Publié le 18 juillet 2018 | Temps de lecture : 4 minutes
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Introduction
La colline sur laquelle est construit le quartier d’Alfama étant asymétrique, on trouve moins de sites touristiques dans le nord et l’ouest de ce quartier.
Le nord d’Alfama
La page titre du diaporama montre le Miradouro de Nossa Senhora do Monte, le point le plus élevé d’Alfama.
De 0:06 à 0:48, nous visitons le Castelo de São Jorge.
Le château Saint-George s’élève aujourd’hui sur des défenses romaines reconstruites et renforcées à la suite de la conquête des Maures en 711.
Ces derniers renommèrent la ville Al-Ushbuna (dont provient le nom Lisbonne).
Durant la Reconquête, la ville fut prise d’assaut en 1146 par Alphonse Ier de Portugal, aidé de croisés en route vers la Terre sainte.
Devenu chrétien, le château fut placé sous la protection de saint Georges à qui beaucoup de croisés vouaient un culte.
Très endommagé par des tremblements de terre, il doit son aspect actuel à une reconstruction qui dura un demi-siècle, à partir des années 1940.
De ses remparts et de son chemin de ronde, il offre sur la ville une vue exceptionnelle. On y trouve un petit musée archéologique — appelé Núcleo museológico (de 0:40 à 0:46) — où sont présentés des pièces de monnaie et des débris de poterie.
Près de la sortie du site, on trouve quelques restaurants, dont The World Needs Nata (de 0:49 à 0:51). Son plateau de petiscos (ou tapas portugaises) offre, de gauche à droite, des sardines aux poivrons rouges, du jambon de Serrano saupoudré de thym, et des tranches de poulet pressé recouvertes de fromage râpé et de tomates cerises. Le tout est très bon.
De 0:52 à 1:15, nous visitons l’Igreja da Graça et le belvédère situé sur son parvis (de 1:17 à 1:20).
En forme de croix latine, l’église de la Grâce est située dans le quartier de Graça, dans le nord d’Alfama.
L’édifice ayant été détruit par le séisme de 1755, l’église rococo qu’on voit aujourd’hui date de la deuxième moitié du XVIIIe siècle.
L’intérieur est en pierre de taille rehaussé de marbre rose.
Note : Pour consulter un guide illustré des termes techniques d’architecture religieuse, on cliquera sur ceci.
La nef sans bas-côtés est flanquée à droite (à 1:02) de quatre autels peu profonds. À gauche (à 1:04), on trouve trois autres autels peu profonds et une chapelle authentique, dotée de son propre tabernacle, soit la Capela do Santissimo, près du bras gauche du transept.
Chaque bras du transept dispose également d’autels latéraux.
Le plafond est magnifiquement décoré de faux marbre rose et de grisaille (à 1:09).
Étonnamment, l’orgue situé au-dessus de la sortie est traversé par une ouverture centrale qui laisse passer la lumière d’une fenêtre (à 1:15).
L’ouest d’Alfama
Notre visite de l’ouest d’Alfama se limitera à l’Igreja de São Cristóvão, située au sommet d’une pente escarpée.
Celle-ci est dédiée à saint Cristophe de Lycie, le patron des voyageurs.
Construite en 1610 et restaurée en 1672, l’église Saint-Christophe fut épargnée par le séisme de 1755. C’est un des rares exemples d’église du XVIIe siècle à Lisbonne qui ait conservé son aspect originel (y compris sa décoration intérieure).
Si le bois de son maitre autel a perdu sa dorure et si ses toiles ont été noircies par la suie des lampions, une restauration devrait lui permettre de retrouver son lustre d’antan.
Détails techniques : Le diaporama présente 42 photos réalisées à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.
En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (18 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (17 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (4 photos), l’hypergone 8 mm F/1,8 (2 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (1 photo).
Publié le 17 juillet 2018 | Temps de lecture : 7 minutes
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Introduction
Alfama est le plus vieux quartier de Lisbonne. Son peuplement a débuté le long du Tage, c’est-à-dire dans la partie sud du quartier actuel.
Même si les aménagements portuaires modernes de la capitale portugaise ont légèrement fait reculer les rives de ce fleuve, la partie de la ville couverte par ce diaporama correspond au lieu de naissance de Lisbonne.
Mais d’où vient le nom d’Alfama ? Comme beaucoup de noms qui débutent par le préfixe ‘al’, il vient de l’arabe.
À l’époque musulmane, les fortifications de la ville étaient percées d’un nombre restreint de portes. L’une d’elles était située près d’un bain thermal. On l’appelait Bab al-Hamma (ou Porte des bains).
Le H étant prononcé de manière gutturale, ce nom fut déformé en Porta de Alfama après la conquête chrétienne.
À la toute fin du diaporama, on trouvera le plan des fortifications de la ville et le lieu précis de la Porte de Alfama.
Les attraits touristiques de cette partie de la ville se limitent à ses églises et à un musée. Ils sont ici présentés d’ouest en est.
Igreja da Madalena
L’église Sainte-Marie-Madeleine (de 0:05 à 0:08) fut reconstruire en 1783, après sa destruction par le tremblement de terre de 1755.
Note : Pour consulter un guide illustré des termes techniques d’architecture religieuse, on cliquera sur ceci.
C’est une église à vaisseau central sans transept ni bas-côtés. Séparés des banquettes par une balustrade, trois autels en bois peint s’alignent sur chaque côté de la nef.
Le maitre autel est dominé par une toile de Pedro-Alexandrino de Carvalho (1729-1810).
Igreja de Santo Antonio
Saint Antoine de Lisbonne est le saint patron du Portugal. Il est né dans la capitale portugaise en 1195.
Mort à Padoue en 1231, on l’appelle couramment saint Antoine de Padoue. Mais cela est inexact. La coutume veut que les saints soient caractérisés par leur lieu d’origine, afin de les distinguer d’autres saints ayant le même prénom. C’est ainsi qu’on parlera de sainte Jeanne d’Arc, née à Arc.
L’église qui lui est consacrée (de 0:08 à 0:30) est l’objet d’une grande dévotion de la part des habitants de la ville; à toute heure du jour, les fidèles y viennent prier.
Reconstruite deux ans après le séisme de 1755, l’église adopte la forme inhabituelle (pour l’époque) de croix latine dont le transept peu profond est surmonté d’une coupole.
Paré de marbre rose, l’intérieur est magnifique.
Au sous-sol, on peut visiter la crypte (à 0:22) qui marque l’endroit précis où ce saint serait né.
À la sortie, on vend des pains de Saint-Antoine (à 0:30) dont les profits servent à aider les pauvres de la paroisse.
À la gauche de l’église se trouve le Musée de Saint-Antoine (0:31 à 0:42). Celui-ci présente la lignée ancestrale du saint, et les grandes étapes de sa vie, de même que diverses œuvres d’Art ou d’artisanat à son effigie.
Se
Pour nous rendre à la cathédrale de Lisbonne — appelée Se, abréviation de siège épiscopal — nous empruntons le pittoresque tramway 28E.
La cathédrale (de 1:20 à 1:56) est une église romane construite en 1150, soit un peu avant le début de la construction de Notre-Dame-de-Paris.
La comparaison entre les deux permet de voir à quel point l’édifice parisien était révolutionnaire à l’époque.
Dotée d’une fenestration parcimonieuse, le Se s’apparente à une forteresse médiévale couronnée de créneaux.
Son vaisseau central est flanqué de bas-côtés qui se prolongent dans un déambulatoire. Ce dernier est entouré de neuf chapelles absidiales.
Le tout est très sobrement décoré. Tout au plus peut-on admirer la très grande variété de la décoration des chapiteaux, notamment dans les chapelles absidiales.
En entrant, à gauche, on trouve la cuve (de 1:33 à 1:36) dans laquelle saint Antoine a été baptisé en 1195, et la chapelle franciscaine (de 1:37 à 1:40).
L’achat d’un billet permet d’accéder à trois choses : le trésor de la cathédrale (où la photographie est interdite), les chapelles absidiales et le cloitre.
Le trésor est situé au haut d’un escalier auquel on accède en entrant dans la cathédrale, à droite (à 1:57).
On y trouve des habits sacerdotaux, de nombreuses reliques et de l’argenterie, le tout dans un état poussiéreux. Ce qui met involontairement en valeur la magnifique salle d’apparat qui est adjacente.
On se rend au cloitre par une des chapelles absidiales. L’une d’elles est la Capela de Santo Ildefonso (de 2:33 à 2:38) . On y trouve les sarcophages de Lopo-Fernandes Pacheco (compagnon d’armes du roi Alfonso IV) et de son épouse Maria Vilalobos.
Une autre renferme une crèche baroque de Joaquim Machado de Castro (de 2:42 à 2:45).
Casa dos Bicos
De 2:55 à 3:28, il s’agit d’une maison construite entre 1521 et 1523, fortement remodelée depuis. Sa façade est hérissée de pointes-de-diamant. D’où son nom; Casa veut dire maison et Bicos peut se traduire par becs (d’oiseaux), cornes ou mamelons.
Ce lieu possède une double fonction. Au rez-de-chaussée, c’est un centre archéologique. Aux trois autres étages, c’est une exposition consacrée à la vie et à l’œuvre de l’écrivain portugais José Saramago, prix Nobel de littérature en 1998.
Le scénario du film Enemy, du Québécois Denis Villeneuve, est basé sur le roman L’Autre comme moi de Saramago, paru en 2002.
En réponse aux pointes-de-diamant de la façade, l’architecture moderne de l’intérieur est basée sur le motif du trapèze. Tout y est oblique, sauf les planchers. On se croirait dans un décor du film expressionniste Le Cabinet du Dr Caligari.
L’igreja de São Joã da Praça
De 3:33 à 3:45, nous voyons l’église Saint-Jean-Baptiste de la Place.
Détruite par le tremblement de terre de 1755, elle fut reconstruite en 1789.
Sa nef octogonale est décorée d’autels latéraux encastrés dont celui, à gauche du maitre autel, dédié à la Vierge (à 3:39) et décoré d’une statue de Joaquim Machado de Castro.
Palacete Chafariz d’El Rei
De retour d’un voyage au Brésil où il s’était beaucoup enrichi, Joao-Antonio Santos se fait construite en 1909 un palais éclectique de style néomauresque dont l’intérieur est décoré dans le style Art nouveau brésilien (de 3:47 à 3:50).
De nos jours, il s’agit d’un hôtel de luxe ne comprenant que six suites. En raison de sa décoration précieuse, l’hôtel n’accueille pas les enfants de moins de douze ans.
Son nom signifie Palais de la fontaine du Roi en raison de la fontaine à ses pieds.
Pendant des siècles, celle-ci était un des principaux points d’approvisionnement en eau potable de la capitale. Son origine remonte à l’époque mauresque.
De nos jours, cette fontaine n’est plus opérationnelle.
Détails techniques : Le diaporama présente un clip vidéo et 101 photos réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.
En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (54 photos), le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (23 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (11 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (11 photos) et l’hypergone 8 mm F/1,8 (2 photos).
Publié le 15 juillet 2018 | Temps de lecture : 9 minutes
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Introduction
Le quartier d’Alfama est situé sur une des sept collines de Lisbonne. De tous les quartiers de la ville, c’est le plus ancien.
Peuplé originellement par les Maures, c’est un dédale de rues étroites qui serpentent sur cette colline, se croisent et se succèdent. En marchand le long des rues, on réalise qu’elles sont reliées par une multitude d’escaliers qu’on ne découvre qu’au dernier moment.
Les rues sont pavées de blocs carrés de pierre d’environ 10 cm de côté. Appelés calçadas, les trottoirs très étroits sont recouverts de pavés composés de calcaire blanc d’environ 6 cm de côté. Dans certains cas, ceux-ci sont en basalte, donc noirs.
Habitué à demeurer dans une ville dont les rues sont en damier, le touriste est d’abord déboussolé. Mais puisque les rues se jettent les unes dans les autres, il suffit de monter jusqu’au niveau de la rue qu’on désire atteindre, de passer de l’une à l’autre en demeurant à peu près au même niveau et on finit par trouver sa destination.
Le problème est de se rendre à un lieu dont on ne connait pas l’altitude. À ce moment-là, une carte est indispensable.
Le long de ces rues, on voit un grand nombre de restaurants, de petites épiceries, de boutiques d’artisans.
Sans parcourir un circuit précis, ce diaporama comprend quatre parties.
Du Panthéon national à l’église Saint-Vincent-hors-les-murs
Tout comme son équivalent parisien, l’édifice du Panthéon national du Portugal (de 0:11 à 0:37) devait originellement servir d’église. D’où la croix au sommet de son dôme.
Débutée en 1682, l’Igreja Santa-Engrácia (dédié à Sainte-Engrâce de Saragosse, dont on peut voir la sculpture à 0:16) fut terminée en 1966. Avant même son achèvement, l’église fut transformée en panthéon.
Il s’agit d’une bâtisse cubique surmontée d’un dôme. Autour de ce dôme et de son tambour, une grande terrasse (à 0:34), accessible au public, offre une vue remarquable du Tage et de la rive opposée de la capitale.
Seulement douze héros nationaux y sont inhumés. Six autres y ont un cénotaphe (ils sont inhumés ailleurs mais ont un monument funéraire au Panthéon).
Ont eu droit à cet honneur, les plus grands explorateurs portugais, cinq hommes de lettres, quatre présidents de la République, des dirigeants militaires, une chanteuse de fado et… un footballeur.
À proximité se trouve le Mercado de Santa Clara (de 0:47 à 0:52) où se tient un marché aux puces les mardis et samedis.
De 0:58 à 1:42, nous visitons l’Igreja de São Vincente de Fora (ou l’église Saint-Vincent-hors-les-murs).
Pendant que le Portugal était sous domination espagnole, Philippe II d’Espagne ordonna la reconstruction du monastère Saint-Vincent-hors-les-murs, alors en ruine. Le monastère originel avait été construit par le premier roi du Portugal en remerciement pour la conquête de Lisbonne aux mains des Maures en 1147.
Les dirigeants espagnols y joignirent une église. Celle-ci fut commencée en 1582 et terminée en 1627.
Le tout était un geste politique destiné à affirmer que les conquérants espagnols s’inscrivaient dans la lignée des souverains portugais.
Note : Pour consulter un guide illustré des termes techniques d’architecture religieuse, on cliquera sur ceci.
L’intérieur de l’église est un vaisseau central flanqué de bas-côtés où s’alignent des autels latéraux séparés des fidèles par une balustrade ou une grille.
Le maitre-autel est surmonté d’un baldaquin qui atteint presque le plafond. Étonnamment, c’est derrière le chœur qu’est placé l’orgue.
Les autels latéraux, richement décorés, ajoutent un brin de folie décorative à un lieu autrement relativement sage.
Adjacent à l’église, se trouve le monastère Saint-Vincent-hors-les-murs (de 1:43 à 2:26).
Le bas de presque tous les murs de ce vaste monastère est décoré d’azuléjos. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le mot azuléjo ne vient pas d’azul (bleu en portugais) mais de l’arabe al zulaydj, ce qui signifie ‘petite pierre polie’, désignant chaque pièce d’une mosaïque.
Ceux-ci sont des carreaux de faïence ornés, dans le cas du monastère, de représentations figuratives. À partir de la fin du XVIIe siècle, la mode s’est imposée au Portugal de peindre les azuléjos en bleu de cobalt.
Après la conciergerie (de 1:52 à 1:58), la visite se poursuit par le ‘musée’ du monastère qui devrait plutôt s’appeler le trésor du monastère.
Celui-ci est remarquable par la qualité des objets exposés, principalement de l’argenterie et de l’orfèvrerie.
Au premier étage, une galerie est consacrée à l’illustration des fables de La Fontaine (dont la fable Les deux chèvres à 2:10).
De 2:18 à 2:22, nous apercevons le panthéon des rois de Bragance. Le tout se termine par un aperçu l’extraordinaire sacristie (à 2:26).
Nous passons devant l’édifice de la Société Voz do Operário, siège de l’éditeur d’un journal ouvrier (de 2:30 à 2:32) puis, à proximité, devant la murale Pariz One & Mr. Dheo du Collectif Armu-Yama.
Du Musée militaire à l’église Saint-Étienne
Après un aperçu des étals de l’épicerie Pingo Doce de la station ferroviaire Santa Apolónia, nous entreprenons la visite du Musée militaire de Lisbonne (de 2:40 à 4:09).
Celui-ci est le reflet des guerres auxquelles le Portugal a participé. Qu’y trouve-t-on ? Beaucoup de canons, des armes, des uniformes militaires, quelques armures, des médailles, des casques de différents pays.
Ce musée vaut surtout pour la splendeur des lieux.
En entrant dans le musée, on se croirait dans un luxueux hôtel particulier parisien. À gauche, une salle (de 2:56 à 3:01) est décorée d’immenses toiles d’un gout exquis en hommage aux explorateurs portugais.
À l’étage, on trouvera, entre autres, deux salles Art déco (de 3:12 à 3:25) consacrées à la Première Guerre mondiale. Puis une enfilade de petites pièces de style néorococo rendent hommage aux grands dirigeants militaires portugais.
De 3:58 à 4:05, la cour intérieure est décorée d’azuléjos illustrant les grandes batailles qui ont jalonné l’histoire portugaise.
Bref, ce musée présente les œuvres de plusieurs des meilleurs décorateurs du pays au XIXe siècle. Et c’est cette décoration qui justifie amplement la visite de ce musée.
À 4:12, il s’agit de casiers de solidarité. Ceux-ci sont mis gratuitement à la disposition des personnes dites ‘itinérantes’ au Québec (ou SDF en France) afin qu’ils puissent y entreposer une partie de leurs possessions, leur évitant ainsi d’avoir à tout transporter.
De 5:07 à 5:22 nous voyons l’Igreja de Santo Estevão (l’église Saint-Étienne) et son mirador à 5:23.
Sur les fondations d’une église romane du XIIe siècle, l’église Saint-Étienne fut édifiée en 1733. Très endommagée par le séisme de 1755, elle fut rouverte au culte quarante ans plus tard.
Le maitre-autel est surmonté d’un portail baroque, lui-même surmonté d’un crucifix en stuc entouré d’anges et d’angelots (à 5:11).
Six autels latéraux sont placés dans autant de niches de sa nef octogonale. Une balustrade sépare ces autels des banquettes tout en laissant un peu d’espace pour venir se recueillir devant eux.
Rythmée de pilastres, la pierre des murs est à nue. Le plafond est orné d’une grisaille illustrant une clé de voute (à 5:21).
Notre visite se poursuit un peu au-delà de l’église Saint-Étienne.
De 5:24 à 5:32, voici Pátio 13, un restaurant aux portions généreuses, à cout raisonnable, et où tout est bon sauf la morue hypersalée.
À proximité du Musée du Fado
À 6:24, ce portail de style manuélin (ou de Renaissance portugaise) est tout ce qui reste de l’Igreja Nossa Senhora dos Remédios.
De 6:33 à 7:21, nous visitons le Musée du Fado. Apparu au début du XIXe siècle, le fado est un genre musical typique du centre du Portugal.
Le musée qui lui est consacré occupe trois étages d’une ancienne station de pompage située près du Tage.
À chaque étage, une grande fresque photographique présente les artisans de cette discipline, classés par époque.
Sur l’audioguide multilingue (indispensable), il suffit de pitonner le numéro que porte l’interprète pour entendre un de ses grands succès.
Les murs d’une salle sont tapissés des paroles des chansons. Plus loin, on présente les pochettes des disques, les instruments utilisés, des clips vidéos et une salle où deux bornes permettent aux visiteurs d’entendre les succès des grandes vedettes du fado.
L’extrait vidéo qu’on entend de 6:43 à 7:00 est tiré du film Fados de Carlos Saura; on y entend la fadista Carminho interpréter Fado das Hora.
De 7:22 à 7:27, il s’agit de l’Igreja de São Miguel, construite en 1673 (dont un clocher, en contrejour, conclura ce diaporama).
Aux alentours du Musée des Arts décoratifs
L’Igreja de Santiago (de 7:52 à 8:06) était l’église du village de Saint-Jacques, annexé depuis à Lisbonne. Ce nom fait également allusion au fait que cette église était sur le circuit emprunté par les pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle (Santiago de Compostela en galicien et en espagnol).
Surmontée d’un plafond peint représentant l’apôtre Jacques agenouillé regardant l’Assomption de la Vierge (à 7:58), cette église asymétrique est dépourvue de transept.
Elle est flanquée de trois autels latéraux peu profonds à gauche (à 8:00).
À droite, tout le bas-côté est occupé par la chapelle Notre-Dame-du-Rosaire (à 8:02) dont l’autel baroque, en bois doré, est entouré de cinq azuléjos.
À deux pas se trouve le Miradouro das Portas do Sol (à 8:08). Ce belvédère dit des Portes du soleil offre une vue splendide vers l’est de la ville. Au loin à gauche, on distingue l’Igreja de São Vincente de Fora (l’église de Saint-Vincent-hors-les-murs), au centre le dôme du Panthéon national, et à droite l’Igreja de Santo Estevão (l’église Saint-Étienne).
De 8:14 à 8:42, nous visitons le Musée des Arts décoratifs. Créé en 1953, ce musée abrite la collection privée d’un banquier portugais.
Détails techniques : Le diaporama présente six clips vidéos et 235 photos.
En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (101 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (92 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (32 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (5 photos) et l’hypergone 8 mm F/1,8 (5 photos).