Voyage à Helsinki : jour 13

Publié le 13 août 2018 | Temps de lecture : 4 minutes
Terminaux finlandais de Verifone

Au deuxième jour de ce voyage, j’avais signalé la vitesse foudroyante des transactions par carte de crédit sur les terminaux finlandais de Verifone, utilisés presque partout à Helsinki.

Les cartes VISA en Finlande ont un NIP à quatre chiffres. Jusqu’ici, ces terminaux reconnaissaient automatiquement que les cartes VISA Desjardins se distinguaient par un NIP à cinq chiffres.

Depuis le 11 aout 2018, il semble que tous ces terminaux ont reçu une mise à niveau qui contient un bogue; ils exigent un NIP à quatre chiffres dans tous les cas.

Ce qui fait que ma carte de crédit est refusée partout où je tente de l’utiliser. Même l’épicerie où j’ai déjà payé trois fois avec ma carte : je ne le peux plus.

Mais, n’étant pas né de la dernière pluie, j’avais apporté suffisamment de billets en euros pour me débrouiller autrement.

Imaginez si la Finlande avait été le premier pays au monde à céder aux pressions des banques en faveur de l’abolition de toutes les transactions en argent comptant. Je ne pourrais même plus mendier l’aumône jusqu’à mon retour au Canada puisque j’aurais alors besoin d’un terminal pour ce faire.

Ateneum

En cette journée grise et pluvieuse, je passerai l’après-midi à l’Ateneum, c’est-à-dire le musée des Beaux-Arts d’Helsinki. Il se trouve dans un édifice de style néorenaissance construit de 1865 à 1867 par l’architecte finlandais Theodor Höijer.

Comme beaucoup de musées semblables, il ne couvre pas l’Art contemporain.

Si on exclut le rez-de-chaussée — consacré à la billetterie, au restaurant et à la boutique — le musée s’étend sur deux étages.

Derrière, devant et de côté

Le deuxième présente des expositions temporaires.

Au moment de ma visite, il s’agissait de Fantastico !, une présentation de peintres néoréalistes italiens. En dépit du fait qu’on y trouvait quelques toiles séduisantes, cette exposition m’a laissé indifférent.

Galerie des autoportraits
Aperçu de la salle ‘Personnes’
Pentti Lyytinen récitant un poème dans une maison de Savo, de Robert-Wilhelm Ekman (1848)

Beaucoup plus intéressant est le premier étage, où sont exposées quelques-unes parmi les 4 300 toiles et 750 sculptures du musée.

Si on y trouve le premier Van Gogh acquis par un musée et quelques toiles de peintres étrangers de réputation internationale, l’essentiel de la collection du musée est constitué d’œuvres finlandaises.

La Mère de Lemminkäisen, d’Akseli Gallen-Kallela (1897)

Digne d’intérêt, la salle ‘Kalevala’ est consacrée aux toiles qui ont illustré l’épopée mythologique homonyme, écrite au XIXe siècle par Elias Lönnrot.

Recueil de poèmes populaires, Kalevala eut un succès considérable. Au point d’avoir forgé l’identité finlandaise.

Aperçu de la salle centrale
Convoi d’un enfant, d’Albert Edelfelt (1879)

Le cœur du musée est représenté par sa salle centrale. Des toiles académiques remarquables côtoient d’autres œuvres tout aussi abouties.

En somme, pour un aperçu de l’art finlandais, la visite de ce musée est indispensable.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (4e photo) et objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (5e et 8e photos), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (1re photo) et M.Zuiko 25 mm F/1,2 (les autres photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 19 mm
2e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1250 — 25 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/1,8 — ISO 1600 — 8 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/3,5 — ISO 6400 — 7 mm
6e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 25 mm
7e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 2000 — 25 mm
8e  photo : 1/30 sec. — F/4,0 — ISO 6400 — 7 mm
9e  photo : 1/80 sec. — F/2,0 — ISO 6400 — 25 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel