Les FrancoFolies de Montréal — le 12 juin 2016

13 juin 2016

Ce n’est vraiment pas chaud. Samedi, c’était plutôt frais. Après être passé plus de cinq heures au grand air à me promener sur le site, j’avais le gout de rentrer à la maison me glisser dans mon lit chaud.

Aujourd’hui dimanche, c’est pire. Ce soir, il doit faire onze degrés Celsius. Une vraie température de mai. J’aurais plutôt envie de rester chez moi.

Mais puisqu’il ne faut jamais présumer que les FrancoFolies dureront éternellement, j’ai décidé de me botter le derrière et d’y aller. Avec un peu de retard, dois-je avouer.

Les Chiens de ruelle

À mon arrivée, vers 19h40, la zone Molson Canadian est pleine de jeunes adultes venus entendre le folk-trash des Chiens de ruelle.

Dominique Breault

Pendant ce temps, dans un registre tout différent, Dominique Breault, lauréate de l’an dernier du concours L’Étoile montante Ford, se produisait sur la scène SiriusXM.

Annie Brunet

Une heure plus tard, c’était au tour d’Annie Brunet de présenter son récital pop…

Yves Lambert

…pendant qu’Yves Lambert, vétéran de la musique néotrad, célébrait sur la scène Ford ses quarante ans de vie artistique.

Paupière

À 21h, le trio montréalais Paupière présentait sa pop électro sur la scène La Presse+ alors qu’à l’autre bout du site des FrancoFolies…

Bernard Adamus et Canailles
Stephen Faulkner
Mononc’ Serge
Daniel Tremblay

…le collectif Canailles et leurs invités présentaient le spectacle principal de la soirée, un mélange de bluegrass, de country et de néotrad.

Frédéric Giroux

À 22h, c’était le tour de Frédéric Giroux de présenter son nouveau répertoire sur la scène SiriusXM alors que…

Mordicus

…le quintette Mordicus offrait ses chansons joyeuses et insouciantes (très british Pop des années 1960), que j’ai appréciées en partie parce qu’on pouvait les entendre debout sur une bouche d’aération du métro qui soufflait de l’air chaud. Mon Dieu que ça fait du bien.

Gatineau

À 23h, j’assiste quelques instants au spectacle hip-hop de Gatineau.

Violett Pi

Et j’assiste tout aussi brièvement à celui, versatile, de Violett Pi (né Karl Gagnon) et de ses musiciens.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
  1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 40 mm
  2e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 150 mm
  3e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 150 mm
  4e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 150 mm
  5e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 40 mm
  6e  photo : 1/125 sec. — F/3,2 — ISO 200 — 40 mm
  7e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 150 mm
  8e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 150 mm
  9e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
10e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 150 mm
11e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 40 mm
12e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 45 mm
13e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 62 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


FrancoFolies 2013 : Jour 7

21 juin 2013
Eiffel, à l’issue de leur spectacle
Hôtel Morphée
Zachary Richard
La Femme
KGA
Canailles

Aux FrancoFolies de l’an dernier, j’avais été renversé de voir le groupe rock Eiffel, pourtant très connu en France, mais dont je n’avais jamais entendu parler.

Pour rien au monde, je n’aurais manqué leur retour à Montréal cette année. Donc contrairement à mon habitude, c’est par un spectacle en salle que j’ai fait débuter ma soirée.

L’Astral est une salle de 320 places assises ou de 600 places debout. Ce soir, la salle est en configuration banquet, c’est-à-dire qu’au parterre, les sièges sont regroupés quatre par quatre autour de tables.

Je m’y suis présenté quarante-cinq minutes avant le spectacle. Je me suis procuré un billet (il en restait). Et comme l’admission était générale (à 27,50$, soit 20 euros), j’ai choisi la meilleure table, à deux mètres de la scène, un peu à la droite du micro principal. Puis j’ai attendu le début du spectacle en prenant mon repas du soir.

Le grand avantage de l’océan Atlantique, c’est qu’il est très vaste. Des artistes européens peuvent devenir d’immenses vedettes chez eux tout en demeurant tout à fait inconnus du public québécois. Et lorsqu’ils ont acquis la pleine maturité de leur art et remplissent des stades entiers en France, nous pouvons, ici, nous pointer paresseusement 45 minutes avant un spectacle et obtenir les meilleures places sans avoir à passer la nuit au froid dans un sac de couchage devant le guichet de la billetterie.

Que voulez-vous; le monde est injuste…

Vous dire que ce spectacle rock fut bon serait un euphémisme. À part une improvisation un peu faible du guitariste — qui donnait l’impression que le pauvre type se tordait de douleur, les doigts restés coincés dans son instrument — tout le reste fut impeccable. Le chanteur Romain Humeau fut tantôt fauve rugissant, tantôt félin charmeur, parfois cabotin, souvent revendicateur, et toujours en pleine possession de ses moyens. Bref, du grand Art.

La deuxième partie du spectacle fut consacrée au groupe Hôtel Morphée. Il s’agit d’un groupe ambitieux, lauréat 2010 au Festival de Granby, formé de plus d’une dizaine de musiciens probablement de formation classique. Leur musique est volontairement dissonante. Chez eux, cette dissonance n’est pas utilisée de manière expressive (comme chez Gesualdo) mais comme matériau musical ordinaire comme il l’est dans la musique atonale. Je suis parti après quinze minutes.

En grande vedette sur la Place des festivals, Zachary Richard terminait son spectacle devant une foule nombreuse acquise au chanteur franco-louisianais.

À 22h les festivaliers étaient sollicités par deux formations. Sur la scène Loto-Québec, le groupe français La Femme joue une musique estivale et dansante qui semble écrite pour la plage. Pendant ce temps, le collectif montréalais KGA présente un spectacle hip-hop extravagant et haut en couleur.

À 23h, je quitte à regret le joyeux groupe Canailles qui, sur instruments acoustiques, joue de la musique bluegrass, folk, cajun et blues.

Mon spectacle préféré de la soirée ?  Devinez…

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35 mm F/2,8 (les deux premières photos) et objectif M.Zuiko 40-150 mm R (les quatre dernières photos)
1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 27 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 14 mm
3e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 2500 — 145 mm
4e  photo : 1/100 sec. — F/4,3 — ISO 1250 — 53 mm
5e  photo : 1/125 sec. — F/4,6 — ISO 800 — 66 mm
6e  photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 1600 — 40 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel