Photos infrarouges de la promenade des glaciers – 3e partie (fin)

Publié le 13 septembre 2016 | Temps de lecture : 1 minute







 
Si Cuba est un paradis pour celui qui veut faire de la photographie de rue, les montagnes Rocheuses canadiennes sont un paradis pour l’amateur de photographie infrarouge.

Détails techniques : Panasonic GH1 transformé en appareil infrarouge de 720nm, objectif Lumix 12-42mm II
1re photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 42 mm
2e  photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 42 mm
3e  photo : 1/250 sec. — F/4,7 — ISO 100 — 22 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 42 mm
5e  photo : 1/250 sec. — F/5,5 — ISO 100 — 35 mm
6e  photo : 1/200 sec. — F/5,3 — ISO 100 — 26 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Photos infrarouges de la promenade des glaciers – 2e partie

Publié le 12 septembre 2016 | Temps de lecture : 2 minutes

Les habitués de ce blogue le savent déjà : un de mes grands plaisirs en voyage est de prendre des photos infrarouges.

Or la promenade des glaciers, en Alberta, est particulièrement propice à la photographie infrarouge. Et ce pour deux raisons.

Un objet est noir lorsqu’il absorbe totalement la lumière et de ce fait, ne réfléchit rien à nos yeux. C’est la même chose pour un appareil photo; celui-ci n’enregistre que la lumière réfléchie.

Les conifères absorbent une bonne partie de la lumière visible : voilà pourquoi ils sont donc généralement foncés. Toutefois, ils rejettent une proportion beaucoup plus grande d’infrarouge. Or la moitié de la lumière solaire est composée de rayonnement infrarouge.

Conséquemment, en lumière visible, les conifères se répartissent dans différentes teintes de vert, allant du vert moyen au vert foncé.

Par contre, pour l’appareil capable de capter l’infrarouge, les conifères expriment toutes les teintes de gris, du très pâle au très foncé, selon l’intensité du rayonnement auquel ils sont soumis.

Ce qui donne une gamme de tonalité très étendue et des résultats spectaculaires.

La deuxième raison vient du fait que les petites particules en suspension dans l’air font dévier la lumière visible et créent un brouillard bleuté qui affecte les paysages lointains.

Ce brouillard est totalement transparent à l’infrarouge. Ce qui signifie que les paysages sont parfaitement nets de près comme de loin.
 







 
Détails techniques : Panasonic GH1 transformé en appareil infrarouge de 720nm, objectif Lumix 12-42mm II
1re photo : 1/160 sec. — F/3,5 — ISO 100 — 14 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/4,7 — ISO 100 — 25 mm
3e  photo : 1/400 sec. — F/4,0 — ISO 100 — 18 mm
4e  photo : 1/200 sec. — F/4,4 — ISO 100 — 20 mm
5e  photo : 1/1600 sec. — F/3,5 — ISO 100 — 14 mm
6e  photo : 1/1000 sec. — F/3,5 — ISO 100 — 14 mm
7e  photo : 1/400 sec. — F/5,3 — ISO 100 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Photos infrarouges de la promenade des glaciers – 1re partie

Publié le 11 septembre 2016 | Temps de lecture : 2 minutes

Jusqu’à mon récent voyage en Alberta, je croyais que pour rapporter des images spectaculaires des montagnes Rocheuses, il fallait marcher en forêt pendant des heures, emprunter des sentiers escarpés, découvrir par accident des points de vue qui permettent de prendre des photos dignes d’une carte postale, et finalement en revenir le corps couvert de piqures de moustiques.

Sans compter le risque d’avoir à appeler les secouristes pour qu’ils viennent vous chercher alors que vous êtes incapable de retrouver votre chemin en forêt.

Eh bien non, c’est plus simple que cela.

L’immense majorité des visiteurs qui parcourent la promenade des glaciers le font en véhicule tandis qu’un petit nombre de gens le font en vélo ou en moto.

Le long de cette route, des arrêts sont prévus pour permettre d’apprécier les plus beaux points de vue.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

À certains endroits, des téléfériques amènent leurs passagers à des belvédères d’où partent des trottoirs en bois menant à des arrêts dotés de panneaux descriptifs.

Le long de la promenade des glaciers, s’arrêter à chacun des endroits photogéniques n’est pas pratique pour ceux qui n’ont que quelques jours à consacrer à la visite des parcs de Jasper et de Banff tellement ceux-ci offrent une succession ininterrompue de paysages magnifiques, en perpétuel renouvèlement.

D’où l’idée paresseuse de les photographier sans s’arrêter, au travers du parebrise de l’auto.
 






 
Détails techniques : Panasonic GH1 transformé en appareil infrarouge de 720nm, objectif Lumix 12-42mm II
1re photo : 1/400 sec. — F/3,5 — ISO 100 — 14 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/4,6 — ISO 100 — 21 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/5,5 — ISO 100 — 37 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/5,5 — ISO 100 — 36 mm
5e  photo : 1/160 sec. — F/3,5 — ISO 100 — 14 mm
6e  photo : 1/640 sec. — F/4,1 — ISO 100 — 19 mm
7e  photo : 1/30 sec. — F/4,5 — ISO 100 — 20 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage en Alberta – Conclusion

Publié le 3 septembre 2016 | Temps de lecture : 3 minutes

Imaginez la frustration des Québécois si la première chose qui viendrait à l’esprit de tout le monde lorsqu’on parlerait de notre province, c’était des forêts dévastées par des coupes à blanc. Ou bien les paysages lunaires de ces sites miniers laissés illégalement à l’abandon dans le Grand-Nord québécois.

C’est pourtant une situation équivalente que vivent les Albertains. L’immense majorité des Étrangers ne voient de l’Alberta que les bouleversements environnementaux que l’extraction des sables bitumineux y occasionne.

De plus, 51% de la production électrique albertaine provient de la combustion du charbon et 39% provient de celle du gaz naturel.

C’est donc avec étonnement qu’on voit défiler les prairies verdoyantes et les vastes étendues de pâturage de cette province lorsqu’on la survole en avion.

Depuis quelques années, je lis occasionnellement les résultats de sondages qui présentent de manière avantageuse la qualité de la vie en Alberta.

J’ai toujours pensé qu’il s’agissait-là de sondages sans valeur scientifique comme on voit une multitude sur les médias sociaux.

Mais lors de la visite de cette province, j’ai été confronté au ‘paradoxe albertain’.

Ce paradoxe, c’est que, d’une part, l’économie de cette province est relativement dépendante de l’extraction de combustibles fossiles (pétrole, gaz et charbon). Mais d’autre part, c’est aussi une province dont les citoyens vivent très majoritairement dans des villes propres, à la fois modernes et très peu polluées.

Et c’est là qu’on trouve des paysages naturels parmi les plus beaux au monde.

Essentiellement, l’Alberta est donc un endroit plaisant à vivre où on peut passer en peu de temps de la plaine à la forêt, puis à la montagne. Avec cette multitude de sports qui tirent parti de ces environnements fort différents

Toutefois l’étranger qui veut visiter cette province doit savoir que l’hébergement y est très onéreux. C’est ainsi qu’une des deux chambres que j’ai partagées avec mon frère sur la promenade des glaciers coutait 640$ la nuit.

De plus, l’offre culturelle à Calgary (la métropole) et Edmonton (la capitale) ne peut rivaliser avec celle de Montréal et de Toronto dont les bassins de population sont plus grands et qui ont concentré dans leurs centres-ville respectifs une grande quantité de lieux de création.

Ce qui ne veut pas dire que l’Alberta ne soit intéressante que pour ses paysages naturels. Les intéressés à visiter cette province auraient donc tort de ne pas en profiter pour consacrer quelques jours à visiter Calgary et Edmonton.

Et dans tous les cas, ceux qui voudraient prendre la promenade des glaciers doivent s’habiller chaudement, même en été.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage en Alberta – Jour 9 (et fin)

Publié le 28 août 2016 | Temps de lecture : 4 minutes
Petit déjeuner au Delta Kananaskis Lodge
Mes minipâtisseries au petit déjeuner

Pour 24$, le petit déjeuner au Delta Kananaskis Lodge comprend à volonté des céréales froides, du gruau, les mets typiques d’un déjeuner ‘continental’ (œufs brouillés, fèves au lard, saucisses et bacon), du saumon fumé, des fruits, du yogourt, des minipâtisseries, et des omelettes préparées par un cuisinier sur place (hors-champ sur la première photo).

Il comprend aussi des quartiers de ‘pamplemousse brulée’. Je m’attendais au pire, anticipant une amplification de l’amertume des membranes de ce fruit. Mais il s’agit de quartiers pamplemousse rose de Colombie canadienne (étonnamment très peu amère) légèrement saupoudrés de sucre à glacer avant la cuisson au four. C’est vraiment très bon. (Note : Le pamplemousse est l’objet d’une interaction dangereuse avec de nombreux traitements médicamenteux).

Poubelle à l’épreuve des ours

Pour déverrouiller et ouvrir les poubelles à l’extérieur de notre hôtel, il faut pousser un bouton situé au fond d’une poignée. Cette poignée est trop étroite pour qu’un ours puisse y glisser une patte.

Vallée de la rivière Bow

Hier soir, en parcourant la route Kananaskis Trail pour nous rendre à notre hôtel, nous avons cru traverser une plaine. En réalité, notre établissement est situé près du bord d’un plateau surmontant la vallée de la rivière Bow.

Il suffit d’une marche de trois minutes sur un sentier plat qui traverse le boisé à l’arrière de l’hôtel pour atteindre le bord de ce plateau et avoir une vue superbe de cette vallée.

Ces Rocheuses (peuplées exclusivement de conifères) et leurs vallées (où poussent des conifères et quelques feuillus), constituent le premier type de paysage que nous verrons aujourd’hui.

Puits de pétrole
Ranch

Le deuxième type de paysage est celui de collines. Peu boisées, celles-ci servent au pâturage des grandes fermes d’élevage bovin. On y trouve quelques vaches Holstein (pour leur lait) et surtout des bovidés Angus (pour leur viande).

Prairie albertaine

Le troisième type est celui de plaines servant soit au pâturage ou à la culture céréalière.

En Alberta, il y a deux récoltes de blé par année. Une première se fait en aout (comme en témoignent les balles de paille à gauche) et le blé de printemps (récolté en avril ou en mai).

Quinze kilomètres à l’ouest de Calgary, la Transcanadienne rejoint le réseau routier de la province.

Celui-ci est constitué d’axes essentiellement rectilignes qui se coupent perpendiculairement; les axes est-ouest sont espacés d’un mile (1,6km) tandis que les axes nord-sud le sont de deux miles (3,2km).

Vue nocturne de Toronto

Puis nous prenons l’avion de Calgary à Montréal (avec escale à Toronto).

Sur la photo ci-dessus, le centre-ville de Toronto est en haut, à gauche, tandis que la grande surface sombre au centre, à droite, représente les pistes d’atterrissage de l’aéroport (entourées de ses installations, illuminées).

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (3e photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 18 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 10 mm
3e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 160 — 14 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 8 mm
5e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 160 — 40 mm
6e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
7e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 160 — 40 mm
8e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 40 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel