Le parc du Mont-Royal (3e partie)

12 septembre 2021

Le belvédère Kondiaronk

C’est en 1701 que fut signée la Grande Paix de Montréal, un traité entre les Français et trente-neuf nations autochtones. Ce pacte mettait fin à des décennies de guerre en Nouvelle-France.

Décédé à Montréal deux jours avant la signature de ce traité, le chef huron Kondiaronk en fut un des principaux artisans.

C’est en son honneur qu’on a nommé le plus beau belvédère de la ville.

Pour s’y rendre en transport en commun, on prend le métro jusqu’à la station Mont-Royal — ou jusqu’à la station Laurier lorsque l’avenue Mont-Royal est piétonnière — puis l’autobus No 11 jusqu’à l’arrêt Remembrance.
 


 
De la Maison Smith, située à proximité de cet arrêt, il faut normalement marcher environ 600 mètres. À l’été 2021, des travaux de réfection obligent les visiteurs à parcourir 400 mètres supplémentaires pour s’y rendre.

Le belvédère Kondiaronk
Vue vers l’est
Vue du centre-ville
Vue vers l’ouest

Le belvédère est en réalité la terrasse panoramique du chalet du Mont-Royal. Conçue par l’architecte Aristide Beaugrand-Champagne, cette grande salle des pas perdus fut construite en 1931-1932 dans le cadre du programme d’aide aux chômeurs mis en place lors de la Grande Dépression.

Large de soixante mètres, le belvédère est un hémicycle qui offre une vue incomparable sur le centre-ville de Montréal, sur le fleuve, et sur la Montérégie au loin.

Il est visité annuellement par plus de deux-millions de personnes.

La croix du mont Royal

À environ six-cents mètres du belvédère Kondiarok, se trouve la croix du mont Royal, érigée en 1924.
 


 
Illuminée la nuit par 240 ampoules, c’est un des symboles de la ville. Elle rappelle la croix en bois que Paul Chomedey de Maisonneuve, fondateur de la colonie de Ville-Marie, érigea à cet endroit en 1643.

Haute de trente-trois mètres et large de dix mètres, cette structure en acier pèse 26 tonnes. À l’origine, la croix du mont Royal était protégée par une clôture métallique. Vers 2009, sa base fut refaite par l’architecte Luce Lafontaine de manière à permettre à la population de s’en approcher et même de la traverser.

Dans cette série :
Le parc du Mont-Royal — 1re partie
Le parc du Mont-Royal — 2e partie
Le parc du Mont-Royal — 3e partie (ce texte-ci)
Le parc du Mont-Royal — suite et fin

Détails techniques : Panasonic GX1 infrarouge à spectre complet, objectif Lumix 14-45mm + filtre vert jaunâtre Лomo ж3-2* + filtre bleu B+W KB20 + filtre bleu 80A d’Omega
1re photo : 1/60 sec. — F/8,0 — ISO 3200 — 45 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/8,0 — ISO 3200 — 20 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/8,0 — ISO 160 — 14 mm
4e  photo : 1/100 sec. — F/11,0 — ISO 800 — 45 mm
5e  photo : 1/80 sec. — F/8,0 — ISO 160 — 14 mm
6e  photo : 1/60 sec. — F/8,0 — ISO 320 — 23 mm
7e  photo : 1/60 sec. — F/11,0 — ISO 500 — 14 mm
8e  photo : 1/60 sec. — F/11,0 — ISO 320 — 16 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel