute par une photo d’employés municipaux qui, le matin, enlèvent des trottoirs les gommes à mâcher laissées par les passants. Puis en rafale, la vidéo montre quelques plaques décoratives qui encerclent le pied des arbres, des vélos, des scooters, des automobiles (au son des klaxons utilisés trop souvent), des taxis et des panneaux de circulation lumineux qui informent en temps réel les conducteurs des ralentissements de circulation.

En rouge sur fond blanc, le symbole graphique du métro de Shanghai est constitué d’un petit « M » au centre d’un « S » stylisé en forme de cercle.

Les titres de transport s’achètent auprès de machines distributrices. Aux bornes d’accès du métro, on insère les passes journalières dans la fente prévue à cette fin ou on dépose sa passe mensuelle à plat sur le lecteur turquoise du dessus.

À toutes les stations de métro — et ce, sans exception — les colis, valises et sacs à dos sont passés aux rayons-X. Défilant devant les affiches lumineuses placardant les murs, les passagers se déplacent généralement sans précipitation.

Il n’y a jamais de suicide dans le métro de Shanghai. Contrairement à Montréal, une longue cloison transparente sépare le quai des trains. Lorsque ceux-ci arrivent en gare, des ouvertures permettent alors l’accès aux wagons.

Lorsque le train n’est pas encore arrivé, on peut voir des affiches lumineuses sur le mur au-delà des rails. Le premier des deux exemples concerne des espadrilles dont le prix varie de 59 à 99 yuans (soit de 10 à 15$ ou de 6 à 10 euros) et qu’on peut acheter sur l’internet.

La signalisation du métro est bilingue. Pour un étranger, il est très facile de s’y retrouver. Dans les stations, l’information est partout : suspendue du plafond, au niveau des yeux et même au sol.

Sur le schéma à 1:52, les stations d’où provient le train sont en grisé : en couleur, là où il va. Les correspondances sont illustrées par des capsules aux couleurs de la ligne de métro correspondante.

Toutes les stations sont d’une propreté impeccable.

Dans les wagons, des schémas ou des panneaux lumineux renseignent les passagers.

Quittons le métro. La vidéo présente ensuite un échafaudage de construction en bambou, suivi de quelques photos prises au cours d’une canicule (dont cet enfant, le postérieur à l’air), et des images de ces tiges de bambou destinées au séchage du linge. Pour terminer, quoi de plus universel qu’une chicane de famille.

C’est la vie…


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Jeux forcés en Chine

Publié le 26 mai 2011 | Temps de lecture : 2 minutes
© 2004 — Blizzard Entertainment

Les « travaux forcés » sont une peine de détention assortie de travail obligatoire. Dans l’échelle des condamnations en France, c’était la plus lourde condamnation infligée par les tribunaux après la peine de mort : elle fut supprimée dans ce pays en 1960.

Elle se pratique encore en Chine. C’est ainsi, par exemple, que les bagnards doivent y creuser des galeries minières, tailler des baguettes de bois (dont on se sert pour manger), ou travailler sur les chaines de montage automobile. La rémunération de ces prisonniers est confisquée par les autorités et sert à financer partiellement le système carcéral.

Mais le travail forcé n’empêche pas le prisonnier de songer aux moyens de s’évader, ni d’envisager d’autres méfaits à commettre.

Pour occuper les esprits rebelles, les autorités du bagne de Jixi (dans l’extrême Nord-Est de la Chine) ont créé la notion de « jeux forcés » : au lieu de travailler dans les mines de charbon particulièrement dangereuses de la région, les prisonniers doivent occuper leur temps à des jeux vidéo en ligne comme World of WarCraft : ils y sont forcés douze heures par jour (en réalité, jusqu’à épuisement).

Les crédits accumulés par les prisonniers sont vendus sur l’Internet puisque cet argent virtuel est souvent l’unique moyen de progresser dans ces jeux.

Selon un ex détenu dont les propos étaient rapportés hier par le journal britannique The Guardian, le jeu forcé rapporterait plusieurs centaines de dollars quotidiennement à la prison, soit davantage que les travaux forcés conventionnels qui eux, sont assez mal rémunérés.

Référence :
China used prisoners in lucrative internet gaming work
Jixi
Travaux forcés
World of Warcraft

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La lessive sur la rivière Li

Publié le 19 mai 2011 | Temps de lecture : 1 minute
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Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/40 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 45 mm
2e photo  : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 45 mm
3e photo  : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 29 mm

Note : Cliquez ceci pour voir la vidéo de laquelle ces photos sont extraites.

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